Prix Femina des lycéens

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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.12 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-266-31136-6
  • EAN9782266311366
  • Date de parution18/08/2022
  • CollectionPocket Roman
  • ÉditeurBelfond

Résumé

L'été de ses huit ans, Benjamin est enlevé. Quarante ans après s'ouvre un procès. Sur le banc des accusés, ce n'est pas son ravisseur mais Benjamin que l'on trouve. Quel homme est-il devenu ? Le procès soulève bien des questions. Il réunit pour la première fois depuis leur enfance Benjamin et Julien, son jumeau. Les deux frères séparés brutalement il y a si longtemps parviendront-ils à se retrouver ? Car Benjamin dissimule un secret, celui d'un chantage cruel fait à un enfant.
De l'Italie au Mexique se dessine, au fil des témoignages, l'histoire d'un homme prêt à reconquérir l'existence qu'on lui a volée.
L'été de ses huit ans, Benjamin est enlevé. Quarante ans après s'ouvre un procès. Sur le banc des accusés, ce n'est pas son ravisseur mais Benjamin que l'on trouve. Quel homme est-il devenu ? Le procès soulève bien des questions. Il réunit pour la première fois depuis leur enfance Benjamin et Julien, son jumeau. Les deux frères séparés brutalement il y a si longtemps parviendront-ils à se retrouver ? Car Benjamin dissimule un secret, celui d'un chantage cruel fait à un enfant.
De l'Italie au Mexique se dessine, au fil des témoignages, l'histoire d'un homme prêt à reconquérir l'existence qu'on lui a volée.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Fred t.Decitre Crêches-sur-Saône
5/5
"L'irréparable est une tâche noire sur nos vies, tu auras beau frotter, tu ne l'effaceras pas.
Un an après "je voudrais que la nuit me prenne", I. DESESQUELLES revient avec un nouveau bijou, écrit avec toute la poésie qui la caractérise. Le titre ambigu annonce tout le malaise permanent durant la lecture sur l'attitude de Benjaminquejetaime face à son frère, à sa fuite, à son histoire. Il faudra attendre les derniers moments du livre pour commencer à comprendre que "la vérité, on en fait ce que l'on veut, ce que l'on peut.
Un an après "je voudrais que la nuit me prenne", I. DESESQUELLES revient avec un nouveau bijou, écrit avec toute la poésie qui la caractérise. Le titre ambigu annonce tout le malaise permanent durant la lecture sur l'attitude de Benjaminquejetaime face à son frère, à sa fuite, à son histoire. Il faudra attendre les derniers moments du livre pour commencer à comprendre que "la vérité, on en fait ce que l'on veut, ce que l'on peut.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Un roman coup de poing !
"UnPur" d'Isabelle Desesquelles Mes Chers Vous, UnPur est l'histoire terrible d'un petit garçon devenu un homme bancal, complexe qui doit aujourd'hui répondre de ses actes devant la justice et qui préfère se raconter, se justifier même, à son frère... ce jumeau qui lui a toujours manqué. "Tout ce qui manqué me démange et je gratte, j'entretiens la plaie qui est la nôtre, et tu ne dis rien. Évidemment que tu ne dis rien." UnPur commence par la réponse de Julien à son frère, Benjamin. Il a attendu 40 longues années que cet appel arrive. Il s'est tout imaginé, a construit mille fois le scénario de ces retrouvailles... attendu, tellement, d'être de nouveau deux, ensemble, ce tout unique que seuls les jumeaux savent former. "Je ne sais si de ton box de l'accusé tu l'as remarqué, je frotte sans arrêt la pulpe de mes doigts, je cherche... une sensation, un relief... de quand on faisait bloc." UnPur est le récit terrible d'un enfant enlevé, manipulé, violenté qui doit se raconter lui qui a fait le choix de la solitude et du silence. Par la voix de Benjaminquejet'aime, Isabelle Desesquelles dissèque le terrible, l'inconcevable et donne ainsi substance à ce petit garçon qui, bien que devenu homme, sera toujours enfermé dans sa tête de petit être de 8 ans à tenter de survivre, parce qu'il ne s'agit de rien d'autre que de décrire la bataille de cet enfant a qui l'on vole l'amour de sa mère, l'amour de son frère pour enfin mieux lui voler l'amour de lui-même. "Elle dure longtemps, la fin d'une enfance les poings serrés sans pouvoir les décoller de mon corps. Demain a fini d'exister." Isabelle Desesquelles, nécessairement, décrit des choses innommables et pourtant, parce que ses mots sont pudiques, ellipsent et pourtant disent tout, jamais le lecteur ne se sent voyeur... Toute cette histoire bouscule, dérange, donne la chair de poule, sert la gorge, interpelle. Isabelle Desesquelles, avec ce roman relativement court mais terriblement intense, oblige le lecteur à remettre en question toutes ses convictions. UnPur est un roman d'une noirceur terrible, viscérale, intime, violent, tragique mais servi par une écriture si fine et singulière ! Un roman, coup de poing, glaçant par sa beauté terrible ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/09/25/37662160.html
"UnPur" d'Isabelle Desesquelles Mes Chers Vous, UnPur est l'histoire terrible d'un petit garçon devenu un homme bancal, complexe qui doit aujourd'hui répondre de ses actes devant la justice et qui préfère se raconter, se justifier même, à son frère... ce jumeau qui lui a toujours manqué. "Tout ce qui manqué me démange et je gratte, j'entretiens la plaie qui est la nôtre, et tu ne dis rien. Évidemment que tu ne dis rien." UnPur commence par la réponse de Julien à son frère, Benjamin. Il a attendu 40 longues années que cet appel arrive. Il s'est tout imaginé, a construit mille fois le scénario de ces retrouvailles... attendu, tellement, d'être de nouveau deux, ensemble, ce tout unique que seuls les jumeaux savent former. "Je ne sais si de ton box de l'accusé tu l'as remarqué, je frotte sans arrêt la pulpe de mes doigts, je cherche... une sensation, un relief... de quand on faisait bloc." UnPur est le récit terrible d'un enfant enlevé, manipulé, violenté qui doit se raconter lui qui a fait le choix de la solitude et du silence. Par la voix de Benjaminquejet'aime, Isabelle Desesquelles dissèque le terrible, l'inconcevable et donne ainsi substance à ce petit garçon qui, bien que devenu homme, sera toujours enfermé dans sa tête de petit être de 8 ans à tenter de survivre, parce qu'il ne s'agit de rien d'autre que de décrire la bataille de cet enfant a qui l'on vole l'amour de sa mère, l'amour de son frère pour enfin mieux lui voler l'amour de lui-même. "Elle dure longtemps, la fin d'une enfance les poings serrés sans pouvoir les décoller de mon corps. Demain a fini d'exister." Isabelle Desesquelles, nécessairement, décrit des choses innommables et pourtant, parce que ses mots sont pudiques, ellipsent et pourtant disent tout, jamais le lecteur ne se sent voyeur... Toute cette histoire bouscule, dérange, donne la chair de poule, sert la gorge, interpelle. Isabelle Desesquelles, avec ce roman relativement court mais terriblement intense, oblige le lecteur à remettre en question toutes ses convictions. UnPur est un roman d'une noirceur terrible, viscérale, intime, violent, tragique mais servi par une écriture si fine et singulière ! Un roman, coup de poing, glaçant par sa beauté terrible ! http://cecibondelire.canalblog.com/archives/2019/09/25/37662160.html
Poétique et douloureux.
Août 1976. Benjamin et Julien, 8 ans, se trouvent avec leur mère en vacances à Venise. Entre cette mère, solaire et extravagante, et ses jumeaux, les liens sont forts. Pourtant, comme trop souvent, le mal rôde. Et ce jour-là, place Saint Marc, quelques secondes suffiront pour que Benjamin soit arraché à sa famille. Quarante plus tard, c’est pourtant lui qui est jugé, et non le monstre qui l’a enlevé. Pourquoi ? Qu’a t-il pu se passer pour que la victime soit assise à la place du bourreau ? Et pourquoi n’a-t-il pas repris contact avec sa famille plus tôt ? Dans ce court roman (221 pages) Isabelle Desesquelles donne la parole à Benjamin, pour qu’il raconte. Qu’il se raconte, lui. Pour qu’il raconte ce qu’il s’est passé de pire. Mais aussi pour qu’il raconte sa mémoire de leur vie à trois, avant l’horreur. Avec des phrase d’une beauté douloureuse, des mots d’une douceur déchirante, Benjamin nous dit tout. Dès le début j’ai été happée, hypnotisée par la mélopée des mots. Le lent tempo des douleurs. Les notes aiguës de l’espoir qui s’envole, le murmure de l’enfance qui s’en va, et le refrain des souvenirs qui réchauffent parfois les âmes en peine. Oui, pendant les 100 premières pages, j’ai été ébahie par la forme, fascinée par la plume. Terrifiée par l’histoire. Puis, vers la moitié du livre, se glisse une contre mélodie, un peu comme un point de bascule, qui m’a fait oublier la poésie, la beauté des mots et la tendresse des phrases. Je ne voulais pas, ou plus. Je n’étais pas d’accord. En colère parfois. Révoltée souvent. La fin elle m’a laissée terriblement triste. Non pas parce qu’il se passe quelque chose de terrible (le terrible a déjà eu lieu dès le départ), mais à cause de la tonalité. Je suis donc passée par beaucoup de sentiments, énormément d’émotions contradictoire et puissantes. Clairement ce roman ne plaira pas à tous. Certains seront dérangés par l’histoire qu’il raconte. D’autres par la tournure très poétique. D’autres par les messages qu’il véhicule. Pour d’autres ce sera peut-être un coup de cœur. Ce roman est à la fois trop beau et trop terrible pour être conseillé ou dénigré. Chacun est libre de le ressentir à sa façon. En bien ou en mal.
Août 1976. Benjamin et Julien, 8 ans, se trouvent avec leur mère en vacances à Venise. Entre cette mère, solaire et extravagante, et ses jumeaux, les liens sont forts. Pourtant, comme trop souvent, le mal rôde. Et ce jour-là, place Saint Marc, quelques secondes suffiront pour que Benjamin soit arraché à sa famille. Quarante plus tard, c’est pourtant lui qui est jugé, et non le monstre qui l’a enlevé. Pourquoi ? Qu’a t-il pu se passer pour que la victime soit assise à la place du bourreau ? Et pourquoi n’a-t-il pas repris contact avec sa famille plus tôt ? Dans ce court roman (221 pages) Isabelle Desesquelles donne la parole à Benjamin, pour qu’il raconte. Qu’il se raconte, lui. Pour qu’il raconte ce qu’il s’est passé de pire. Mais aussi pour qu’il raconte sa mémoire de leur vie à trois, avant l’horreur. Avec des phrase d’une beauté douloureuse, des mots d’une douceur déchirante, Benjamin nous dit tout. Dès le début j’ai été happée, hypnotisée par la mélopée des mots. Le lent tempo des douleurs. Les notes aiguës de l’espoir qui s’envole, le murmure de l’enfance qui s’en va, et le refrain des souvenirs qui réchauffent parfois les âmes en peine. Oui, pendant les 100 premières pages, j’ai été ébahie par la forme, fascinée par la plume. Terrifiée par l’histoire. Puis, vers la moitié du livre, se glisse une contre mélodie, un peu comme un point de bascule, qui m’a fait oublier la poésie, la beauté des mots et la tendresse des phrases. Je ne voulais pas, ou plus. Je n’étais pas d’accord. En colère parfois. Révoltée souvent. La fin elle m’a laissée terriblement triste. Non pas parce qu’il se passe quelque chose de terrible (le terrible a déjà eu lieu dès le départ), mais à cause de la tonalité. Je suis donc passée par beaucoup de sentiments, énormément d’émotions contradictoire et puissantes. Clairement ce roman ne plaira pas à tous. Certains seront dérangés par l’histoire qu’il raconte. D’autres par la tournure très poétique. D’autres par les messages qu’il véhicule. Pour d’autres ce sera peut-être un coup de cœur. Ce roman est à la fois trop beau et trop terrible pour être conseillé ou dénigré. Chacun est libre de le ressentir à sa façon. En bien ou en mal.
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