Prix Pulitzer Littérature
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  • Nombre de pages452
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 2,5 cm
  • ISBN979-10-414-1031-6
  • EAN9791041410316
  • Date de parution19/08/2024
  • CollectionPoints
  • ÉditeurPoints
  • TraducteurNicolas Richard

Résumé

La légende américaine réinventée : un page-turner sur Wall Street et la réussite d'un destin récompensé du Prix Pulitzer 2023. Années 1930. Wall Street traverse l'une des pires crises de son histoire et la Grande Dépression frappe l'Amérique. Un magnat de la finance, époux aimant d'une fille d'aristocrates, a su faire fortune. Le couple préfère vivre à l'écart de la haute société new-yorkaise. Tout semble si parfait chez les heureux du monde...
Pourtant, le vernis s'écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste. Et si derrière les légendes américaines se cachaient d'autres destinées plus sombres et plus mystérieuses ? "Un prodigieux roman sur les mirages de l'argent". Télérama Hernan Diaz est un écrivain et enseignant américain. Son premier roman Au loin (La Croisée, 2018) a été lauréat du prix Page/America. Best-seller international, Trust a reçu le prix Pulitzer en 2023.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard Prix Pulitzer 2023
La légende américaine réinventée : un page-turner sur Wall Street et la réussite d'un destin récompensé du Prix Pulitzer 2023. Années 1930. Wall Street traverse l'une des pires crises de son histoire et la Grande Dépression frappe l'Amérique. Un magnat de la finance, époux aimant d'une fille d'aristocrates, a su faire fortune. Le couple préfère vivre à l'écart de la haute société new-yorkaise. Tout semble si parfait chez les heureux du monde...
Pourtant, le vernis s'écaille, et le lecteur est pris dans un jeu de piste. Et si derrière les légendes américaines se cachaient d'autres destinées plus sombres et plus mystérieuses ? "Un prodigieux roman sur les mirages de l'argent". Télérama Hernan Diaz est un écrivain et enseignant américain. Son premier roman Au loin (La Croisée, 2018) a été lauréat du prix Page/America. Best-seller international, Trust a reçu le prix Pulitzer en 2023.
Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Nicolas Richard Prix Pulitzer 2023

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

2 Coups de cœur
de nos libraires
Anaïs R. - 4Decitre Ecully
5/5
Une narration originale pour dénoncer la vacuité de l'argent et du « rêve américain ».
New-York 1930. Grande dépression. Benjamin Rask est un génie de la fiance qui a fait fortune lors du krash boursier de 1929. Marié à une fille d'aristocrate, celle-ci sombre dans la folie... Mais ce roman est trèèès loin de se limiter à cette histoire. Car Trust se compose en réalité de quatre parties, de quatre romans qui finalement n'en forme qu'un. On change de point de vue, de personnages, de noms... A tel point que le lecteur est pris d'un doute. Qui dit la vérité ? Qui ment ? En qui peut-il réellement avoir confiance ? Si le couple reste la clé de voûte de ce récit, l'auteur nous entraîne dans les dédales de la finance et de la solitude.
New-York 1930. Grande dépression. Benjamin Rask est un génie de la fiance qui a fait fortune lors du krash boursier de 1929. Marié à une fille d'aristocrate, celle-ci sombre dans la folie... Mais ce roman est trèèès loin de se limiter à cette histoire. Car Trust se compose en réalité de quatre parties, de quatre romans qui finalement n'en forme qu'un. On change de point de vue, de personnages, de noms... A tel point que le lecteur est pris d'un doute. Qui dit la vérité ? Qui ment ? En qui peut-il réellement avoir confiance ? Si le couple reste la clé de voûte de ce récit, l'auteur nous entraîne dans les dédales de la finance et de la solitude.
fabien b. - 1Decitre Grenoble
5/5
Trust
Exaltant comme un premier baiser quand on ne sait pas comment faire et qu'on se laisse guider par l'autre, qui dans ce cas peut faire ce qu'il veut ou même n'importe quoi. La ronde entre ses mains, la langue entre tes dents, la danse tient du tout de magie . Roublard comme une maîtrise virtuose d'un romancier au top de sa forme, capable de t'embarquer dans les rouages de son histoire avant que tu te sois rendu compte qu'elle avait commencée. Roublard parce que quand tu penses avoir saisi tout l'intérêt du bouquin, il s'avère que son intérêt se porte autre part, mais tout aussi bien. Machiavélique ! Passionnant comme un gros bout de l'histoire US, entre crises économiques et crises bancaires, entre 1800 et des brouettes jusque 1929. Des personnages puisés dans le creuset abrasif de ces années où le progrès progresse, où le système bancaire nel fait qu'à sa tête, où les passions se noient dans le chagrin, les affaires et pour certains les mondanités. Je lui trouve des accents balzaciens à ce Trust, ce roman du pouvoir, de la passion, de l'argent, de l'amour. Du sacrifice, de l'écriture, de la mémoire. Trust est un roman autophage, le récit se nourrit du récit, l'histoire de l'histoire. Tout ça pour dire qu'on n'aura pas dit grand chose de l'histoire du livre, parce ça ça se découvre. Trust, d'Hernan Diaz, est certainement l'un des grands romans américains de cette rentrée 2023, d'une intelligence folle, et c'est publié par les Editions de l'Olivier traduit par Nicolas Richard.
Exaltant comme un premier baiser quand on ne sait pas comment faire et qu'on se laisse guider par l'autre, qui dans ce cas peut faire ce qu'il veut ou même n'importe quoi. La ronde entre ses mains, la langue entre tes dents, la danse tient du tout de magie . Roublard comme une maîtrise virtuose d'un romancier au top de sa forme, capable de t'embarquer dans les rouages de son histoire avant que tu te sois rendu compte qu'elle avait commencée. Roublard parce que quand tu penses avoir saisi tout l'intérêt du bouquin, il s'avère que son intérêt se porte autre part, mais tout aussi bien. Machiavélique ! Passionnant comme un gros bout de l'histoire US, entre crises économiques et crises bancaires, entre 1800 et des brouettes jusque 1929. Des personnages puisés dans le creuset abrasif de ces années où le progrès progresse, où le système bancaire nel fait qu'à sa tête, où les passions se noient dans le chagrin, les affaires et pour certains les mondanités. Je lui trouve des accents balzaciens à ce Trust, ce roman du pouvoir, de la passion, de l'argent, de l'amour. Du sacrifice, de l'écriture, de la mémoire. Trust est un roman autophage, le récit se nourrit du récit, l'histoire de l'histoire. Tout ça pour dire qu'on n'aura pas dit grand chose de l'histoire du livre, parce ça ça se découvre. Trust, d'Hernan Diaz, est certainement l'un des grands romans américains de cette rentrée 2023, d'une intelligence folle, et c'est publié par les Editions de l'Olivier traduit par Nicolas Richard.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Formidable invitation à la réflexion et à l’esprit critique
« L’argent est fiction ». Pas seulement en tant que convention basée sur la confiance, mais aussi parce qu’il donne à ceux qui le détiennent le pouvoir de « tordre la réalité autour [d’eux] ». Dans ce second roman virtuosement construit qui lui a valu le prestigieux prix Pulitzer, l’auteur américano-argentin Hernan Diaz se joue des mirages de l’argent, dénonçant ses mensonges hypnotiques – « Trust » : aie confiance, susurrait le serpent Kaa à Mowgli – et la mystification du Rêve américain. Nous sommes à Wall Street dans les années 1920, avec pour toile de fond la croissance et l’insouciance des Années folles, leur folie spéculative et, finalement, le krach boursier de 1929. Méprisant l’industrie et le négoce pour leur préférer la finance, la magie des chiffres et la fascination de l’argent, Benjamin Rask investit en bourse l’intégralité de l’immense fortune bâtie dans le tabac par les précédentes générations de sa famille. Son habileté est telle qu’il réussit même à profiter du krach pour s’enrichir encore, laissant son épouse Helen jouer les bonnes fées à travers ses oeuvres de bienfaisance et son mécénat pour la musique. Mais, gravement malade, Helen meurt dans un établissement de soins en Suisse. Cette histoire, Hernan Diaz va nous la raconter quatre fois, en quatre parties au style très différent présentant chacune la version de quatre personnages. La première prend la forme d’un roman à clés écrit peu après la mort d’Helen et dans la tradition de l’époque par un certain Harold Vanner. L’écrivain a-t-il, à des fins romanesques, pris des libertés avec la réalité ? Toujours est-il que son ouvrage diverge sensiblement de la version présentée ensuite, un manuscrit encore en chantier intitulé « Ma vie » et rédigé à la première personne, non sans froide infatuation, par le grand financier lui-même, de son vrai nom Andrew Bevel. Il faut attendre la troisième partie pour comprendre que cette ébauche de texte a en réalité été écrite sur commande par Ida Bartenza, alors une jeune femme, qui revient de nos jours sur la genèse de cette biographie et sur ses questionnements quant au vrai visage des Bevel. Devenue écrivain à succès, elle mène l’enquête. Sa découverte du journal oublié et quasi illisible de Mildred Bevel nous livre un ultime point de vue, elliptique et frappé au coin de la maladie, mais qui renverse pourtant l’échafaudage du récit en le faisant apparaître sous un prisme totalement nouveau. Ces quatre narrations à la fiabilité d’évidence discutable laissent entrevoir les processus de mystification à l’oeuvre, non pas seulement dans la constitution des mémoires individuelles, pleines d’approximations et de partis pris, mais aussi à l’échelle de la mémoire collective, celle qui enregistre le sens de l’Histoire. Critique de l’histoire des Etats-Unis, d’une finance déconnectée de la réalité économique, d’un dieu argent qui a trouvé « sa ville sainte » à Manhattan et sa religion dans le Rêve américain, cet ouvrage protéiforme qui multiplie les narrateurs et les points de vue, métamorphosant chaque fois son style, est riche de plus d’un niveau de lecture. C’est aussi un roman féministe, qui restitue aux femmes ce que l’histoire et la littérature leur a volé en ne les représentant longtemps que dans leurs rôles assignés : épouses, secrétaires, victimes, mais surtout pas magnats de la finance. Enfin, l’on pourra encore y voir une formidable réflexion sur la puissance de la fiction : « Rendez-vous compte. Les événements imaginaires de cette fiction ont une présence plus forte dans la réalité que les faits avérés de ma vie », s’exclame un des personnages. Audacieux dans sa construction sans jamais perdre en limpidité, remarquable dans sa capacité à métamorphoser son style au gré des narrateurs, Trust est un roman aussi riche que passionnant, en tous les cas une formidable invitation à la réflexion et à l’esprit critique - dispositions plus que jamais vitales dans un monde où fiction et virtuel n’ont pas fini de jouer à paraître plus vrais que la réalité.
« L’argent est fiction ». Pas seulement en tant que convention basée sur la confiance, mais aussi parce qu’il donne à ceux qui le détiennent le pouvoir de « tordre la réalité autour [d’eux] ». Dans ce second roman virtuosement construit qui lui a valu le prestigieux prix Pulitzer, l’auteur américano-argentin Hernan Diaz se joue des mirages de l’argent, dénonçant ses mensonges hypnotiques – « Trust » : aie confiance, susurrait le serpent Kaa à Mowgli – et la mystification du Rêve américain. Nous sommes à Wall Street dans les années 1920, avec pour toile de fond la croissance et l’insouciance des Années folles, leur folie spéculative et, finalement, le krach boursier de 1929. Méprisant l’industrie et le négoce pour leur préférer la finance, la magie des chiffres et la fascination de l’argent, Benjamin Rask investit en bourse l’intégralité de l’immense fortune bâtie dans le tabac par les précédentes générations de sa famille. Son habileté est telle qu’il réussit même à profiter du krach pour s’enrichir encore, laissant son épouse Helen jouer les bonnes fées à travers ses oeuvres de bienfaisance et son mécénat pour la musique. Mais, gravement malade, Helen meurt dans un établissement de soins en Suisse. Cette histoire, Hernan Diaz va nous la raconter quatre fois, en quatre parties au style très différent présentant chacune la version de quatre personnages. La première prend la forme d’un roman à clés écrit peu après la mort d’Helen et dans la tradition de l’époque par un certain Harold Vanner. L’écrivain a-t-il, à des fins romanesques, pris des libertés avec la réalité ? Toujours est-il que son ouvrage diverge sensiblement de la version présentée ensuite, un manuscrit encore en chantier intitulé « Ma vie » et rédigé à la première personne, non sans froide infatuation, par le grand financier lui-même, de son vrai nom Andrew Bevel. Il faut attendre la troisième partie pour comprendre que cette ébauche de texte a en réalité été écrite sur commande par Ida Bartenza, alors une jeune femme, qui revient de nos jours sur la genèse de cette biographie et sur ses questionnements quant au vrai visage des Bevel. Devenue écrivain à succès, elle mène l’enquête. Sa découverte du journal oublié et quasi illisible de Mildred Bevel nous livre un ultime point de vue, elliptique et frappé au coin de la maladie, mais qui renverse pourtant l’échafaudage du récit en le faisant apparaître sous un prisme totalement nouveau. Ces quatre narrations à la fiabilité d’évidence discutable laissent entrevoir les processus de mystification à l’oeuvre, non pas seulement dans la constitution des mémoires individuelles, pleines d’approximations et de partis pris, mais aussi à l’échelle de la mémoire collective, celle qui enregistre le sens de l’Histoire. Critique de l’histoire des Etats-Unis, d’une finance déconnectée de la réalité économique, d’un dieu argent qui a trouvé « sa ville sainte » à Manhattan et sa religion dans le Rêve américain, cet ouvrage protéiforme qui multiplie les narrateurs et les points de vue, métamorphosant chaque fois son style, est riche de plus d’un niveau de lecture. C’est aussi un roman féministe, qui restitue aux femmes ce que l’histoire et la littérature leur a volé en ne les représentant longtemps que dans leurs rôles assignés : épouses, secrétaires, victimes, mais surtout pas magnats de la finance. Enfin, l’on pourra encore y voir une formidable réflexion sur la puissance de la fiction : « Rendez-vous compte. Les événements imaginaires de cette fiction ont une présence plus forte dans la réalité que les faits avérés de ma vie », s’exclame un des personnages. Audacieux dans sa construction sans jamais perdre en limpidité, remarquable dans sa capacité à métamorphoser son style au gré des narrateurs, Trust est un roman aussi riche que passionnant, en tous les cas une formidable invitation à la réflexion et à l’esprit critique - dispositions plus que jamais vitales dans un monde où fiction et virtuel n’ont pas fini de jouer à paraître plus vrais que la réalité.
Facettes féminines
Livre aux multiples strates, chambre d'échos, Trust reste pourtant limpide, d'une grande fluidité malgré son propos métafictionnel qui régit délicatement sa mécanique, en filigrane. Le personnage féminin jouant le rôle de clef de voûte reste secret, dévoilé par l'encre' puis à nouveau masqué par les mots quelques lignes plus loin (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/08/22/trust-hernan-diaz/)
Livre aux multiples strates, chambre d'échos, Trust reste pourtant limpide, d'une grande fluidité malgré son propos métafictionnel qui régit délicatement sa mécanique, en filigrane. Le personnage féminin jouant le rôle de clef de voûte reste secret, dévoilé par l'encre' puis à nouveau masqué par les mots quelques lignes plus loin (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/08/22/trust-hernan-diaz/)
Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz
E-book
11,99 €
Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz
Grand Format
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Au loin
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Trust
Hernán Diaz
Grand Format
15,40 €
Trust
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4.5/5
Hernán Diaz
Poche
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Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz
Grand Format
12,92 €
Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz, Alexandre Cardin, Anais Gabu, Pascal Germain, Patricia Thibault
Audiobook
21,99 €
Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz
E-book
9,99 €
Trust
5/5
4.5/5
Hernán Diaz
E-book
9,99 €
Au loin
Hernán Diaz
Grand Format
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Trust
Hernán Diaz
Grand Format
13,90 €
Trust
Hernán Diaz
Grand Format
21,40 €