Trois adolescents d'autrefois. Rodrigue (Le Cid), Agnès (L'Ecole des femmes) et Hippolyte (Phèdre)

Par : Patrick Dandrey
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  • Nombre de pages204
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.36 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,0 cm × 1,2 cm
  • ISBN978-2-7453-5742-7
  • EAN9782745357427
  • Date de parution27/09/2021
  • CollectionEssais
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Peut-être parce qu'on s'est accoutumé à les voir incarnés à la scène par des comédiens plus âgés que leurs rôles, Rodrigue, Agnès et Hippolyte, héros de trois chefs-d'oeuvre parmi les plus vivants et les plus puissants du théâtre français, se caractérisent par un trait commun qu'on a trop oublié : ce sont des adolescents. Soumis à des figures adultes dont ils subissent les injonctions contradictoires et les passions mal maîtrisées, ils sortent de l'enfance assujettie et prétendent à une reconnaissance comme sujets de plein droit, comme sujets adultes : cette transition, c'est ce que nous nommons adolescence.
Mais au XVIIe siècle l'adolescence ne constitue pas une tranche de vie identifiée et autonome : on y entre et on en sort par phases décousues, par "tuilage". L'oeuvre dramatique aurait-elle donc pour tâche de combler ce vide, de dire cette béance, de revendiquer cette reconnaissance ? En relisant dans cette optique inédite ces trois pièces, on les redécouvre : toujours neuves et étonnamment méconnues.
Peut-être parce qu'on s'est accoutumé à les voir incarnés à la scène par des comédiens plus âgés que leurs rôles, Rodrigue, Agnès et Hippolyte, héros de trois chefs-d'oeuvre parmi les plus vivants et les plus puissants du théâtre français, se caractérisent par un trait commun qu'on a trop oublié : ce sont des adolescents. Soumis à des figures adultes dont ils subissent les injonctions contradictoires et les passions mal maîtrisées, ils sortent de l'enfance assujettie et prétendent à une reconnaissance comme sujets de plein droit, comme sujets adultes : cette transition, c'est ce que nous nommons adolescence.
Mais au XVIIe siècle l'adolescence ne constitue pas une tranche de vie identifiée et autonome : on y entre et on en sort par phases décousues, par "tuilage". L'oeuvre dramatique aurait-elle donc pour tâche de combler ce vide, de dire cette béance, de revendiquer cette reconnaissance ? En relisant dans cette optique inédite ces trois pièces, on les redécouvre : toujours neuves et étonnamment méconnues.