Ecrivain, poète et philosophe, Jean-Christophe Bailly nous invite à parcourir nos sens avec de multiples lunettes. Avec philosophie, il nous interroge : les sens sont-ils le propre de l'homme ? Les arbres avec leur ramification et leur système racinaire possèdent-ils un sens proche du toucher ? Les animaux ont-ils les mêmes que nous ? Dans ce cheminement, il emprunte à la biologie animale, en dressant des parallèles avec les saumons qui se repèrent grâce à l'odorat pour remonter les rivières et retrouver leur lieu de naissance, ou la crevette-mante qui voit à 360 degrés.
Il se fait aussi linguiste, en évoquant le toucher et en tirant le fil entre "prendre" et "comprendre" . Il est politique, surtout, en s'arrêtant sur nos oreilles, notre nez, notre bouche : "Vivre c'est être poreux, pénétrable, échanger" . Nous sommes ouverts, "nous ne sommes pas de petites volontés fermées sur elles-mêmes" .
Ecrivain, poète et philosophe, Jean-Christophe Bailly nous invite à parcourir nos sens avec de multiples lunettes. Avec philosophie, il nous interroge : les sens sont-ils le propre de l'homme ? Les arbres avec leur ramification et leur système racinaire possèdent-ils un sens proche du toucher ? Les animaux ont-ils les mêmes que nous ? Dans ce cheminement, il emprunte à la biologie animale, en dressant des parallèles avec les saumons qui se repèrent grâce à l'odorat pour remonter les rivières et retrouver leur lieu de naissance, ou la crevette-mante qui voit à 360 degrés.
Il se fait aussi linguiste, en évoquant le toucher et en tirant le fil entre "prendre" et "comprendre" . Il est politique, surtout, en s'arrêtant sur nos oreilles, notre nez, notre bouche : "Vivre c'est être poreux, pénétrable, échanger" . Nous sommes ouverts, "nous ne sommes pas de petites volontés fermées sur elles-mêmes" .