Un enfant malade de la mort. Lecture de Mishima, relecture de la paranoïa

Par : Hélène Piralian

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  • Nombre de pages128
  • PrésentationBroché
  • Poids0.238 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7113-0373-X
  • EAN9782711303731
  • Date de parution17/11/2004
  • Collectionemergences
  • ÉditeurUniversitaires (Editions)

Résumé

Comment peut-on vivre quand il n'y a de désir que pour des morts dont la mort est déniée ? Comment peut-on vivre quand c'est d'être vivant qui ferait mourir ces morts-vivants ? Comment peut-on vivre en étant soi-même ni vivant ni mort ? Autant de questions qui constituent le quotidien du paranoïaque dés sa naissance, dès avant sa naissance er qui semble le condamner à une vie en sursis qu'il appelle parfois son calvaire et qui ne cesse de le convier à la mort comme à des noces avec lui-même.
C'est ainsi qu'un des héros porte-parole de Mishima s'étonne : "Comment l'impossible pourrait-il être une destinée ? " Cet impossible ne serait-il pas celui de l'impossible symbolisation de la Mort, et, en ce cas, sur quoi s'appuierait cette impossibilité? Serait-ce d'un deuil, d'un deuil impossible, et impossible pour qui ? C'est à la reprise et à l'exploration de ces questions, questions qui s'organiseront autour de ce que l'auteur appelle : "la forclusion de la Mort" (posé comme signifiant de la structure paranoïaque) qu'à travers la lecture de l'oeuvre de Mishima, il nous convie.
Comment peut-on vivre quand il n'y a de désir que pour des morts dont la mort est déniée ? Comment peut-on vivre quand c'est d'être vivant qui ferait mourir ces morts-vivants ? Comment peut-on vivre en étant soi-même ni vivant ni mort ? Autant de questions qui constituent le quotidien du paranoïaque dés sa naissance, dès avant sa naissance er qui semble le condamner à une vie en sursis qu'il appelle parfois son calvaire et qui ne cesse de le convier à la mort comme à des noces avec lui-même.
C'est ainsi qu'un des héros porte-parole de Mishima s'étonne : "Comment l'impossible pourrait-il être une destinée ? " Cet impossible ne serait-il pas celui de l'impossible symbolisation de la Mort, et, en ce cas, sur quoi s'appuierait cette impossibilité? Serait-ce d'un deuil, d'un deuil impossible, et impossible pour qui ? C'est à la reprise et à l'exploration de ces questions, questions qui s'organiseront autour de ce que l'auteur appelle : "la forclusion de la Mort" (posé comme signifiant de la structure paranoïaque) qu'à travers la lecture de l'oeuvre de Mishima, il nous convie.