Coup de coeur
Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Nombre de pages284
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.235 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN2-264-02881-5
  • EAN9782264028815
  • Date de parution04/02/1999
  • CollectionDomaine étranger
  • Éditeur10/18

Résumé

"Tous les thèmes de la S.-F. semblent s'être donné rendez-vous, dans Ubik, pour y être tournés, déformés, dévoilant ces questions ultimes : la télépathie, le voyage temporel ou la mort. Le foisonnement de l'imagination, la richesse et la complexité de l'intrigue sont un défi au résumé cohérent du monde où évolue Joe Chip, monde dans lequel on saute de 1992 à 1939, où les morts vivent en état d'animation suspendue, rêvant leurs pseudo-vies dans un univers onirique.
Entre l'univers où le temps se dégrade et le monde instable des morts, Ubik est le piège final des réalités, qui marque une étape définitive dans l'œuvre de Dick. C'est sans doute une de ses productions les plus achevées qui vient couronner un cycle spirituel commencé avec Le Maître du haut château, continué avec Le dieu venu du Centaure et qui culmine avec le présent roman."
"Tous les thèmes de la S.-F. semblent s'être donné rendez-vous, dans Ubik, pour y être tournés, déformés, dévoilant ces questions ultimes : la télépathie, le voyage temporel ou la mort. Le foisonnement de l'imagination, la richesse et la complexité de l'intrigue sont un défi au résumé cohérent du monde où évolue Joe Chip, monde dans lequel on saute de 1992 à 1939, où les morts vivent en état d'animation suspendue, rêvant leurs pseudo-vies dans un univers onirique.
Entre l'univers où le temps se dégrade et le monde instable des morts, Ubik est le piège final des réalités, qui marque une étape définitive dans l'œuvre de Dick. C'est sans doute une de ses productions les plus achevées qui vient couronner un cycle spirituel commencé avec Le Maître du haut château, continué avec Le dieu venu du Centaure et qui culmine avec le présent roman."

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Morgan CDecitre Ecully
4/5
Nous sommes Ubik !
Ubik est, à bien des égards, une curiosité d'un genre nouveau dans la carrière littéraire de Phillip K. Dick. Après une fournée de récits SF classiques et sans éclats (hormis bien sur Le Maître du Haut Château), l'auteur phare de la SF américaine offre aux yeux du monde cet OVNI littéraire qui recouvre pourtant toute sa peur et son dégoût de l'Amérique, et lui permet l'accès à la consécration. Mais que possède Ubik pour être davantage qu'un récit SF ? Il y a d'abord le trip paranoïaque, thème cher à l'auteur, qui prend ici des allures science-fictives démesurées avec l'histoire de pouvoirs psis permettant à tout un chacun d'être epiés jusque dans ses rêves. Nous sommes en 1992, et deux entreprises guerroient sans fin au nom de lavie privée chastement gardée. La différence étant que l'une fournit des espions psis (l'arme) et l'autre des contre mesures de protection (le bouclier). Mais cette lutte prend une tout autre dimension lorsqu'un groupe de psis protecteurs, mandatés sur la planète Luna, se retrouve projetés dans une version étrange de leur monde actuel... Le temps semble repartir dans l'autre sens pour certains objets, et la réalité se délitte face à des remous d'un autre genre. Ubik n'est donc pas un simple récit de SF comme l'auteur a pu en pondre dans ses premières années. Des rebonds narratifs parsèment le récit, et le personnage principal se relève typiquement dickien, à savoir un homme sans saveurs, triste et incapable de se rebeller contre des événements qui le dépasse. Mais quand on connaît l'esprit politique véhément de K.Dick, comment ne pas voir en Ubik une critique acerbe de l'Amérique et de ses dérives capitalistes et ultra sécuritaires ? L'aspect sécuritaire d'abord, par le biais des pouvoirs psis et du respect de la vie privée, qui n'est pas violée par un quelconque gouvernement Big Brother, mais bien par des gens lambda qu'on diabolisent au travers de publicités invasives. L'aspect capitaliste ensuite, par le biais de ce fameux Ubik, produit miracle capable de tout et de rien, entité omnipotente ou non, qui semble pourtant construire la réalité et empêcher le flux du temps de partir en vrille. Et c'est là que se révèle tout le génie de Ubik: Qu'un objet vendu comme n'importe quelle breloque sur les panneaux de publicité d'un métro soit aussi important dans le récit montre bien à quel point Dick prend, avec Ubik, l'entièreté des codes de la SF à revers et offre une satire puissante du capitalisme vorace américain. S'y ajoute aussi l'idée de marchander la mort au travers de la semi-vie, ainsi que de payer pour utiliser sa porte d'appartement, et l'on obtient un joyeux SF comme il en existe peu.
Ubik est, à bien des égards, une curiosité d'un genre nouveau dans la carrière littéraire de Phillip K. Dick. Après une fournée de récits SF classiques et sans éclats (hormis bien sur Le Maître du Haut Château), l'auteur phare de la SF américaine offre aux yeux du monde cet OVNI littéraire qui recouvre pourtant toute sa peur et son dégoût de l'Amérique, et lui permet l'accès à la consécration. Mais que possède Ubik pour être davantage qu'un récit SF ? Il y a d'abord le trip paranoïaque, thème cher à l'auteur, qui prend ici des allures science-fictives démesurées avec l'histoire de pouvoirs psis permettant à tout un chacun d'être epiés jusque dans ses rêves. Nous sommes en 1992, et deux entreprises guerroient sans fin au nom de lavie privée chastement gardée. La différence étant que l'une fournit des espions psis (l'arme) et l'autre des contre mesures de protection (le bouclier). Mais cette lutte prend une tout autre dimension lorsqu'un groupe de psis protecteurs, mandatés sur la planète Luna, se retrouve projetés dans une version étrange de leur monde actuel... Le temps semble repartir dans l'autre sens pour certains objets, et la réalité se délitte face à des remous d'un autre genre. Ubik n'est donc pas un simple récit de SF comme l'auteur a pu en pondre dans ses premières années. Des rebonds narratifs parsèment le récit, et le personnage principal se relève typiquement dickien, à savoir un homme sans saveurs, triste et incapable de se rebeller contre des événements qui le dépasse. Mais quand on connaît l'esprit politique véhément de K.Dick, comment ne pas voir en Ubik une critique acerbe de l'Amérique et de ses dérives capitalistes et ultra sécuritaires ? L'aspect sécuritaire d'abord, par le biais des pouvoirs psis et du respect de la vie privée, qui n'est pas violée par un quelconque gouvernement Big Brother, mais bien par des gens lambda qu'on diabolisent au travers de publicités invasives. L'aspect capitaliste ensuite, par le biais de ce fameux Ubik, produit miracle capable de tout et de rien, entité omnipotente ou non, qui semble pourtant construire la réalité et empêcher le flux du temps de partir en vrille. Et c'est là que se révèle tout le génie de Ubik: Qu'un objet vendu comme n'importe quelle breloque sur les panneaux de publicité d'un métro soit aussi important dans le récit montre bien à quel point Dick prend, avec Ubik, l'entièreté des codes de la SF à revers et offre une satire puissante du capitalisme vorace américain. S'y ajoute aussi l'idée de marchander la mort au travers de la semi-vie, ainsi que de payer pour utiliser sa porte d'appartement, et l'on obtient un joyeux SF comme il en existe peu.
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Ici le bouleversement de la réalité se fait dans sa perception globale, visuelle et cognitive ; toute rationalité narrative se trouvant fracturée par l'accumulation des actions et de l'ensemble des interprétations possibles et contradictoires. L'inquiétude venant essentiellement du fait qu'il ne se contente pas d'un basculement manichéiste débouchant sur le degrés zéro de l'imaginaire en SF : voir Matrix, mais qu'il entremêle en permanence le pouvoir d'une réalité dominante aux limbes cryoniques de la semi-vie. Dick offre avec ce livre du divertissement et une réflexion profonde sur la conscience humaine. "La réalité est un foutoir, et c'est ça qui est excitant. Il faut se demander jusqu'à quel point on a peur du chaos et jusqu'à quel point l'ordre nous rend heureux. Van Vogt m'a influencé parce qu'il m'a appris à discerner une part chaotique de l'univers qui ne devrait pas nous faire peur".  
Ici le bouleversement de la réalité se fait dans sa perception globale, visuelle et cognitive ; toute rationalité narrative se trouvant fracturée par l'accumulation des actions et de l'ensemble des interprétations possibles et contradictoires. L'inquiétude venant essentiellement du fait qu'il ne se contente pas d'un basculement manichéiste débouchant sur le degrés zéro de l'imaginaire en SF : voir Matrix, mais qu'il entremêle en permanence le pouvoir d'une réalité dominante aux limbes cryoniques de la semi-vie. Dick offre avec ce livre du divertissement et une réflexion profonde sur la conscience humaine. "La réalité est un foutoir, et c'est ça qui est excitant. Il faut se demander jusqu'à quel point on a peur du chaos et jusqu'à quel point l'ordre nous rend heureux. Van Vogt m'a influencé parce qu'il m'a appris à discerner une part chaotique de l'univers qui ne devrait pas nous faire peur".  

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.3/5
sur 21 notes dont 4 avis lecteurs
Wouh!
Beaucoup de ce qui pourrait être dit sur Ubik, du moins de ce que je pourrais en dire, me semblerait être une maladresse. Ce qui rend si beau, à mes yeux, l'objet, est justement de nous laisser si pantois qu'il nous prive du langage, qu'il nous laisse sans voix! Comme au bord d'un précipice ou au firmament d'une ascension dont les reliefs nous fascinent tant qu'on en oublie de prendre du recul... Si Philip K.Dick est un grand auteur, ce dont je ne doute pas tant il illustre les paradoxes et les questions de son siècle, Ubik est sans doute l'un de ses grands livres. Alors, lisez, lisez, lisez Ubik, découvrez-le, dévorez-le pour mieux qu'il vous dévore!
Beaucoup de ce qui pourrait être dit sur Ubik, du moins de ce que je pourrais en dire, me semblerait être une maladresse. Ce qui rend si beau, à mes yeux, l'objet, est justement de nous laisser si pantois qu'il nous prive du langage, qu'il nous laisse sans voix! Comme au bord d'un précipice ou au firmament d'une ascension dont les reliefs nous fascinent tant qu'on en oublie de prendre du recul... Si Philip K.Dick est un grand auteur, ce dont je ne doute pas tant il illustre les paradoxes et les questions de son siècle, Ubik est sans doute l'un de ses grands livres. Alors, lisez, lisez, lisez Ubik, découvrez-le, dévorez-le pour mieux qu'il vous dévore!
Etrange
Un autre roman de K. Dick qui perturbe les sens et la raison, un univers dégradé, des personnages désabusés et une aventure loin du grand spectacle qu'on pourrait attendre d'un récit de science-fiction où se mêlent pouvoirs psi, voyage dans le temps et semi-résurrection des morts. Rien que ça ! Etrange et presque dément, mais captivant et intriguant.
Un autre roman de K. Dick qui perturbe les sens et la raison, un univers dégradé, des personnages désabusés et une aventure loin du grand spectacle qu'on pourrait attendre d'un récit de science-fiction où se mêlent pouvoirs psi, voyage dans le temps et semi-résurrection des morts. Rien que ça ! Etrange et presque dément, mais captivant et intriguant.
  • Futuriste
  • Intriguant
  • Joe Chip
Malaise.
D'aucuns trouveront intellectuellement stimulant le chaos du Réel et ses représentations métaphoriques....mais à quoi bon si le plaisir de lecture n'est pas à la clé! Jusqu'à l'explosion dans la lune, l'histoire s'annonce bien. On s'attend à des combats dantesques entre les différents pouvoirs parapsychologiques mais rien; on ne les voit même pas un tout petit peu en action. Ensuite, tout se déglingue et se n'est pas intéressant; c'est même pénible. On a envie de connaitre les tenants et les aboutissants de l'affaire moins par curiosité que pour sortir du malaise.
D'aucuns trouveront intellectuellement stimulant le chaos du Réel et ses représentations métaphoriques....mais à quoi bon si le plaisir de lecture n'est pas à la clé! Jusqu'à l'explosion dans la lune, l'histoire s'annonce bien. On s'attend à des combats dantesques entre les différents pouvoirs parapsychologiques mais rien; on ne les voit même pas un tout petit peu en action. Ensuite, tout se déglingue et se n'est pas intéressant; c'est même pénible. On a envie de connaitre les tenants et les aboutissants de l'affaire moins par curiosité que pour sortir du malaise.
Le maître du haut château
3.8/5
3.7/5
Philip K. Dick
E-book
8,49 €
Ubik
4.4/5
4.3/5
Philip K. Dick
Poche
7,40 €
Ubik
4.4/5
4.3/5
Philip K. Dick
E-book
5,39 €
Au bout du labyrinthe
4/5
3/5
Philip K. Dick
E-book
7,49 €
Le profanateur
Philip K. Dick, Baudouin Panloup, Philippe Lorrain
Poche
7,90 €
Le profanateur
Philip K. Dick, Baudouin Panloup, Philippe Lorrain
E-book
7,49 €
Substance Mort
5/5
4.5/5
Philip K. Dick
E-book
8,99 €
Le dieu venu du Centaure
5/5
4.5/5
Philip K. Dick
E-book
7,99 €
Substance mort
5/5
4.5/5
Philip K. Dick
Poche
9,50 €
Le temps désarticulé
4.5/5
Philip K. Dick
E-book
7,49 €