Traduire et adapter à la Renaissance. Actes de la journée d'étude organisée par l'Ecole nationale des chartes et le Centre de recherche sur l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles (Paris, 11 avril 1996)

Par : Dominique de Courcelles
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  • Nombre de pages142
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.236 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,7 cm × 0,8 cm
  • ISBN2-900791-26-X
  • EAN9782900791264
  • Date de parution01/04/1998
  • CollectionEtudes et Rencontres
  • ÉditeurEcole Nationale Des Chartes

Résumé

Le mouvement de diffusion et de circulation des textes a donné lieu, pendant les XVe et XVIe siècles, à un élan sans précédent de traduction et d'adaptation : les oeuvres antiques récupérées sont sujettes à de multiples modes d'appropriation, et celles des modernes, en un temps d'essor des idiomes nationaux, cherchent leur voie entre les marchés géographiquement circonscrits de l'édition vernaculaire et une circulation internationale qui ne saurait faire l'économie du latin.
Les actes de la journée d'étude Traduire et adapter d la Renaissance, tenue dans le cadre du cycle annuel "Textes littéraires et sociétés, XVe-XVIIIe siècle", explorent le destin des textes à travers les avatars auxquels les soumettent l'humaniste, le traducteur, le disciple, l'éditeur, le plagiaire et le public ; au-delà, ils mettent en relief la réflexion qui se fait jour à la Renaissance sur les rapports de la langue et du texte, d'un objet et d'un instrument, qu'il s'agit de perfectionner sans cesse : la traduction n'est pas seulement le lieu où l'on s'approprie le savoir d'autrui mais aussi la palestre où la langue, par la confrontation, s'étoffe et s'assouplit.
Le mouvement de diffusion et de circulation des textes a donné lieu, pendant les XVe et XVIe siècles, à un élan sans précédent de traduction et d'adaptation : les oeuvres antiques récupérées sont sujettes à de multiples modes d'appropriation, et celles des modernes, en un temps d'essor des idiomes nationaux, cherchent leur voie entre les marchés géographiquement circonscrits de l'édition vernaculaire et une circulation internationale qui ne saurait faire l'économie du latin.
Les actes de la journée d'étude Traduire et adapter d la Renaissance, tenue dans le cadre du cycle annuel "Textes littéraires et sociétés, XVe-XVIIIe siècle", explorent le destin des textes à travers les avatars auxquels les soumettent l'humaniste, le traducteur, le disciple, l'éditeur, le plagiaire et le public ; au-delà, ils mettent en relief la réflexion qui se fait jour à la Renaissance sur les rapports de la langue et du texte, d'un objet et d'un instrument, qu'il s'agit de perfectionner sans cesse : la traduction n'est pas seulement le lieu où l'on s'approprie le savoir d'autrui mais aussi la palestre où la langue, par la confrontation, s'étoffe et s'assouplit.