Une vie d'emprunt

Par : Boris Fishman

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  • Nombre de pages440
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.448 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 3,0 cm
  • ISBN978-2-283-02717-2
  • EAN9782283027172
  • Date de parution28/08/2014
  • ÉditeurBuchet-Chastel
  • TraducteurStéphane Roques

Résumé

S lava, jeune Juif russe de New York, est un modèle d'intégration. Fuyant sa communauté, sa langue maternelle et le poids du destin familial, il s'est installé à Manhattan où, à défaut de réaliser ses rêves d'écrivain, il a dégoté un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century avec, en prime, une petite amie américaine branchée et sexy. Mais la mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, et plus précisément chez son grand-père.
Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu'il était juif, parce qu'il était citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré russe en proie au mépris d'une Amérique triomphante - et voudrait bien, aujourd'hui, obtenir réparation. Mais il n'est éligible à aucun programme d'indemnisation. Qu'à cela ne tienne, Slava est écrivain, il sait raconter des histoires... Une vie d'emprunt est un texte poignant et drôle sur l'identité, l'immigration, les aléas de la morale, mais aussi et surtout un saisissant portrait de ces communautés marquées au fer rouge par l'histoire du XXe siècle et passées sans transition d'une société soviétique à l'american way of life.
S lava, jeune Juif russe de New York, est un modèle d'intégration. Fuyant sa communauté, sa langue maternelle et le poids du destin familial, il s'est installé à Manhattan où, à défaut de réaliser ses rêves d'écrivain, il a dégoté un poste de larbin pour la prestigieuse revue Century avec, en prime, une petite amie américaine branchée et sexy. Mais la mort de sa grand-mère le ramène brutalement parmi les siens, à Brooklyn, et plus précisément chez son grand-père.
Le vieux Guelman a souffert dans la vie parce qu'il était juif, parce qu'il était citoyen de seconde zone en Union soviétique, puis immigré russe en proie au mépris d'une Amérique triomphante - et voudrait bien, aujourd'hui, obtenir réparation. Mais il n'est éligible à aucun programme d'indemnisation. Qu'à cela ne tienne, Slava est écrivain, il sait raconter des histoires... Une vie d'emprunt est un texte poignant et drôle sur l'identité, l'immigration, les aléas de la morale, mais aussi et surtout un saisissant portrait de ces communautés marquées au fer rouge par l'histoire du XXe siècle et passées sans transition d'une société soviétique à l'american way of life.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

1.5/5
sur 4 notes dont 4 avis lecteurs
Quel ennui !
Je me suis ennuyée. Je n'ai pas su déceler ce que l'auteur veut exprimer, je n'ai pas vu où il voulait en venir. Il lance des pistes, des débuts d'histoire mais ne se focalise sur rien. Du coup, on ne sait pas où regarder, on attend un chemin tout en sautant sans arrêt d'un fil narratif à un autre. Il y a l'histoire de la grand-mère et du grand-père de Slava, un peu vite expédiée, l'histoire de Slava, jeune journaliste qui ne se trouve pas, sa vie amoureuse également mais cela manque de saveur. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire souvent et mieux écrit. Slava est issu d'une communauté juive immigrée et fait tout pour s'en détacher. Il interdit à ses parents de le contacter, change de quartier, mais regrette finalement de s'être éloigné. Il couche avec sa collègue la plus proche dans un moment de tristesse, après être passé dans une boîte de nuit à la mode. C'est assez cliché et je n'ai pas vu où était l'originalité de ce roman. Pas de trouvaille stylistique, pas d'originalité thématique, pas de passion dans ce roman. Ce n'est pas mal écrit, rassurez-vous, mais c'est bien lisse.
Je me suis ennuyée. Je n'ai pas su déceler ce que l'auteur veut exprimer, je n'ai pas vu où il voulait en venir. Il lance des pistes, des débuts d'histoire mais ne se focalise sur rien. Du coup, on ne sait pas où regarder, on attend un chemin tout en sautant sans arrêt d'un fil narratif à un autre. Il y a l'histoire de la grand-mère et du grand-père de Slava, un peu vite expédiée, l'histoire de Slava, jeune journaliste qui ne se trouve pas, sa vie amoureuse également mais cela manque de saveur. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire souvent et mieux écrit. Slava est issu d'une communauté juive immigrée et fait tout pour s'en détacher. Il interdit à ses parents de le contacter, change de quartier, mais regrette finalement de s'être éloigné. Il couche avec sa collègue la plus proche dans un moment de tristesse, après être passé dans une boîte de nuit à la mode. C'est assez cliché et je n'ai pas vu où était l'originalité de ce roman. Pas de trouvaille stylistique, pas d'originalité thématique, pas de passion dans ce roman. Ce n'est pas mal écrit, rassurez-vous, mais c'est bien lisse.
  • New York
  • Ennui
  • écrivain immigré
Quel ennui !
Je me suis ennuyée. Je n'ai pas su déceler ce que l'auteur veut exprimer, je n'ai pas vu où il voulait en venir. Il lance des pistes, des débuts d'histoire mais ne se focalise sur rien. Du coup, on ne sait pas où regarder, on attend un chemin tout en sautant sans arrêt d'un fil narratif à un autre. Il y a l'histoire de la grand-mère et du grand-père de Slava, un peu vite expédiée, l'histoire de Slava, jeune journaliste qui ne se trouve pas, sa vie amoureuse également mais cela manque de saveur. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire souvent et mieux écrit. Slava est issu d'une communauté juive immigrée et fait tout pour s'en détacher. Il interdit à ses parents de le contacter, change de quartier, mais regrette finalement de s'être éloigné. Il couche avec sa collègue la plus proche dans un moment de tristesse, après être passé dans une boîte de nuit à la mode. C'est assez cliché et je n'ai pas vu où était l'originalité de ce roman. Pas de trouvaille stylistique, pas d'originalité thématique, pas de passion dans ce roman. Ce n'est pas mal écrit, rassurez-vous, mais c'est bien lisse.
Je me suis ennuyée. Je n'ai pas su déceler ce que l'auteur veut exprimer, je n'ai pas vu où il voulait en venir. Il lance des pistes, des débuts d'histoire mais ne se focalise sur rien. Du coup, on ne sait pas où regarder, on attend un chemin tout en sautant sans arrêt d'un fil narratif à un autre. Il y a l'histoire de la grand-mère et du grand-père de Slava, un peu vite expédiée, l'histoire de Slava, jeune journaliste qui ne se trouve pas, sa vie amoureuse également mais cela manque de saveur. J'ai l'impression d'avoir lu ce genre d'histoire souvent et mieux écrit. Slava est issu d'une communauté juive immigrée et fait tout pour s'en détacher. Il interdit à ses parents de le contacter, change de quartier, mais regrette finalement de s'être éloigné. Il couche avec sa collègue la plus proche dans un moment de tristesse, après être passé dans une boîte de nuit à la mode. C'est assez cliché et je n'ai pas vu où était l'originalité de ce roman. Pas de trouvaille stylistique, pas d'originalité thématique, pas de passion dans ce roman. Ce n'est pas mal écrit, rassurez-vous, mais c'est bien lisse.
  • New York
  • ecrivain
Ennuyeux
Le dimanche 26 juillet 2006 à 7 heures du matin, le téléphone sonne dans l'appartement new-yorkais de Slava Guelman. Sa mère le dérange pour lui annoncer le décès de sa grand-mère. Ainsi, Slava, simple collaborateur du magazine « Century » qui aimerait tant que son talent d'écrivain soit reconnu et qu'au moins un article de lui y soit enfin publié, renoue-t-il avec sa famille d'émigrés juifs biélorusses originaires de Minsk. Alors qu'il ne rempli aucun des critères requis, le grand-père cherche à obtenir une indemnisation de l'ambassade d'Allemagne au titre de déporté, d'interné dans le ghetto de Minsk ou de transféré en commando de travail ou d'extermination. Il demande à Slava de lui rédiger un faux CV. Il est tellement satisfait du résultat qu'il propose à tous ses amis et connaissances de bénéficier, moyennant finance, des services de son petit-fils dont le coeur balance entre deux femmes, Arianna et Vera. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où un enquêteur allemand, croulant sous des dossiers peu crédibles, s'intéresse à son cas... « Une vie d'emprunt » est un roman qui sent le vécu. Quasi auto-biographique, on peut le classer dans l'auto-fiction dans le sens où la réalité semble fort peu romancée. Le milieu juif russe new-yorkais y est fort bien décrit dans toutes ses caractéristiques et pour cause. L'auteur s'en explique d'ailleurs dans une postface où il reconnaît qu'il s'est inspiré de faits réels vécus par lui-même, sa famille ou ses proches. « La fiction, dit-il, est souvent de la non-fiction déformée par l'artifice et la non-fiction inévitablement une réinvention de ce qui s'est vraiment passé. » Malheureusement, assez vite l'ennui s'empare du lecteur qui a l'impression de s'imposer une lecture laborieuse voire rébarbative tant l'intrigue est quelconque et inintéressante (cette histoire d'escroquerie à l'indemnisation est tellement petite, mesquine et minable qu'on s'en désintéresse très vite), tant ces personnages d'éternelles victimes, menteurs, tricheurs et toujours à la recherche de petits avantages n'attirent ni empathie ni sympathie, ce qui est quand même un comble. On aurait pu espérer que ce brouet fadasse et indigeste aurait pu être édulcoré par de grandes giclées du célèbre humour juif new-yorkais, il n'en est rien. L'ensemble est plat, quelconque, banal et même un tantinet nombriliste. Fishman, qui se présente comme un poulain de Joyce Carol Oates (rien que cela !) et un protégé de diverses fondations littéraires américaines et françaises aussi généreuses que prestigieuses, aurait mieux fait de s'inspirer de David Safier, Shalom Auslander ou même Woody Allen avant de tremper sa plume dans cet ennuyeux encrier mémoriel.
Le dimanche 26 juillet 2006 à 7 heures du matin, le téléphone sonne dans l'appartement new-yorkais de Slava Guelman. Sa mère le dérange pour lui annoncer le décès de sa grand-mère. Ainsi, Slava, simple collaborateur du magazine « Century » qui aimerait tant que son talent d'écrivain soit reconnu et qu'au moins un article de lui y soit enfin publié, renoue-t-il avec sa famille d'émigrés juifs biélorusses originaires de Minsk. Alors qu'il ne rempli aucun des critères requis, le grand-père cherche à obtenir une indemnisation de l'ambassade d'Allemagne au titre de déporté, d'interné dans le ghetto de Minsk ou de transféré en commando de travail ou d'extermination. Il demande à Slava de lui rédiger un faux CV. Il est tellement satisfait du résultat qu'il propose à tous ses amis et connaissances de bénéficier, moyennant finance, des services de son petit-fils dont le coeur balance entre deux femmes, Arianna et Vera. Tout va pour le mieux jusqu'au jour où un enquêteur allemand, croulant sous des dossiers peu crédibles, s'intéresse à son cas... « Une vie d'emprunt » est un roman qui sent le vécu. Quasi auto-biographique, on peut le classer dans l'auto-fiction dans le sens où la réalité semble fort peu romancée. Le milieu juif russe new-yorkais y est fort bien décrit dans toutes ses caractéristiques et pour cause. L'auteur s'en explique d'ailleurs dans une postface où il reconnaît qu'il s'est inspiré de faits réels vécus par lui-même, sa famille ou ses proches. « La fiction, dit-il, est souvent de la non-fiction déformée par l'artifice et la non-fiction inévitablement une réinvention de ce qui s'est vraiment passé. » Malheureusement, assez vite l'ennui s'empare du lecteur qui a l'impression de s'imposer une lecture laborieuse voire rébarbative tant l'intrigue est quelconque et inintéressante (cette histoire d'escroquerie à l'indemnisation est tellement petite, mesquine et minable qu'on s'en désintéresse très vite), tant ces personnages d'éternelles victimes, menteurs, tricheurs et toujours à la recherche de petits avantages n'attirent ni empathie ni sympathie, ce qui est quand même un comble. On aurait pu espérer que ce brouet fadasse et indigeste aurait pu être édulcoré par de grandes giclées du célèbre humour juif new-yorkais, il n'en est rien. L'ensemble est plat, quelconque, banal et même un tantinet nombriliste. Fishman, qui se présente comme un poulain de Joyce Carol Oates (rien que cela !) et un protégé de diverses fondations littéraires américaines et françaises aussi généreuses que prestigieuses, aurait mieux fait de s'inspirer de David Safier, Shalom Auslander ou même Woody Allen avant de tremper sa plume dans cet ennuyeux encrier mémoriel.
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