Traité de relations internationales. Tome 1, Les théories géopolitiques

Par : Gérard Dussouy
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  • Nombre de pages363
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.445 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,6 cm
  • ISBN2-296-01183-7
  • EAN9782296011830
  • Date de parution01/07/2006
  • CollectionPouvoirs comparés
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce traité marque une date intellectuelle pour l'analyse des relations internationales en France. A partir de textes jusqu'ici négligés, l'auteur dresse un historique des théories de la "géopolitique" mondiale, c'est-à-dire des représentations de l'espace par les démocraties (Grande-Bretagne, USA, France, Allemagne, Italie...), les dictatures (Allemagne nazie), les régimes contemporains autoritaires (Russie, Chine, monde musulman) ou émergents (Inde, Brésil, Turquie, Chili...).
On découvre qu'au-delà de ses versions explicites ou implicites, la géopolitique détermine les politiques étrangères et les systèmes d'alliances des Etats. Parties d'Angleterre, les conceptions fondatrices de Sir Halford J. Mackinder (que ce dernier a fait évoluer) ont été adaptées, non sans critiques et révisions, par les dirigeants, les états-majors militaires, les managers, les conseillers, les universitaires...
de tous les pays. Pourrait-on comprendre la stratégie planétaire des USA, par exemple, sans faire référence à l'influence de Mahan, de Brzezinski, ou, plus récemment, du "néomahanisme cosmique" ? Ce travail novateur illustre brillamment la nouvelle Ecole de relations internationales de l'Université Montesquieu de Bordeaux, interdisciplinaire et pluraliste. Il éclaire aussi, en creux, les limites d'une science politique française tétanisée par "le 11 septembre" 2001.
Peut-on comprendre la complexité du monde en usant de concepts qui dissimulent la réalité de la puissance, ou en entonnant des antiennes iréniques, idéologiquement connotées, qui ignorent la géopolitique ? Peut-on encore laisser croire que les relations internationales relèvent seulement de catégories juridiques, philosophiques ou micro-sociologiques ? Deux autres tomes suivront : le second sera consacré aux théories des relations interétatiques, le troisième, aux théories de la mondialisation.
Ce traité marque une date intellectuelle pour l'analyse des relations internationales en France. A partir de textes jusqu'ici négligés, l'auteur dresse un historique des théories de la "géopolitique" mondiale, c'est-à-dire des représentations de l'espace par les démocraties (Grande-Bretagne, USA, France, Allemagne, Italie...), les dictatures (Allemagne nazie), les régimes contemporains autoritaires (Russie, Chine, monde musulman) ou émergents (Inde, Brésil, Turquie, Chili...).
On découvre qu'au-delà de ses versions explicites ou implicites, la géopolitique détermine les politiques étrangères et les systèmes d'alliances des Etats. Parties d'Angleterre, les conceptions fondatrices de Sir Halford J. Mackinder (que ce dernier a fait évoluer) ont été adaptées, non sans critiques et révisions, par les dirigeants, les états-majors militaires, les managers, les conseillers, les universitaires...
de tous les pays. Pourrait-on comprendre la stratégie planétaire des USA, par exemple, sans faire référence à l'influence de Mahan, de Brzezinski, ou, plus récemment, du "néomahanisme cosmique" ? Ce travail novateur illustre brillamment la nouvelle Ecole de relations internationales de l'Université Montesquieu de Bordeaux, interdisciplinaire et pluraliste. Il éclaire aussi, en creux, les limites d'une science politique française tétanisée par "le 11 septembre" 2001.
Peut-on comprendre la complexité du monde en usant de concepts qui dissimulent la réalité de la puissance, ou en entonnant des antiennes iréniques, idéologiquement connotées, qui ignorent la géopolitique ? Peut-on encore laisser croire que les relations internationales relèvent seulement de catégories juridiques, philosophiques ou micro-sociologiques ? Deux autres tomes suivront : le second sera consacré aux théories des relations interétatiques, le troisième, aux théories de la mondialisation.