Une fille de pasteur

Par : George Orwell

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  • Nombre de pages381
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.195 kg
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-253-12266-1
  • EAN9782253122661
  • Date de parution10/09/2008
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche
  • TraducteurSilvain Chupin

Résumé

Fille unique, Dorothy vit une existence morne avec son père, le pasteur acariâtre d'une petite paroisse du Suffolk. Frappée par une soudaine amnésie, elle se retrouve à la rue et va partager l'existence des déshérités, des clochards de Londres aux cueilleurs saisonniers de houblon. Mais, à mesure que la mémoire lui revient, Dorothy trouvera-t-elle en elle-même la force d'aspirer à une autre vie ? Publié en 1935 et inédit en français jusqu'en 2007, Une fille de pasteur est l'un des premiers romans de George Orwell. Avec une lucidité et une acuité implacables, Orwell dépeint l'hypocrisie, la pauvreté et la misère spirituelle qui vont accompagner Dorothy dans son odyssée à travers l'Angleterre des années 1930.
Fille unique, Dorothy vit une existence morne avec son père, le pasteur acariâtre d'une petite paroisse du Suffolk. Frappée par une soudaine amnésie, elle se retrouve à la rue et va partager l'existence des déshérités, des clochards de Londres aux cueilleurs saisonniers de houblon. Mais, à mesure que la mémoire lui revient, Dorothy trouvera-t-elle en elle-même la force d'aspirer à une autre vie ? Publié en 1935 et inédit en français jusqu'en 2007, Une fille de pasteur est l'un des premiers romans de George Orwell. Avec une lucidité et une acuité implacables, Orwell dépeint l'hypocrisie, la pauvreté et la misère spirituelle qui vont accompagner Dorothy dans son odyssée à travers l'Angleterre des années 1930.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
pas son meilleur livre !
Ce livre est une plongée dans les années trente, en Angleterre, avec une jeune femme névrosée à souhait, qui va découvrir l'horreur de la misère, de la faim, du froid ! C'est fascinant de voir à quel point, sa petite vie tranquille et pourtant frustrante (se lever à 5 heure pour aller prier, se piquer avec une aiguille à chaque "mauvaise" pensée... ) va devenir un doux rêve, un doux souvenir face à tout ce qui va lui arriver par la suite. Elle même va un peu oublier tout ce "confort" pendant un laps de temps et devenir une parfaite inconnue qui rode, mendie, bref, une paria. L'histoire est déroutante, touchante. Loin de 1984 autant dans le style que dans le fond, l'auteur nous donne une part de son éducation, des moments qu'il a vécu, avec notamment ce passage sur les sans-abris. Orwell a voulu tenter cette expérience, à Paris en 1927 et il nous donne ici froid et faim... avec une présentation assez singulière de ce climat social, de ces évènements affreux relatés avec un petit sourire narquois ! Mais ce livre est aussi un pamphlet contre l'église en général, avec des réflexions sur la mendicité alors que le pasteur continu de prier pour les bonnes âmes... Le père de Dorothy est assez infect. Imbu de lui même, refusant tout forme de charité... envers les autres et surtout sa fille, il vit reclus dans un passé imaginaire et joue l'argent destiné au ménage, rendant la situation de la paroisse désastreuse. Que dire des autres protagonistes ? Un manque cruel d'ouverture et de pardon... des bien-pensants très pédants ! Enfin, dans la troisième partie, une analyse assez poussée des méthodes éducatives et écoles de ce début de siècle, donne la chair de poule. franchement, je pense que nous ne devrions plus nous plaindre de notre système éducatif, au regard des effroyables maison à apprendre que Orwell dénonce. L'argent comme seul moteur et seul programme scolaire ! Mais revenons à Dorothy qui passe au travers tous ces paysages et vit une sorte de road movie avant l'heure. Elle affronte chaque nouvelle épreuve avec un calme incroyable, refusant de se laisser aller à la déchéance totale. certes, c'est un peu irréaliste et parfois tiré par les cheveux... je doute que des hommes la laissent si "pure" la voyant dans cet état d'isolement et de pauvreté. Mais ce n'était pas le but de Orwell et il a volontairement gardé son héroïne chaste. Il aborde un peu le sujet dans la dernière partie mais sans l'approfondir. La partie se déroulant à Londres est traitée comme une pièce de théâtre avec pratiquement que des dialogues. C'est un peu embrouillé au départ, le temps de comprendre qui sont les protagonistes puis, cela devient surtout lassant. Pour le reste du livre, on rencontre quelques imperfections et erreur de jeunesse... avec des lourdeurs et des répétitions. Le tout se lit pourtant très bien et dévoile, déjà, le grand talent de cet auteur. Bref, à découvrir si vous connaissez déjà l'auteur.
Ce livre est une plongée dans les années trente, en Angleterre, avec une jeune femme névrosée à souhait, qui va découvrir l'horreur de la misère, de la faim, du froid ! C'est fascinant de voir à quel point, sa petite vie tranquille et pourtant frustrante (se lever à 5 heure pour aller prier, se piquer avec une aiguille à chaque "mauvaise" pensée... ) va devenir un doux rêve, un doux souvenir face à tout ce qui va lui arriver par la suite. Elle même va un peu oublier tout ce "confort" pendant un laps de temps et devenir une parfaite inconnue qui rode, mendie, bref, une paria. L'histoire est déroutante, touchante. Loin de 1984 autant dans le style que dans le fond, l'auteur nous donne une part de son éducation, des moments qu'il a vécu, avec notamment ce passage sur les sans-abris. Orwell a voulu tenter cette expérience, à Paris en 1927 et il nous donne ici froid et faim... avec une présentation assez singulière de ce climat social, de ces évènements affreux relatés avec un petit sourire narquois ! Mais ce livre est aussi un pamphlet contre l'église en général, avec des réflexions sur la mendicité alors que le pasteur continu de prier pour les bonnes âmes... Le père de Dorothy est assez infect. Imbu de lui même, refusant tout forme de charité... envers les autres et surtout sa fille, il vit reclus dans un passé imaginaire et joue l'argent destiné au ménage, rendant la situation de la paroisse désastreuse. Que dire des autres protagonistes ? Un manque cruel d'ouverture et de pardon... des bien-pensants très pédants ! Enfin, dans la troisième partie, une analyse assez poussée des méthodes éducatives et écoles de ce début de siècle, donne la chair de poule. franchement, je pense que nous ne devrions plus nous plaindre de notre système éducatif, au regard des effroyables maison à apprendre que Orwell dénonce. L'argent comme seul moteur et seul programme scolaire ! Mais revenons à Dorothy qui passe au travers tous ces paysages et vit une sorte de road movie avant l'heure. Elle affronte chaque nouvelle épreuve avec un calme incroyable, refusant de se laisser aller à la déchéance totale. certes, c'est un peu irréaliste et parfois tiré par les cheveux... je doute que des hommes la laissent si "pure" la voyant dans cet état d'isolement et de pauvreté. Mais ce n'était pas le but de Orwell et il a volontairement gardé son héroïne chaste. Il aborde un peu le sujet dans la dernière partie mais sans l'approfondir. La partie se déroulant à Londres est traitée comme une pièce de théâtre avec pratiquement que des dialogues. C'est un peu embrouillé au départ, le temps de comprendre qui sont les protagonistes puis, cela devient surtout lassant. Pour le reste du livre, on rencontre quelques imperfections et erreur de jeunesse... avec des lourdeurs et des répétitions. Le tout se lit pourtant très bien et dévoile, déjà, le grand talent de cet auteur. Bref, à découvrir si vous connaissez déjà l'auteur.
  • Inattendu
  • Ironique
  • XIXe siècle
  • Londres
  • education
  • société
  • Dorothy
  • misère
George Orwell
George Orwell, de son vrai nom, Eric Arthur Blair, est né en 1903 en Inde et mort en 1950 à Londres. Très engagé contre l'impérialisme anglais, les régimes totalitaires soviétiques et nazis et fervent défenseur du socialisme et de la justice social, il publie des oeuvres magistrales, souvent étudiées dans les écoles. Avec 1984, il invente le terme et le concept de Big Brother, véritable guide imposé de la pensée unique pour toute une population. Ouvrage majeur de science-fiction, découvrez un Londres totalitaire régit par une instance contrôlant absolument tout. Nos lecteurs sont unanimes : ce grand classique intemporel et terrifiant est à lire absolument. Dans La Ferme des animaux, l'auteur nous transporte dans une exploitation où les animaux se révoltent et prennent le pouvoir sur les humains. Cette fable satirique, drôle et captivante se fait critique de la révolution russe et du stalinisme de son époque. Après la guerre, le totalitarisme et le contrôle de la pensée ont fasciné de grands auteurs de science-fiction. C'est le cas, entre autres, de Ray Bradbury avec Fahrenheit 451 ou d'Aldous Huxley dans Le meilleur des mondes. Nos lecteurs amoureux de littérature vous conseillent aussi de vous plonger dans l'univers violent d'Hunger games de Suzanne Collins . Avec notre garantie satisfait ou remboursé, vous êtes assuré de faire le bon choix.
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