Un vagabond joue en sourdine

Par : Knut Hamsun

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  • Nombre de pages244
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.2 kg
  • Dimensions11,5 cm × 16,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-38141-069-2
  • EAN9782381410692
  • Date de parution05/11/2024
  • ÉditeurSillage
  • TraducteurGeorges Sautreau

Résumé

J'ai pas mal vagabondé en mon temps, me voilà devenu bête et flétri. Mais je n'ai pas cette croyance sénile et perverse d'être devenu plus sage que je n'étais. Et j'espère du reste que je ne deviendrai jamais sage. C'est un signe de décrépitude. Quand je remercie Dieu de la vie, ce n'est pas en vertu d'une plus grande maturité qui est venue avec l'âge, mais parce que j'ai toujours eu de la joie à vivre.
L'âge n'apporte aucune maturité, l'âge n'apporte rien d'autre que la vieillesse. Un vagabond joue en sourdine est, après Sous l'étoile d'automne, le deuxième roman qu'Hamsun consacra à son double fictionnel, Knut Pedersen. Sans amertume, il y dresse le constat de l'absurdité de la vie bourgeoise et d'à peu près toute littérature. Tour à tour manoeuvre, bûcheron, flotteur de bois, il se fait spectateur passif du tumulte du monde, s'interdisant par là de protéger la femme qu'il chérit - mais peut-être n'y a-t-il là qu'inévitable résignation à notre fragilité, et à notre fondamentale impuissance ?
J'ai pas mal vagabondé en mon temps, me voilà devenu bête et flétri. Mais je n'ai pas cette croyance sénile et perverse d'être devenu plus sage que je n'étais. Et j'espère du reste que je ne deviendrai jamais sage. C'est un signe de décrépitude. Quand je remercie Dieu de la vie, ce n'est pas en vertu d'une plus grande maturité qui est venue avec l'âge, mais parce que j'ai toujours eu de la joie à vivre.
L'âge n'apporte aucune maturité, l'âge n'apporte rien d'autre que la vieillesse. Un vagabond joue en sourdine est, après Sous l'étoile d'automne, le deuxième roman qu'Hamsun consacra à son double fictionnel, Knut Pedersen. Sans amertume, il y dresse le constat de l'absurdité de la vie bourgeoise et d'à peu près toute littérature. Tour à tour manoeuvre, bûcheron, flotteur de bois, il se fait spectateur passif du tumulte du monde, s'interdisant par là de protéger la femme qu'il chérit - mais peut-être n'y a-t-il là qu'inévitable résignation à notre fragilité, et à notre fondamentale impuissance ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

5/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Sagesse du vagabond
Des instants de grâce tous les soirs lorsque je prenais ce livre. Je ne le lisais pas trop vite, le dégustais tant ce rendez-vous vespéral était une promesse d’enchantement. Pourtant, rien de vif, rien de saignant, juste une petite musique qui n’est pas sans rappeler certain auteur russe. Ou Madame Bovary. Knut revient chez le capitaine. Il y retrouve ses anciens compagnons et surtout, Madame ; la belle Madame Falkenberg dont il est amoureux de l’amour qu’il lui porte, ou amoureux du rêve qu’il s’en fit. Knut Hamsun prend son temps, le rythme est lent mais cela ne nuit pas à la lecture, tout au contraire. Nous cheminons à côté de August, le vagabond qui, l’âge venant, devient plus spectateur de la vie qu’acteur. Knut Hamsun, à travers son vagabond fustige la transformation des mœurs de la haute société, la virulence mise à dénoncer l’affairisme des nouveaux riches comme l’ingénieur, le clinquant (tiens, aussi !!), l’arrivée d’un monde nouveau. On sent que l’auteur a pris un grand plaisir à la description des travaux agricoles, la vie paysanne, les travaux inhérents à une grande propriété la vie des domestiques, leurs jalousies….. Un livre profond qui laisse une petite musique mélancolique dans la tête. Une ode à la liberté. Un livre à relire, un livre à garder.
Des instants de grâce tous les soirs lorsque je prenais ce livre. Je ne le lisais pas trop vite, le dégustais tant ce rendez-vous vespéral était une promesse d’enchantement. Pourtant, rien de vif, rien de saignant, juste une petite musique qui n’est pas sans rappeler certain auteur russe. Ou Madame Bovary. Knut revient chez le capitaine. Il y retrouve ses anciens compagnons et surtout, Madame ; la belle Madame Falkenberg dont il est amoureux de l’amour qu’il lui porte, ou amoureux du rêve qu’il s’en fit. Knut Hamsun prend son temps, le rythme est lent mais cela ne nuit pas à la lecture, tout au contraire. Nous cheminons à côté de August, le vagabond qui, l’âge venant, devient plus spectateur de la vie qu’acteur. Knut Hamsun, à travers son vagabond fustige la transformation des mœurs de la haute société, la virulence mise à dénoncer l’affairisme des nouveaux riches comme l’ingénieur, le clinquant (tiens, aussi !!), l’arrivée d’un monde nouveau. On sent que l’auteur a pris un grand plaisir à la description des travaux agricoles, la vie paysanne, les travaux inhérents à une grande propriété la vie des domestiques, leurs jalousies….. Un livre profond qui laisse une petite musique mélancolique dans la tête. Une ode à la liberté. Un livre à relire, un livre à garder.
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