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Traverser les forêts

Par : Caroline Hinault
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  • Nombre de pages224
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.14 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN978-2-253-25311-2
  • EAN9782253253112
  • Date de parution17/09/2025
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Trois femmes, et une forêt. La dernière forêt primaire d'Europe, aux confins de la Pologne. Un sanctuaire sauvage peuplé d'une grande faune disparue ailleurs. C'est là que vit Véra, journaliste biélorusse exilée depuis le printemps au milieu des arbres et des bêtes. C'est aussi là qu'est revenue s'installer Nina, avec son fils, après avoir rêvé que sa beauté lui ouvrirait les portes de l'Occident.
C'est là, enfin, dans cette " zone rouge " où patrouillent désormais les militaires, qu'Alma tente de franchir la frontière. Sans qu'elles le sachent, leurs destins vont s'entremêler. Elles y exploreront chacune une part de nos peurs et de nos désirs les plus profonds. Révélée par Solak, couronné de plusieurs prix littéraires, Caroline Hinault signe ici, sur les traces de la Divine Comédie, un roman inspiré d'événements ayant eu lieu à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie à l'automne 2021, et révélant la façon dont le langage cherche à se faire contre-frontière poétique.
Ce livre, chant venu des profondeurs, fait écho aux mondes qui nous habitent. La forêt y est un paysage intérieur, à la fois inquiétant et reposant. Eric Libiot, Lire magazine. Cette forêt est un paradis éventré. La traverser expose à l'enchantement comme à la descente aux enfers. Le lecteur y est subtilement accompagné par les mots de Dante, et propulsé par une écriture luxuriante et escarpée, d'une beauté cinglante.
Marine Landrot, Télérama. Prix Bretagne 2024.
Trois femmes, et une forêt. La dernière forêt primaire d'Europe, aux confins de la Pologne. Un sanctuaire sauvage peuplé d'une grande faune disparue ailleurs. C'est là que vit Véra, journaliste biélorusse exilée depuis le printemps au milieu des arbres et des bêtes. C'est aussi là qu'est revenue s'installer Nina, avec son fils, après avoir rêvé que sa beauté lui ouvrirait les portes de l'Occident.
C'est là, enfin, dans cette " zone rouge " où patrouillent désormais les militaires, qu'Alma tente de franchir la frontière. Sans qu'elles le sachent, leurs destins vont s'entremêler. Elles y exploreront chacune une part de nos peurs et de nos désirs les plus profonds. Révélée par Solak, couronné de plusieurs prix littéraires, Caroline Hinault signe ici, sur les traces de la Divine Comédie, un roman inspiré d'événements ayant eu lieu à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie à l'automne 2021, et révélant la façon dont le langage cherche à se faire contre-frontière poétique.
Ce livre, chant venu des profondeurs, fait écho aux mondes qui nous habitent. La forêt y est un paysage intérieur, à la fois inquiétant et reposant. Eric Libiot, Lire magazine. Cette forêt est un paradis éventré. La traverser expose à l'enchantement comme à la descente aux enfers. Le lecteur y est subtilement accompagné par les mots de Dante, et propulsé par une écriture luxuriante et escarpée, d'une beauté cinglante.
Marine Landrot, Télérama. Prix Bretagne 2024.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Plongée dans l’enfer de Białowieża…
Après son formidable et multi-récompensé premier roman Solak qui livrait à eux-mêmes une poignée de fauves humains en pleine étendue arctique, Caroline Hinault continue son exploration des confins de la civilisation, cette fois au plus profond et inhospitalier de la dernière grande forêt primaire d’Europe, là où, entre Pologne et Biélorussie, la chasse aux migrants menée par le gouvernement de Varsovie tranche implacablement avec l’hospitalité qu’il accorde par ailleurs aux réfugiés ukrainiens. Plongée dans l’enfer de Białowieża… Impénétrable, marécageuse et sauvage, soumise à un climat dur et froid aux interminables hivers, la forêt de Białowieża est un paradis pour la faune et la flore qui s’y épanouissent loin de toute influence humaine. Loups, ours, chevaux et bisons s’y heurtent pourtant en son beau milieu à un long et infranchissable mur de béton, acier et barbelés, édifié le long de la frontière polono-biélorusse. La Pologne qui entend barrer le passage aux migrants affluant du Moyen-Orient et d’Afrique a fait de la région une zone de non-droit, décrétant un état d’urgence qui lui permet d’écarter journalistes, ONG humanitaires et organisations internationales. Elle y pratique une traque aux migrants et aux militants qui tentent de leur venir en aide. Nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils ne sont pas refoulés, errent jusqu’à la mort dans cet enfer désormais tristement semé de vestiges humains. C’est en pensant à la Divine Comédie de Dante, dont les cercles entre Enfer et Paradis viennent se mêler au roman, que Caroline Hinault entrecroise dans ce labyrinthe forestier, autant éden que géhenne, le destin de trois femmes. La jeune Alma qui fuit la Syrie avec son frère vient buter sur le mur qui menace de mettre fin à leur épuisant voyage en les jetant, soit dans les bras des patrouilles, soit dans ceux, mortels, du froid et de la faim. Nina, descendue des rêves d’Occident que sa beauté semblait lui promettre, est revenue habiter cette région désormais « zone rouge », quadrillée par les militaires. Enfin, Véra, journaliste biélorusse en butte à la dictature de son pays, entend faire ici une pause solitaire, le temps d’une saison, pour « mettre à distance la saleté du monde » et écrire. « Quoi d’autre que le taillage des mots pour tenter d’habiller ou déshabiller le réel et parvenir à tracer en soi une poéthique de la contre-horreur ? » « Ecrire et lire me semblent de plus en plus un exercice de couture sociale, une contre-frontière nécessaire, qui relie en silence les êtres vivants. Lire et écrire, c’est finalement imiter ce que font les arbres depuis toujours : synthétiser les particules du monde pour les transmuer en oxygène. » Armée du style direct et des images percutantes qui lui permettent si bien de nous prendre aux tripes, l’auteur nous électrise d’une narration hantée par les grandes préoccupations de notre siècle, alors que politiques et enjeux écologiques se heurtent de plus en plus sur le front de crises environnementales et migratoires. Embrassant l’ensemble de la problématique au travers de trois figures, une migrante, un témoin local et un regard extérieur, sa peinture à la fois réaliste et poétique nous étreint de son extrême intensité pour finalement trouver l’espoir entre nature writing, célébration des pouvoirs de contre-feu de la littérature et étincelles d’humanité subsistant même sous la plus épaisse couche de cendres. Sans reproduire tout à fait le choc de son hypnotisant Solak, Caroline Hinault n’en réussit que mieux à nous étreindre le coeur avec ce second roman aussi addictif qu’impactant.
Après son formidable et multi-récompensé premier roman Solak qui livrait à eux-mêmes une poignée de fauves humains en pleine étendue arctique, Caroline Hinault continue son exploration des confins de la civilisation, cette fois au plus profond et inhospitalier de la dernière grande forêt primaire d’Europe, là où, entre Pologne et Biélorussie, la chasse aux migrants menée par le gouvernement de Varsovie tranche implacablement avec l’hospitalité qu’il accorde par ailleurs aux réfugiés ukrainiens. Plongée dans l’enfer de Białowieża… Impénétrable, marécageuse et sauvage, soumise à un climat dur et froid aux interminables hivers, la forêt de Białowieża est un paradis pour la faune et la flore qui s’y épanouissent loin de toute influence humaine. Loups, ours, chevaux et bisons s’y heurtent pourtant en son beau milieu à un long et infranchissable mur de béton, acier et barbelés, édifié le long de la frontière polono-biélorusse. La Pologne qui entend barrer le passage aux migrants affluant du Moyen-Orient et d’Afrique a fait de la région une zone de non-droit, décrétant un état d’urgence qui lui permet d’écarter journalistes, ONG humanitaires et organisations internationales. Elle y pratique une traque aux migrants et aux militants qui tentent de leur venir en aide. Nombreux sont ceux qui, lorsqu’ils ne sont pas refoulés, errent jusqu’à la mort dans cet enfer désormais tristement semé de vestiges humains. C’est en pensant à la Divine Comédie de Dante, dont les cercles entre Enfer et Paradis viennent se mêler au roman, que Caroline Hinault entrecroise dans ce labyrinthe forestier, autant éden que géhenne, le destin de trois femmes. La jeune Alma qui fuit la Syrie avec son frère vient buter sur le mur qui menace de mettre fin à leur épuisant voyage en les jetant, soit dans les bras des patrouilles, soit dans ceux, mortels, du froid et de la faim. Nina, descendue des rêves d’Occident que sa beauté semblait lui promettre, est revenue habiter cette région désormais « zone rouge », quadrillée par les militaires. Enfin, Véra, journaliste biélorusse en butte à la dictature de son pays, entend faire ici une pause solitaire, le temps d’une saison, pour « mettre à distance la saleté du monde » et écrire. « Quoi d’autre que le taillage des mots pour tenter d’habiller ou déshabiller le réel et parvenir à tracer en soi une poéthique de la contre-horreur ? » « Ecrire et lire me semblent de plus en plus un exercice de couture sociale, une contre-frontière nécessaire, qui relie en silence les êtres vivants. Lire et écrire, c’est finalement imiter ce que font les arbres depuis toujours : synthétiser les particules du monde pour les transmuer en oxygène. » Armée du style direct et des images percutantes qui lui permettent si bien de nous prendre aux tripes, l’auteur nous électrise d’une narration hantée par les grandes préoccupations de notre siècle, alors que politiques et enjeux écologiques se heurtent de plus en plus sur le front de crises environnementales et migratoires. Embrassant l’ensemble de la problématique au travers de trois figures, une migrante, un témoin local et un regard extérieur, sa peinture à la fois réaliste et poétique nous étreint de son extrême intensité pour finalement trouver l’espoir entre nature writing, célébration des pouvoirs de contre-feu de la littérature et étincelles d’humanité subsistant même sous la plus épaisse couche de cendres. Sans reproduire tout à fait le choc de son hypnotisant Solak, Caroline Hinault n’en réussit que mieux à nous étreindre le coeur avec ce second roman aussi addictif qu’impactant.
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