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24 décembre, 36 quai des Orfèvres. Dans la cour où la nuit tombe, seul le sapin de Noël tient droit. Le commissaire Bloom, lui, titube, comme le monde qui l'entoure. Une bouteille de gin, un bon livre et des sonates de Bach sont les seuls compagnons qu'il désire pour ce réveillon. Mais cette soirée idyllique est vite interrompue par un appel : une prostituée transsexuelle a été retrouvée morte à Belleville, maquillée et vêtue d'un somptueux costume de l'Opéra de Pékin.
Que signifie cette mise en scène ? À qui s'adresse-t-elle ?Les cadavres de divas travesties commencent à s'additionner dans les rues de Paris. Alors que ses supérieurs semblent privilégier la piste du règlement de comptes entre mafias chinoises, le commissaire Bloom en flaire une autre. Celle-ci pourrait bien le conduire où personne ne souhaite qu'il aille, jusqu'aux plus hautes sphères de l'État.
Très décevant
Très décevant que ce « Un chinois à Paris ». L’intrigue débute fort, même si l’auteur s’inspire d’un vieux fait divers (les amours d’un petit diplomate français avec un chinois se faisant passer pour… une femme). Les victimes sont atrocement assassinées et affublées de costumes de l’opéra chinois alors que leur visage est peint aux couleurs de personnages de cet opéra. Mais la suite est décevante. Rien ne justifie ces accoutrements. Le personnage principal, une loque alcoolique, a des vues sur une femme commissaire séduisante et jeune ce qui n’est pas crédible. Ensuite ce personnage… disparaît. Quant au dénouement (le commissaire tue un général à la retraite et un barbouze), cela n’est pas non plus crédible ! Bref, une déception. Il ne suffit pas de « surfer » sur la mode chinoise et la crainte de son emprise. Un polar beaucoup plus intéressant devrait sortir l’automne prochain mettant en oeuvre les mêmes services secrets chinois. L'auteur, Jean Tuan, nous a réjouit avec "Mémoires chinoises" publié en mars 2017 par les éditions C.L.C.
Il ne faudra pas manquer de lire son roman policier.