Ile Maurice...
Sur son plateau montagneux qui domine la vallée, les échos d'un chaos planent sur le village de Verfeuille, comme la malédiction qu'on lui prédit. Les signes ne trompent pas, des cieux balayés du mont Gorol aux flots impétueux de la Varoume, ce ptit Éden est pas loin d'basculer en enfer.
"Un temps pour mourir" est le récit d'une catastrophe, d'un ouragan qui balaye le village comme il retourne les âmes et les survivances dans un tourbillon implacable.
De ce roman, magma torrentiel de fracas, écrit il y a déjà 60 ans, il nous reste les éclats d'une plume pour exhaler
la force vibrante d'une nature, le déchainement furieux des éléments puis des âmes, lacérées, sur les débris encore fumants de ce qu'il reste d'une humanité tiraillée de tensions.
C'est une histoire de survie qui se cogne aux prédictions, aux rancœurs, à la violence des cœurs et des corps. La galerie des figures y est large et puissante à l'image de l'ambivalence régnante qui y rampe, entre espoir qui s'étouffe et les résignations.
C'est un brasier assailli de fureur et de passions, traversé d'animalité et d'une poésie rocailleuse, qui vous emporte et dont l'on ressort sonné de déferlements, de vibrations, comme une lame de fond qui gronde et qui explose finalement.
André Masson nous plonge dans un texte étouffant et magnifique, d'une beauté paradoxale tant l'apocalypse qui s'y dessine y laisse peu d'espoir et finalement pas mal de choses à méditer.
UN TEMPS POUR MOURIR..
Ile Maurice...
Sur son plateau montagneux qui domine la vallée, les échos d'un chaos planent sur le village de Verfeuille, comme la malédiction qu'on lui prédit. Les signes ne trompent pas, des cieux balayés du mont Gorol aux flots impétueux de la Varoume, ce ptit Éden est pas loin d'basculer en enfer.
"Un temps pour mourir" est le récit d'une catastrophe, d'un ouragan qui balaye le village comme il retourne les âmes et les survivances dans un tourbillon implacable.
De ce roman, magma torrentiel de fracas, écrit il y a déjà 60 ans, il nous reste les éclats d'une plume pour exhaler la force vibrante d'une nature, le déchainement furieux des éléments puis des âmes, lacérées, sur les débris encore fumants de ce qu'il reste d'une humanité tiraillée de tensions.
C'est une histoire de survie qui se cogne aux prédictions, aux rancœurs, à la violence des cœurs et des corps. La galerie des figures y est large et puissante à l'image de l'ambivalence régnante qui y rampe, entre espoir qui s'étouffe et les résignations.
C'est un brasier assailli de fureur et de passions, traversé d'animalité et d'une poésie rocailleuse, qui vous emporte et dont l'on ressort sonné de déferlements, de vibrations, comme une lame de fond qui gronde et qui explose finalement.
André Masson nous plonge dans un texte étouffant et magnifique, d'une beauté paradoxale tant l'apocalypse qui s'y dessine y laisse peu d'espoir et finalement pas mal de choses à méditer.