Une vie heureuse

Par : Ginette Kolinka

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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.086 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-253-24778-4
  • EAN9782253247784
  • Date de parution10/01/2024
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Ginette Kolinka, née en 1925, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, au coeur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945. Ginette nous fait la visite. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de famille : petits-enfants, arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte son histoire aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les "collabos" . On traverse le temps : l'atelier du père, les cinq soeurs, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas. Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. Bouleversant et salutaire.
Télérama. Lisez-la, écoutez-la, vous ne l'oublierez pas. Elle. Un hymne à la joie. La Croix.
Ginette Kolinka, née en 1925, habite le même appartement depuis qu'elle a dix ans. Elle a toujours vécu là, au coeur de Paris, à l'exception de trois ans : de 1942 à 1945. Ginette nous fait la visite. Il y a les portraits de ceux qui ne sont pas revenus de Birkenau : son père, son petit frère, son neveu. Les disques d'or de son fils, Richard, batteur du groupe Téléphone. Les photos de famille : petits-enfants, arrière-petits-enfants.
Les dessins des écoliers, à qui elle raconte son histoire aux quatre coins de la France. Et même les meubles qu'ont laissés les "collabos" . On traverse le temps : l'atelier du père, les cinq soeurs, la guerre, ce mari adorable et blagueur. Les marchés, qui l'ont sauvée. Et les camps qui affleurent à chaque page, à chaque pas. Mais Ginette, c'est la vie ! Le grand présent. Bouleversant et salutaire.
Télérama. Lisez-la, écoutez-la, vous ne l'oublierez pas. Elle. Un hymne à la joie. La Croix.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Le récit d'une vie, celle de Ginette Kolinka à travers l'intimité de son appartement !
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m'avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n'ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l'impression d'être proche d'elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu'un de la famille. Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d'Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan. A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l'appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d'un homme de la Préfecture. Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l'immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler. En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l'appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs. Que s'est-il passé durant trois ans ? Qui a occupé l'appartement familial ? Qui les a dénoncés ? Qui a volé leurs biens ? A travers les pièces de son appartement, c'est toute sa vie que Ginette nous raconte. le lecteur se voit entré dans l'intimité de celle qui sourit à la vie. Un appartement a toujours une histoire à raconter, Ginette y dévoile la sienne, pièce par pièce, dévoilant des souvenirs du passé et les bonheurs de la vie à travers ses descendants. De son enfance où sa mère gérait tout à sa relation quasi-inexistante avec son père, de sa jeunesse chez les Eclaireurs à sa passion pour le sport, des bals clandestins au port de l'étoile jaune, de son fils Richard et de son rêve de travailler dans la musique, des rappels incessants à la déportation à ses interventions dans les écoles, de son attachement aux boucles d'oreilles, du retour de ses soeurs à la mort de l'une d'entre elle… Comme dans ses précédents témoignages, on apprend de nouveaux détails tel que le travail à 14 ans, le recensement obligatoire des Juifs avec interdiction de quitter leur lieu de recensement, la séparation de leur famille, leur arrestation avec deux de ses soeurs, son arrestation le 23 mars 1944 avec son père, son frère et son neveu, la culpabilité pour le sort de son père et son frère, la faim omniprésente, la robe donnée par Simone Veil, l'interrogatoire des rescapés au retour à l'hôtel Lutetia, l'infiltration de collabos au sein des rescapés des camps, sa rencontre avec son mari (sacrifice de 7 ans de sa vie dont 5 de captivité au Stalag), ses 50 ans de silence jusque dans les années 1990 où un documentaliste veut entendre son histoire. Des photos agrémentent ce témoignage, on retrouve Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Hélène Hausser… A la fin de ce livre, on a l'impression d'avoir été le témoin des tranches de vie de Ginette, d'avoir vécu un moment rare et précieux où elle nous a ouvert les portes de son appartement, celui de toute une vie, celle des Cherkasky, un aparté en intimité avec les souvenirs de sa mémoire. Même sans la connaître, la spontanéité, la simplicité, les mots, l'humour, la franchise de Ginette donnent l'impression de la connaître. Difficile de retranscrire l'émotion ressentie à travers ce moment de partage… On est touché, attaché à cette dame dont le sourire est contagieux.
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley France pour m'avoir permis de lire le dernier livre de Ginette Kolinka. Ginette Kolinka a le don de toucher les gens de par sa joie de vivre. Je n'ai jamais eu la chance de la rencontrer mais de par ses écrits intenses et émouvants ainsi que ses apparitions télévisées, on a l'impression d'être proche d'elle, un peu comme une grand-mère ou quelqu'un de la famille. Je suis impatiente de découvrir la bande dessinée « Adieu Birkenau. Une survivante d'Auschwitz raconte » avec les illustrations de Jean-David Morvan. A 97 ans, Ginette nous raconte son histoire, celle de l'appartement familial où elle a tant de souvenirs bons ou mauvais. Dernière de la famille, elle raconte le moment où leurs vies ont basculé. En 1942, les Cherkasky sont sortis suite à la visite d'un homme de la Préfecture. Comme dans beaucoup de cas, la gardienne de l'immeuble a voulu les empêcher de partir tandis que les enfants voient une nouvelle aventure se profiler. En juin 1945, Ginette est rapatriée, elle ne pèse que 26 kg, elle est de retour dans l'appartement où elle retrouve sa mère et ses soeurs. Que s'est-il passé durant trois ans ? Qui a occupé l'appartement familial ? Qui les a dénoncés ? Qui a volé leurs biens ? A travers les pièces de son appartement, c'est toute sa vie que Ginette nous raconte. le lecteur se voit entré dans l'intimité de celle qui sourit à la vie. Un appartement a toujours une histoire à raconter, Ginette y dévoile la sienne, pièce par pièce, dévoilant des souvenirs du passé et les bonheurs de la vie à travers ses descendants. De son enfance où sa mère gérait tout à sa relation quasi-inexistante avec son père, de sa jeunesse chez les Eclaireurs à sa passion pour le sport, des bals clandestins au port de l'étoile jaune, de son fils Richard et de son rêve de travailler dans la musique, des rappels incessants à la déportation à ses interventions dans les écoles, de son attachement aux boucles d'oreilles, du retour de ses soeurs à la mort de l'une d'entre elle… Comme dans ses précédents témoignages, on apprend de nouveaux détails tel que le travail à 14 ans, le recensement obligatoire des Juifs avec interdiction de quitter leur lieu de recensement, la séparation de leur famille, leur arrestation avec deux de ses soeurs, son arrestation le 23 mars 1944 avec son père, son frère et son neveu, la culpabilité pour le sort de son père et son frère, la faim omniprésente, la robe donnée par Simone Veil, l'interrogatoire des rescapés au retour à l'hôtel Lutetia, l'infiltration de collabos au sein des rescapés des camps, sa rencontre avec son mari (sacrifice de 7 ans de sa vie dont 5 de captivité au Stalag), ses 50 ans de silence jusque dans les années 1990 où un documentaliste veut entendre son histoire. Des photos agrémentent ce témoignage, on retrouve Simone Veil, Marceline Loridan-Ivens, Hélène Hausser… A la fin de ce livre, on a l'impression d'avoir été le témoin des tranches de vie de Ginette, d'avoir vécu un moment rare et précieux où elle nous a ouvert les portes de son appartement, celui de toute une vie, celle des Cherkasky, un aparté en intimité avec les souvenirs de sa mémoire. Même sans la connaître, la spontanéité, la simplicité, les mots, l'humour, la franchise de Ginette donnent l'impression de la connaître. Difficile de retranscrire l'émotion ressentie à travers ce moment de partage… On est touché, attaché à cette dame dont le sourire est contagieux.
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