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1839, c'est la révolution à Fanqui Town. L'empereur de Chine est déterminé à chasser les drogues de son territoire, non sans mettre en péril l'équilibre soigneusement entretenu entre négociants américains, britanniques pincés et indiens en soieries. Car à Canton, l'opium est aussi bien monnaie courante que promesse d'avenir. Menacés par la ruine et le déshonneur, les habitants n'ont plus qu'un seul mot d'ordre : défendre leurs intérêts ! Après Un océan de pavots, le deuxième volet de la trilogie de l'Ibis poursuit une saga vibrante, dans la plus belle tradition épique.
Tempêtes
Opium, camélia doré.
Prétextes pour nous conter ce qui a été de l’année 1839 entre îles et Canton.
Prétextes pour nous conter tous les stratagèmes que les hommes pratiquent pour défendre leurs propres intérêts au détriment de leurs semblables.
Déjà des voix s’élevaient contre la drogue et ses ravages :
« Plutôt que d’interdire la consommation de l’opium il serait mieux d’en interdire la vente et, mieux encore, d’en prohiber la production, ce qui est le seul moyen d’éliminer la contamination à la source. »
Sages paroles d’un haut commissaire chinois qui ne sont restées que paroles. Le trafic de l’opium en Chine même s’il a eu une petite parenthèse n’a fait que s’accroitre.
L’auteur use à merveille de multiples langues pour nous faire voyager encore plus profondément dans cette atmosphère de fin du XIXe.
Larguer les amarres pour vous laisser bercer par le flot tumultueux de ces hommes et femme qui parcourent les océans, les îles et les ruelles de Fanqui-town.