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  • Nombre de pages176
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.11 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,5 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-330-19173-3
  • EAN9782330191733
  • Date de parution01/05/2024
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

Rome, samedi 10 septembre 1960, 17 h 30. Dans deux heures, quinze minutes et seize secondes, Abebe Bikila va gagner le marathon olympique. En plus de battre le record du monde en terre italienne plus de vingt ans après la prise d'Addis-Abeba par Mussolini, le soldat éthiopien va courir les quarante-deux kilomètres et cent quatre-vingt-quinze mètres pieds nus. "Vaincre à Rome, ce serait comme vaincre mille fois", avait dit Hailé Sélassié.
Seul un tour de force littéraire pouvait rendre compte de cet exploit sportif qui, en pleine période de décolonisation, offrit la médaille d'or à tout un continent : Sylvain Coher se fait Petite Voix dans la tête du champion et insuffle à la langue le rythme, la mécanique, les accélérations d'une course de fond, jusqu'au bien-être des endorphines, jusqu'à l'envol final du sprint. Ainsi raconte-t-il comment grandissent les héros, comment se relèvent les peuples, comment se gagnent les revanches et comment naissent les légendes.
Rome, samedi 10 septembre 1960, 17 h 30. Dans deux heures, quinze minutes et seize secondes, Abebe Bikila va gagner le marathon olympique. En plus de battre le record du monde en terre italienne plus de vingt ans après la prise d'Addis-Abeba par Mussolini, le soldat éthiopien va courir les quarante-deux kilomètres et cent quatre-vingt-quinze mètres pieds nus. "Vaincre à Rome, ce serait comme vaincre mille fois", avait dit Hailé Sélassié.
Seul un tour de force littéraire pouvait rendre compte de cet exploit sportif qui, en pleine période de décolonisation, offrit la médaille d'or à tout un continent : Sylvain Coher se fait Petite Voix dans la tête du champion et insuffle à la langue le rythme, la mécanique, les accélérations d'une course de fond, jusqu'au bien-être des endorphines, jusqu'à l'envol final du sprint. Ainsi raconte-t-il comment grandissent les héros, comment se relèvent les peuples, comment se gagnent les revanches et comment naissent les légendes.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
CamilleDecitre Grenoble
5/5
Vaincre à Rome
Il y a des personnes comme ça qui sont fascinantes, par leur parcours extraordinaire semé souvent de souffrance et de courage. Abebe Bikila est ce genre de personnage ; On a du mal à croire qu'il a existé, qu'il a réussi à faire ça et pourtant. Ce berger éthiopien remporte en 1960 le Marathon des Jeux Olympiques de Rome, Marathon où il a couru...pieds nus et où il a battu en plus le record du monde. Nous suivons sa course effrénée au milieu de la foule, comme un geste politique fort, un poing levé vital, une claque monumentale, des années après la période de colonisation de l'empire italien en Ethiopie. La cicatrice est encore bien suintante. Si vous aimez comme moi les histoires de femmes et d'hommes inspirant.e.s, et que comme moi vous voulez vous plonger dans le bain des JO de Paris... alors ce court roman vous plaira beaucoup ! Car Sport et Histoire font souvent bon ménage.
Il y a des personnes comme ça qui sont fascinantes, par leur parcours extraordinaire semé souvent de souffrance et de courage. Abebe Bikila est ce genre de personnage ; On a du mal à croire qu'il a existé, qu'il a réussi à faire ça et pourtant. Ce berger éthiopien remporte en 1960 le Marathon des Jeux Olympiques de Rome, Marathon où il a couru...pieds nus et où il a battu en plus le record du monde. Nous suivons sa course effrénée au milieu de la foule, comme un geste politique fort, un poing levé vital, une claque monumentale, des années après la période de colonisation de l'empire italien en Ethiopie. La cicatrice est encore bien suintante. Si vous aimez comme moi les histoires de femmes et d'hommes inspirant.e.s, et que comme moi vous voulez vous plonger dans le bain des JO de Paris... alors ce court roman vous plaira beaucoup ! Car Sport et Histoire font souvent bon ménage.
Thomas C.Decitre Ecully
5/5
Courir pour l'Histoire
Un roman d’une rare virtuosité, dans lequel l’auteur joue avec nous à la course. Il nous lance dans les pas, les foulées d’Abebe Bikila, coureur éthiopien, au départ du Marathon des JO de Rome, en 1960. Bikila va remporter le titre Olympique. Tout au long de son effort – deux heures, quinze minutes et seize secondes – il porte cet espoir, et toute l’Éthiopie, et toute l’Afrique sur le dos. Ce marathon est, aussi, une geste politique, plus de vingt ans après la prise d’Addis-Abeba par Mussolini : « Vaincre à Rome, ce serait comme vaincre mille fois » aurait dit Hailé Sélassié, dernier empereur Éthiopien… Abebe ici s’y emploie : à triompher. À venger son honneur, rentrer en héros. Sylvain Coher nous enferme, deux heures, quinze minutes et seize secondes – il a calé avec brio le rythme de son livre à celui de la course – dans la tête et les pensées, forcément volatiles, du coureur de fond qui a fait, le premier, entrer l’Afrique noire sous les ors d'Olympie.
Un roman d’une rare virtuosité, dans lequel l’auteur joue avec nous à la course. Il nous lance dans les pas, les foulées d’Abebe Bikila, coureur éthiopien, au départ du Marathon des JO de Rome, en 1960. Bikila va remporter le titre Olympique. Tout au long de son effort – deux heures, quinze minutes et seize secondes – il porte cet espoir, et toute l’Éthiopie, et toute l’Afrique sur le dos. Ce marathon est, aussi, une geste politique, plus de vingt ans après la prise d’Addis-Abeba par Mussolini : « Vaincre à Rome, ce serait comme vaincre mille fois » aurait dit Hailé Sélassié, dernier empereur Éthiopien… Abebe ici s’y emploie : à triompher. À venger son honneur, rentrer en héros. Sylvain Coher nous enferme, deux heures, quinze minutes et seize secondes – il a calé avec brio le rythme de son livre à celui de la course – dans la tête et les pensées, forcément volatiles, du coureur de fond qui a fait, le premier, entrer l’Afrique noire sous les ors d'Olympie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une performance littéraire en hommage à un exploit sportif historique
En 1960, le marathonien Abebe Bikila décroche l’or aux Jeux Olympiques de Rome. La stupéfaction est générale : après 2h15 de course pieds nus, l’Ethiopien ne semble même pas marqué par l’effort, quand tous les favoris sont effondrés. Il est le premier athlète d'Afrique noire médaillé d'or olympique et devient un héros national dans son pays. Sa victoire à Rome-même revêt un aspect hautement symbolique, compte tenu du récent passé colonial de l’Italie en Ethiopie. L’auteur s’est glissé dans la tête du champion pour en faire le narrateur de sa course, de bout en bout : un véritable marathon littéraire pour l’écrivain comme pour le lecteur, tant ce récit, qui se lit lui aussi en quelque deux heures et plus, impressionne par sa prouesse narrative. Les 176 pages ne parlent que de l’épreuve sportive elle-même, détaillant, quasi en temps réel, l’atmosphère de la compétition, son parcours, et la stratégie de ce coureur émouvant de modestie et de simplicité. Il faut avouer que mon intérêt pour cette lecture a souvent peiné à se maintenir : truffé de références littéraires classiques, enrichi de quelques réflexions sur la portée historique de la victoire d’Abebe Bikila, le récit s’avère néanmoins monotone... comme un marathon. Je me suis essoufflée au fil de ce texte, magnifique mais très dense, juste entrecoupé par la voix répétitive du journaliste radio. Hommage à un exploit sportif qui eut une véritable portée symbolique et historique pour l’Afrique, ce livre remarquablement bien écrit est lui-même une performance littéraire qui m’a plus révélé le talent de son auteur que réellement passionnée.
En 1960, le marathonien Abebe Bikila décroche l’or aux Jeux Olympiques de Rome. La stupéfaction est générale : après 2h15 de course pieds nus, l’Ethiopien ne semble même pas marqué par l’effort, quand tous les favoris sont effondrés. Il est le premier athlète d'Afrique noire médaillé d'or olympique et devient un héros national dans son pays. Sa victoire à Rome-même revêt un aspect hautement symbolique, compte tenu du récent passé colonial de l’Italie en Ethiopie. L’auteur s’est glissé dans la tête du champion pour en faire le narrateur de sa course, de bout en bout : un véritable marathon littéraire pour l’écrivain comme pour le lecteur, tant ce récit, qui se lit lui aussi en quelque deux heures et plus, impressionne par sa prouesse narrative. Les 176 pages ne parlent que de l’épreuve sportive elle-même, détaillant, quasi en temps réel, l’atmosphère de la compétition, son parcours, et la stratégie de ce coureur émouvant de modestie et de simplicité. Il faut avouer que mon intérêt pour cette lecture a souvent peiné à se maintenir : truffé de références littéraires classiques, enrichi de quelques réflexions sur la portée historique de la victoire d’Abebe Bikila, le récit s’avère néanmoins monotone... comme un marathon. Je me suis essoufflée au fil de ce texte, magnifique mais très dense, juste entrecoupé par la voix répétitive du journaliste radio. Hommage à un exploit sportif qui eut une véritable portée symbolique et historique pour l’Afrique, ce livre remarquablement bien écrit est lui-même une performance littéraire qui m’a plus révélé le talent de son auteur que réellement passionnée.
Vaincre à Rome
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