Né à West Hartford, Connecticut, Larry Collins, après de brillantes études à l'université de Yale, s'installe en Europe en 1954 où il dirige successivement les bureaux de Rome, de Beyrouth et de Paris de l'agence de presse United Press International et du magazine Newsweek. Sa rencontre et son amitié avec Dominique Lapierre l'arrachent au journalisme pour se lancer dans de grandes enquêtes qui aboutiront à quelques-uns des plus grands succès littéraires des quarante dernières années, dont Paris brûle-t-il ?, Ô Jérusalem, Cette nuit la liberté, Le Cinquième cavalier.
Adapté à la télévision, son best-seller Fortitude, écrit en solo, sera regardé par cinquante millions de téléspectateurs à travers le monde. Larry Collins, marié et père de deux enfants, est décédé en juin 2005. Fils de diplomate, Dominique Lapierre publie à l'âge de dix-sept ans un premier best-seller, Un dollar les mille kilomètres. Après des études supérieures aux États-Unis, il entre en 1954 à Paris Match et couvre pendant quinze ans l'actualité du monde comme grand reporter.
Sa rencontre avec Larry Collins le pousse dans une carrière littéraire à quatre mains consacrée par d'immenses succès internationaux tels : Paris brûle-t-il, Ô Jérusalem, Cette nuit la liberté, Le cinquième cavalier. En 1981, Lapierre fonde l'association " Action pour les enfants des lépreux de Calcutta " qui arrachera quelque dix mille enfants à la déchéance des bidonvilles de Calcutta et contribuera à guérir plus d'un million de tuberculeux.
Son livre La cité de la joie, écrit en solo, sera lu par soixante millions de lecteurs et adapté au cinéma par Roland Joffé. Après l'Inde, Lapierre explore l'Afrique du Sud et publie, en 2008, Un arc-en-ciel dans la nuit, une épopée historique dont les héros sont Nelson Mandela, le Dr Chris Barnard et une mère Teresa sud-africaine, Helen Lieberman. Dominique Lapierre est marié et père d'une fille, Alexandra, elle-même écrivain à succès (Fanny Stevenson, Artemisia, Le voleur d'éternité, Tout l'honneur des hommes).
OU TU PORTERAS MON DEUIL
Le roman en lui-même tourne donc autour du personnage de El Cordobès, un des plus grands toreros de tous les temps. Il décrypte les évènements d'une histoire espagnole douloureuse, mais sans jamais juger aucun camp, donnant tour à tour la parole à des témoins de tous bord. La corrida y est par ailleurs largement évoquée, mais, au delà du pour ou du contre de cette tradition, il explique tous les rituels qui la forment, les raisons des différentes étapes qui la composent, mais dénonce également certains abus, évoque les dangers, explique la vie des animaux destinés à l'arène, montre la fascination que ce spectacle peut exercer. Un roman mi-biographique mi-historique, replaçant les évènements dans leur contexte, nullement manichéen, incroyablement impartial même, laissant au lecteur le soin de bâtir son propre jugement sur ce qu'il lit...