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Dix rêves de pierre
Avis posté le 2013-01-28
- Inattendu
- Passionnant
- Emouvant
- XXIe siècle
- cimetière
- Blandine Le Callet
- épitaphe
- postérité
Un hymne à la vie
Blandine Le Callet, dans son roman Dix rêves de pierre nous offre un recueil de nouvelles qui réconcilie la vie et la mort, et change notre regard à l'égard des lieux de mémoire, les cimetières. Elle nous en offre une poésie où l'on s'interroge sur les traces que les épitaphes laissent de nos vies. Leur puissance d'évocation permet à l'auteur de saisir un instant la vie des disparus, d'en dessiner les contours face à toutes ces vies dont il ne reste pour ainsi dire rien.
Selon Blandine Le Callet, l'épitaphe est une façon de consoler de la mort. Elle porte la fin et la douleur de ceux qui restent pour laisser place à la vie. Pour l'auteure, "la mort n'est rien pour moi, je n'ai pas envie de m'en préoccuper". Une belle manière de tenir tête à l'oubli et à la mort. Je me suis demandée quelle épitaphe j'inscrirais sur ma tombe... j'y songe encore. Et vous, auriez-vous une idée du message que vous aimeriez laisser à la postérité ?
Blandine Le Callet, dans son roman Dix rêves de pierre nous offre un recueil de nouvelles qui réconcilie la vie et la mort, et change notre regard à l'égard des lieux de mémoire, les cimetières. Elle nous en offre une poésie où l'on s'interroge sur les traces que les épitaphes laissent de nos vies. Leur puissance d'évocation permet à l'auteur de saisir un instant la vie des disparus, d'en dessiner les contours face à toutes ces vies dont il ne reste pour ainsi dire rien.
Selon Blandine Le Callet, l'épitaphe est une façon de consoler de la mort. Elle porte la fin et la douleur de ceux qui restent pour laisser place à la vie. Pour l'auteure, "la mort n'est rien pour moi, je n'ai pas envie de m'en préoccuper". Une belle manière de tenir tête à l'oubli et à la mort. Je me suis demandée quelle épitaphe j'inscrirais sur ma tombe... j'y songe encore. Et vous, auriez-vous une idée du message que vous aimeriez laisser à la postérité ?

Je vais mieux
Avis posté le 2013-01-28
- Inattendu
- Emouvant
- XXIe siècle
- roman
- douleur
- mal de dos
- David Foenkinos
Un roman cocasse, un cocktail d'humour et de rébellion.
David Foenkinos, dans son dernier roman, je vais mieux, nous offre la radiographie de la vie de son personnage au travers de sa douleur. Une douleur comme un fil d’Ariane, qui poussera le personnage à remettre sa vie en question, à comprendre les origines de ce mal de dos terrible et foudroyant. Il va partir en quête de réponses, lui qui jusqu'à aujourd'hui était en retard sur toutes les décisions de sa vie. La douleur va le mettre en mouvement. L'apparition de la douleur est alors vécu comme un crime, pour en faire le diagnostic, il faut mener une enquête. c'est cette enquête que le lecteur est amené à opérer, comme un praticien. En remontant l'origine de la douleur, il comprendra les maux qui encombrent sa vie. La question qui reste en suspens : Faut-il avoir peur de perdre les choses pour les aimer passionnément ?
David Foenkinos, dans son dernier roman, je vais mieux, nous offre la radiographie de la vie de son personnage au travers de sa douleur. Une douleur comme un fil d’Ariane, qui poussera le personnage à remettre sa vie en question, à comprendre les origines de ce mal de dos terrible et foudroyant. Il va partir en quête de réponses, lui qui jusqu'à aujourd'hui était en retard sur toutes les décisions de sa vie. La douleur va le mettre en mouvement. L'apparition de la douleur est alors vécu comme un crime, pour en faire le diagnostic, il faut mener une enquête. c'est cette enquête que le lecteur est amené à opérer, comme un praticien. En remontant l'origine de la douleur, il comprendra les maux qui encombrent sa vie. La question qui reste en suspens : Faut-il avoir peur de perdre les choses pour les aimer passionnément ?

Nous étions faits pour être heureux
Avis posté le 2012-12-24
- Passionnant
- Emouvant
- XXIe siècle
- Serge
Une belle lecture qui me questionne
C'est un livre que j'ai lu rapidement, le style m'a tenu, l'histoire aussi. J'ai eu l'impression de l'avoir digéré rapidement. Et puis d'un seul coup, le récit s'est réinvité dans mon esprit, me laissant pleine de questionnement. Sur Serge, dans un premier temps, qui m'est apparu à la fois pathétique, victime et coupable. Muselé par ses blessures d'enfance, peut-on lui pardonner de tromper sa femme avec une autre ? Peut-on lui pardonner de chercher en sa maîtresse, une mère et une confidente ? Véronique Olmi nous donne à voir des femmes fortes qui encaissent, qui décident que ce soit la femme de Serge, sa mère ou Suzanne. Peut-on alors dire qu'il y a une part de féminisme dans ce récit ? Ou est-ce une tentative de tolérance envers les hommes et leurs rapports aux femmes, à toutes les femmes de leurs vies ? Une belle lecture qui met en exergue les questions de couple, la place et le rôle de la femme aujourd'hui, le non-dits et la peur de se découvrir.
C'est un livre que j'ai lu rapidement, le style m'a tenu, l'histoire aussi. J'ai eu l'impression de l'avoir digéré rapidement. Et puis d'un seul coup, le récit s'est réinvité dans mon esprit, me laissant pleine de questionnement. Sur Serge, dans un premier temps, qui m'est apparu à la fois pathétique, victime et coupable. Muselé par ses blessures d'enfance, peut-on lui pardonner de tromper sa femme avec une autre ? Peut-on lui pardonner de chercher en sa maîtresse, une mère et une confidente ? Véronique Olmi nous donne à voir des femmes fortes qui encaissent, qui décident que ce soit la femme de Serge, sa mère ou Suzanne. Peut-on alors dire qu'il y a une part de féminisme dans ce récit ? Ou est-ce une tentative de tolérance envers les hommes et leurs rapports aux femmes, à toutes les femmes de leurs vies ? Une belle lecture qui met en exergue les questions de couple, la place et le rôle de la femme aujourd'hui, le non-dits et la peur de se découvrir.