Transgresser la loi. Entre illégalismes et arrangements, de Kinshasa à Bruxelles en passant par Tunis

Par : Mohamed Nachi
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  • Nombre de pages348
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.548 kg
  • Dimensions16,6 cm × 23,1 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-38519-103-0
  • EAN9782385191030
  • Date de parution15/01/2025
  • CollectionCritiques éducatives
  • ÉditeurLe Bord de l'eau

Résumé

Qui contourne la loi et pourquoi ? - Comment analyser ces contournements avec le légal ? En mobilisant la notion foucaldienne d'illégalismes en lien avec la question de la transgression et du contournement de la loi et des normes, ainsi que des pratiques d'arrangement, les auteurs nous offrent un panorama actualisé "du jeu avec la loi" . Il apparaît que les pratiques illégales et les arrangements sont parfois l'expression d'une forme de dissidence vis-à-vis de l'autorité de l'Etat, de la société officielle et des institutions qui prétendent l'incarner.
Ces pratiques constituent pour les "acteurs faibles" , les "sans-parts" (Rancière) des manières de faire-avec combinant des formes de négociation, de mobilisation et de "résistance" (Scott). Peut-on, dès lors, considérer certaines formes d'illégalisme et d'arrangement comme des "arts de faire" ou des "ruses subtiles" (de Certeau) et des pratiques légitimes de "résistance" (Scott) ? Comment peut-on considérer la "justesse" de telles pratiques : relèvent-elles d'une "économie morale" des pauvres (Thompson), d'une "pathologie du social" (Honneth) ou encore d'une dérive des conduites anomiques liée à la situation de crise et au "désordre" (Balandier) que traversent nos sociétés ?
Qui contourne la loi et pourquoi ? - Comment analyser ces contournements avec le légal ? En mobilisant la notion foucaldienne d'illégalismes en lien avec la question de la transgression et du contournement de la loi et des normes, ainsi que des pratiques d'arrangement, les auteurs nous offrent un panorama actualisé "du jeu avec la loi" . Il apparaît que les pratiques illégales et les arrangements sont parfois l'expression d'une forme de dissidence vis-à-vis de l'autorité de l'Etat, de la société officielle et des institutions qui prétendent l'incarner.
Ces pratiques constituent pour les "acteurs faibles" , les "sans-parts" (Rancière) des manières de faire-avec combinant des formes de négociation, de mobilisation et de "résistance" (Scott). Peut-on, dès lors, considérer certaines formes d'illégalisme et d'arrangement comme des "arts de faire" ou des "ruses subtiles" (de Certeau) et des pratiques légitimes de "résistance" (Scott) ? Comment peut-on considérer la "justesse" de telles pratiques : relèvent-elles d'une "économie morale" des pauvres (Thompson), d'une "pathologie du social" (Honneth) ou encore d'une dérive des conduites anomiques liée à la situation de crise et au "désordre" (Balandier) que traversent nos sociétés ?