Tuiles détachées
édition revue et augmentée

Par : Jean-Christophe Bailly
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions12,1 cm × 20,0 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-267-03104-1
  • EAN9782267031041
  • Date de parution27/09/2018
  • ÉditeurChristian Bourgois

Résumé

Car c'est précisément ce que chacun est qui est son pourquoi, disait Plotin. Ce livre est le portrait, l'autoportrait d'un tel pourquoi. A-t-on une raison d'être ? Comme écrivain et comme poussière d'humanité. La question se pose, elle se pose toujours. On ne peut pas y répondre par des déclarations ou des professions de foi. Mais par des souvenirs, des images de ce qu'on a traversé. Images qui disent je fus et qui sont la matière par laquelle on vérifie qu'on a existé.
Mais cette vérification est sans preuves, mais cette matière en même temps se dérobe : le mouvement est sans fin. De ce mouvement ce livre est une esquisse. Jeu de marelle où l'on saute d'une case à une autre, ou toit qui ne se ferme pas, toit d'air, aux tuiles détachées.
Car c'est précisément ce que chacun est qui est son pourquoi, disait Plotin. Ce livre est le portrait, l'autoportrait d'un tel pourquoi. A-t-on une raison d'être ? Comme écrivain et comme poussière d'humanité. La question se pose, elle se pose toujours. On ne peut pas y répondre par des déclarations ou des professions de foi. Mais par des souvenirs, des images de ce qu'on a traversé. Images qui disent je fus et qui sont la matière par laquelle on vérifie qu'on a existé.
Mais cette vérification est sans preuves, mais cette matière en même temps se dérobe : le mouvement est sans fin. De ce mouvement ce livre est une esquisse. Jeu de marelle où l'on saute d'une case à une autre, ou toit qui ne se ferme pas, toit d'air, aux tuiles détachées.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
Mathilde Le GuayDecitre Part-Dieu
4/5
A la recherche du temps vrai...ni perdu, ni à gagner...
"Témoins la plupart du temps indirects, nous pouvons seulement désespérer de la capacité des hommes à vivre ensemble et à faire ouvertement du "bienvivre" aristotélicien un horizon palpable.(.)Ni le "devoir de mémoire" qui tend à devenir aussi formel et vide que l'étaient les cours d'instruction civique, ni les voeux démocratiques, ni les indignations moralisantes n'ont de poids devant la réalité d'une vraie trace, autant dire d'une cicatrice. On peut aider l'autre à parler, on ne peut parler en son nom. On doit écouter, on ne doit pas jaboter sans fin.Aucun slogan, une marche silencieuse."p110. JC Bailly se penche sur le thème du souvenir de soi, et c'est, à travers les etres, les places et les temps rencontrés, comment se dessine et s'exprime une ame en devenir d'écrivain qu'il nous donne à lire. Un processus vital de composition entre soi et les autres, ce qu'on doit au peuple, au pays, ce qui remonte vers la racine, s'exprime ici comme pour échapper à un format : une musicalité libératrice qui porte la culture de l'écart? Des trous dans la toiture pour voir le jour et la nuit et l'envisager autrement que calfeutrés devant nos écrans.JC Bailly nous réapprend l'art de fantasmer les territoires et les temporalités de l'existence pour réenchanter les passages, de l'enfance à l'autre état, celui d'adulte, avec lesquels en vérité nous ne finissons jamais d'en finir...C'est peut-etre cela, un bon auteur ; quelqu'un qui sait composer avec son enfance...et donner en partage ses émotions . "Comment imaginer Dublin sans Joyce, Prague sans Kafka, Moscou sans Boulgakov, Paris sans Baudelaire, Berlin sans Benjamin?"(p59)- et...la France sans Jean-Christophe Bailly ?(cf "Dépaysement. Voyage en France."au Seuil) "Tuiles détachées" est un texte infiniment précieux..."A chaque fois que parle un expert, quelqu'un qui juge, qui tranche et qui sait, je m'enfuis ou me retranche. Il me semble qu'envers tout sujet et tout problème on ne doit pas abandonner les bords les plus tremblés de l'expérience, ceux où la résistance du réel est justement la plus forte."p112. Précieux, oui, à suivre en ses retranchements...
"Témoins la plupart du temps indirects, nous pouvons seulement désespérer de la capacité des hommes à vivre ensemble et à faire ouvertement du "bienvivre" aristotélicien un horizon palpable.(.)Ni le "devoir de mémoire" qui tend à devenir aussi formel et vide que l'étaient les cours d'instruction civique, ni les voeux démocratiques, ni les indignations moralisantes n'ont de poids devant la réalité d'une vraie trace, autant dire d'une cicatrice. On peut aider l'autre à parler, on ne peut parler en son nom. On doit écouter, on ne doit pas jaboter sans fin.Aucun slogan, une marche silencieuse."p110. JC Bailly se penche sur le thème du souvenir de soi, et c'est, à travers les etres, les places et les temps rencontrés, comment se dessine et s'exprime une ame en devenir d'écrivain qu'il nous donne à lire. Un processus vital de composition entre soi et les autres, ce qu'on doit au peuple, au pays, ce qui remonte vers la racine, s'exprime ici comme pour échapper à un format : une musicalité libératrice qui porte la culture de l'écart? Des trous dans la toiture pour voir le jour et la nuit et l'envisager autrement que calfeutrés devant nos écrans.JC Bailly nous réapprend l'art de fantasmer les territoires et les temporalités de l'existence pour réenchanter les passages, de l'enfance à l'autre état, celui d'adulte, avec lesquels en vérité nous ne finissons jamais d'en finir...C'est peut-etre cela, un bon auteur ; quelqu'un qui sait composer avec son enfance...et donner en partage ses émotions . "Comment imaginer Dublin sans Joyce, Prague sans Kafka, Moscou sans Boulgakov, Paris sans Baudelaire, Berlin sans Benjamin?"(p59)- et...la France sans Jean-Christophe Bailly ?(cf "Dépaysement. Voyage en France."au Seuil) "Tuiles détachées" est un texte infiniment précieux..."A chaque fois que parle un expert, quelqu'un qui juge, qui tranche et qui sait, je m'enfuis ou me retranche. Il me semble qu'envers tout sujet et tout problème on ne doit pas abandonner les bords les plus tremblés de l'expérience, ceux où la résistance du réel est justement la plus forte."p112. Précieux, oui, à suivre en ses retranchements...
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