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Le soir du réveillon, le commissaire Bloom quitte son bureau du Quai des Orfèvres vers 19 h 30. Rentré chez lui, allongé sur son canapé, il savoure la meilleure compagnie qui soit : une bouteille de gin, un bon livre et des sonates de Bach. Mais un appel téléphonique ne tarde pas à interrompre ce moment idyllique : le lieutenant Crusson l'informe qu'une prostituée transsexuelle a été retrouvée morte à Belleville, maquillée et vêtue d'un somptueux costume de l'Opéra de Pékin.
Que signifie cette mise en scène ? A qui s'adresse-t-elle ? Les cadavres de divas travesties commencent à s'additionner dans les rues de Paris. Alors que ses supérieurs privilégient la piste du règlement de comptes entre mafias chinoises, Bloom en flaire une autre. Qui pourrait bien le mener jusqu'aux plus hautes sphères de l'Etat...
Très décevant
Très décevant que ce « Un chinois à Paris ». L’intrigue débute fort, même si l’auteur s’inspire d’un vieux fait divers (les amours d’un petit diplomate français avec un chinois se faisant passer pour… une femme). Les victimes sont atrocement assassinées et affublées de costumes de l’opéra chinois alors que leur visage est peint aux couleurs de personnages de cet opéra. Mais la suite est décevante. Rien ne justifie ces accoutrements. Le personnage principal, une loque alcoolique, a des vues sur une femme commissaire séduisante et jeune ce qui n’est pas crédible. Ensuite ce personnage… disparaît. Quant au dénouement (le commissaire tue un général à la retraite et un barbouze), cela n’est pas non plus crédible ! Bref, une déception. Il ne suffit pas de « surfer » sur la mode chinoise et la crainte de son emprise. Un polar beaucoup plus intéressant devrait sortir l’automne prochain mettant en oeuvre les mêmes services secrets chinois. L'auteur, Jean Tuan, nous a réjouit avec "Mémoires chinoises" publié en mars 2017 par les éditions C.L.C.
Il ne faudra pas manquer de lire son roman policier.