Un arc-en-ciel dans la nuit - Occasion

Par : Dominique Lapierre
    • Nombre de pages363
    • PrésentationBroché
    • Poids0.585 kg
    • Dimensions15,5 cm × 14,0 cm × 3,1 cm
    • ISBN978-2-221-11105-5
    • EAN9782221111055
    • Date de parution15/05/2008
    • ÉditeurRobert Laffont

    Résumé

    6 avril 1652. Une poignée de jardiniers hollandais débarquent à l'extrême pointe sud de l'Afrique. Leur mission : faire pousser des salades pour les équipages de la puissante Compagnie des Indes Orientales d'Amsterdam décimés par le scorbut. Pas l'ombre d'une ambition de conquête coloniale dans cette aventure potagère. Mais ces hommes, et les immigrants qui les rejoignent, défient bientôt les jungles infestées de bêtes sauvages et de mouches tsé-tsé pour s'enfoncer au cœur du continent. Ils vont y écrire le premier chapitre de l'histoire d'un pays qui n'existe pas encore : l'Afrique du Sud. Persuadés par leur foi calviniste que Dieu les a élus pour régner sur le monde, ces premiers colons vont affronter les tribus noires, les chercheurs d'or et de diamants, les régiments à tunique rouge de la reine Victoria. Une saga féroce, tumultueuse, héroïque, qui débouchera trois siècles plus tard sur l'une des plus grandes tragédies de l'Histoire : l'instauration par un petit peuple de quatre millions de Blancs d'un régime raciste qui fera des centaines de milliers de victimes noires. Ce sera l'apartheid, une hideuse dictature à laquelle mettra fin, après vingt-sept ans d'emprisonnement, un géant de notre temps, Nelson Mandela. Avec la passion, la minutie, le talent qui ont fait le succès de ses grandes fresques historiques, Dominique Lapierre a mené trois ans d'enquête pour reconstituer l'épopée de ces femmes et de ces hommes anonymes ou célèbres, blancs ou noirs, européens ou africains, qui dans le sang et les larmes ont donné le jour à cette Afrique du Sud aujourd'hui devenue la " Nation arc-en-ciel ".
    6 avril 1652. Une poignée de jardiniers hollandais débarquent à l'extrême pointe sud de l'Afrique. Leur mission : faire pousser des salades pour les équipages de la puissante Compagnie des Indes Orientales d'Amsterdam décimés par le scorbut. Pas l'ombre d'une ambition de conquête coloniale dans cette aventure potagère. Mais ces hommes, et les immigrants qui les rejoignent, défient bientôt les jungles infestées de bêtes sauvages et de mouches tsé-tsé pour s'enfoncer au cœur du continent. Ils vont y écrire le premier chapitre de l'histoire d'un pays qui n'existe pas encore : l'Afrique du Sud. Persuadés par leur foi calviniste que Dieu les a élus pour régner sur le monde, ces premiers colons vont affronter les tribus noires, les chercheurs d'or et de diamants, les régiments à tunique rouge de la reine Victoria. Une saga féroce, tumultueuse, héroïque, qui débouchera trois siècles plus tard sur l'une des plus grandes tragédies de l'Histoire : l'instauration par un petit peuple de quatre millions de Blancs d'un régime raciste qui fera des centaines de milliers de victimes noires. Ce sera l'apartheid, une hideuse dictature à laquelle mettra fin, après vingt-sept ans d'emprisonnement, un géant de notre temps, Nelson Mandela. Avec la passion, la minutie, le talent qui ont fait le succès de ses grandes fresques historiques, Dominique Lapierre a mené trois ans d'enquête pour reconstituer l'épopée de ces femmes et de ces hommes anonymes ou célèbres, blancs ou noirs, européens ou africains, qui dans le sang et les larmes ont donné le jour à cette Afrique du Sud aujourd'hui devenue la " Nation arc-en-ciel ".

    Avis des lecteurs
    Commentaires laissés par nos lecteurs

    3.6/5
    sur 5 notes dont 1 avis lecteur
    Edifiant
    Dominique Lapierre s’est éteint en 2022, laissant derrière lui bon nombre de best-sellers, parmi lesquels, par exemple, La Cité de la Joie et Paris brûle-t-il ? Cet ancien grand reporter à Paris Match, tombé amoureux de l’Inde, s’était engagé dans la création de nombreuses associations en faveur des enfants et des déshérités de Calcutta, leur reversant la moitié de tous ses droits d’auteur. En 2008, il publiait Un arc-en-ciel dans la nuit, un récit charpenté par un immense travail de documentation et de nombreuses rencontres et interviews préalables, retraçant l’histoire de l’apartheid. Cette politique de « développement séparé », en fonction de critères raciaux, des populations d’Afrique du Sud, prit forme en 1948 et perdura jusqu’en 1991. Elle est un produit de l’Histoire remontant au XVIIe siècle, quand, envoyés à l’extrême pointe de l’Afrique pour ravitailler en salades et ainsi préserver du scorbut les équipages des navires de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, les colons hollandais, allemands et français finirent par faire souche dans la région en développant leur propre identité nationale. Bâti sur des convictions religieuses, exacerbé par les épreuves et par la guerre des Boers contre l’impérialisme britannique, entretenu enfin par la peur de se dissoudre dans la masse des peuples noirs, le nationalisme afrikaner devint une sorte de « religion civile » prônant la suprématie de droit divin de la minorité blanche sur les ethnies alentour. Dans les années trente et quarante, de nombreux afrikaners trouvèrent un écho à leur théorie dans le national-socialisme et le nazisme. Leur idéologie donna naissance à des lois rigides faisant des noirs des étrangers sur leur propre terre. Déportées sur guère plus que le dixième le plus pauvre du territoire, les immenses populations noires furent regroupées dans de misérables ghettos, privées de tout droit, à la merci de persécutions dont le récit décrit l’ampleur inouïe. Désormais bien conscient des racines profondes du mal, l’on découvre ensuite dans ces pages la réalité concrète de ces plus de quatre décennies de ségrégation institutionnelle, à mesure qu’aux acteurs historiques essentiels la narration vient mêler des protagonistes ordinaires, dans un récit vivant dont bien des aspects, tous véridiques mais méconnus, provoquent la sidération. Pendant toutes ces années, des figures se détachent, incarnant l’espoir : Nelson Mandela bien sûr, à qui ce livre rend un hommage sincère, mais aussi le chirurgien cardiaque Christiaan Barnard qui choqua tant de ses compatriotes par ces transplantations de coeurs sans considération de races, ou encore la doctoresse blanche Helen Lieberman, appelée la Mère Teresa sud-africaine. Le livre s’achève en 1994, lorsqu’après vingt-sept années d’emprisonnement dans d’atroces conditions, puis quatre ans de négociation avec le gouvernement en faveur de la réconciliation, Mandela, tout frais prix Nobel de la paix, devient le premier président noir d’Afrique du Sud, désormais démocratie multiethnique dite « arc-en-ciel ». L’Afrique du Sud post-apartheid est alors encore une page blanche, très chiffonnée par son lourd passé… Récit romancé au minimum pour donner chair et vie aux faits historiques, cet ouvrage riche de révélations sur les réalités méconnues de l’apartheid est aussi le reflet d’un homme, voyageur, conteur et philanthrope, qui passa sa vie à révéler l’injustice et à essayer de la combattre. Une lecture édifiante, à prolonger, peut-être, par les deux tomes de L’Alliance de James A. Michener.
    Dominique Lapierre s’est éteint en 2022, laissant derrière lui bon nombre de best-sellers, parmi lesquels, par exemple, La Cité de la Joie et Paris brûle-t-il ? Cet ancien grand reporter à Paris Match, tombé amoureux de l’Inde, s’était engagé dans la création de nombreuses associations en faveur des enfants et des déshérités de Calcutta, leur reversant la moitié de tous ses droits d’auteur. En 2008, il publiait Un arc-en-ciel dans la nuit, un récit charpenté par un immense travail de documentation et de nombreuses rencontres et interviews préalables, retraçant l’histoire de l’apartheid. Cette politique de « développement séparé », en fonction de critères raciaux, des populations d’Afrique du Sud, prit forme en 1948 et perdura jusqu’en 1991. Elle est un produit de l’Histoire remontant au XVIIe siècle, quand, envoyés à l’extrême pointe de l’Afrique pour ravitailler en salades et ainsi préserver du scorbut les équipages des navires de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, les colons hollandais, allemands et français finirent par faire souche dans la région en développant leur propre identité nationale. Bâti sur des convictions religieuses, exacerbé par les épreuves et par la guerre des Boers contre l’impérialisme britannique, entretenu enfin par la peur de se dissoudre dans la masse des peuples noirs, le nationalisme afrikaner devint une sorte de « religion civile » prônant la suprématie de droit divin de la minorité blanche sur les ethnies alentour. Dans les années trente et quarante, de nombreux afrikaners trouvèrent un écho à leur théorie dans le national-socialisme et le nazisme. Leur idéologie donna naissance à des lois rigides faisant des noirs des étrangers sur leur propre terre. Déportées sur guère plus que le dixième le plus pauvre du territoire, les immenses populations noires furent regroupées dans de misérables ghettos, privées de tout droit, à la merci de persécutions dont le récit décrit l’ampleur inouïe. Désormais bien conscient des racines profondes du mal, l’on découvre ensuite dans ces pages la réalité concrète de ces plus de quatre décennies de ségrégation institutionnelle, à mesure qu’aux acteurs historiques essentiels la narration vient mêler des protagonistes ordinaires, dans un récit vivant dont bien des aspects, tous véridiques mais méconnus, provoquent la sidération. Pendant toutes ces années, des figures se détachent, incarnant l’espoir : Nelson Mandela bien sûr, à qui ce livre rend un hommage sincère, mais aussi le chirurgien cardiaque Christiaan Barnard qui choqua tant de ses compatriotes par ces transplantations de coeurs sans considération de races, ou encore la doctoresse blanche Helen Lieberman, appelée la Mère Teresa sud-africaine. Le livre s’achève en 1994, lorsqu’après vingt-sept années d’emprisonnement dans d’atroces conditions, puis quatre ans de négociation avec le gouvernement en faveur de la réconciliation, Mandela, tout frais prix Nobel de la paix, devient le premier président noir d’Afrique du Sud, désormais démocratie multiethnique dite « arc-en-ciel ». L’Afrique du Sud post-apartheid est alors encore une page blanche, très chiffonnée par son lourd passé… Récit romancé au minimum pour donner chair et vie aux faits historiques, cet ouvrage riche de révélations sur les réalités méconnues de l’apartheid est aussi le reflet d’un homme, voyageur, conteur et philanthrope, qui passa sa vie à révéler l’injustice et à essayer de la combattre. Une lecture édifiante, à prolonger, peut-être, par les deux tomes de L’Alliance de James A. Michener.
    O Jérusalem
    3.3/5
    Dominique Lapierre, Larry Collins
    Poche
    12,10 €