Tout ce que je suis

Par : Anna Funder
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  • Nombre de pages504
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.323 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 3,2 cm
  • ISBN978-2-264-06236-9
  • EAN9782264062369
  • Date de parution02/01/2015
  • Collection10/18
  • Éditeur10/18
  • TraducteurJulie Marcot
  • TraducteurCaroline Mathieu

Résumé

Le magnifique portrait de Ruth, jeune photographe mariée à Hans, dont la vie bascule avec l'avènement d'Hitler : la résistance, la persécution, puis l'exil à Londres, d'où ils tentent d'aider ceux qui sont restés en Allemagne. Berlin, 1933, leur vie bascule. Militants anti-nazis, persécutés, exilés, la photographe Ruth Becker, son mari Hans, l'écrivain socialiste Ernst Toller et son amante, l'ardente Dora, tentent depuis Londres d'alerter le monde sur la menace hitlérienne - en vain.
Leur fraternité vacille, Dora est assassinée. Soixante-dix ans après, exhumant les Mémoires d'Ernst, Ruth se souvient... Inspiré d'une histoire vraie, ce magnifique roman d'amour et d'espionnage tisse les destinées tragiques de ces héros de l'ombre dans un hommage virtuose. " Anna Funder offre à chacun de ces témoins que nul ne voulut entendre une voix singulière, qui porte loin. " Télérama Traduit de l'anglais (Australie) par Julie Marcot et Catherine Mathieu
Le magnifique portrait de Ruth, jeune photographe mariée à Hans, dont la vie bascule avec l'avènement d'Hitler : la résistance, la persécution, puis l'exil à Londres, d'où ils tentent d'aider ceux qui sont restés en Allemagne. Berlin, 1933, leur vie bascule. Militants anti-nazis, persécutés, exilés, la photographe Ruth Becker, son mari Hans, l'écrivain socialiste Ernst Toller et son amante, l'ardente Dora, tentent depuis Londres d'alerter le monde sur la menace hitlérienne - en vain.
Leur fraternité vacille, Dora est assassinée. Soixante-dix ans après, exhumant les Mémoires d'Ernst, Ruth se souvient... Inspiré d'une histoire vraie, ce magnifique roman d'amour et d'espionnage tisse les destinées tragiques de ces héros de l'ombre dans un hommage virtuose. " Anna Funder offre à chacun de ces témoins que nul ne voulut entendre une voix singulière, qui porte loin. " Télérama Traduit de l'anglais (Australie) par Julie Marcot et Catherine Mathieu

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 6 notes dont 3 avis lecteurs
A oublier
Ce roman a pour lui son sujet original: les allemands qui ont senti venir le danger et n'ont pas voulu rester les bras ballants, quitte à fuir leur pays. Mais pour moi, c'est presque tout ce qui le rend attirant car il a un défaut majeur, il lui manque une âme et des personnages attachants. Je n'ai pas réussi à compatir aux malheurs de ces quatre allemands, sauf peut-être à Ruth lorsqu'elle arrive à un moment crucial de sa vie qui est un peu la chute de ce roman. Je n'ai pas été convaincue par l'écriture, sans originalité même si deux ou trois phrases m'ont plu: Elles n'y sont pour rien, les épouses qui arrivent après, si nous ne les aimons pas comme celles que nous avons aimées avant. Le problème avec la vie, c'est qu'on ne peut la mener qu'aveuglément, dans une seule direction. La mémoire, elle, suit son propre cours: elle pioche des bribes ça et là et essaie de les assembler. Historiquement, j'ai été aussi un peu déçue. J'ai aimé que l'auteure rappelle qu'en juillet 1934, deux cent nazis avaient été abattus parce qu'ils refusaient ce qu'Hitler avait en tête pour les années à venir mais j'aurais aimé des développements.
Ce roman a pour lui son sujet original: les allemands qui ont senti venir le danger et n'ont pas voulu rester les bras ballants, quitte à fuir leur pays. Mais pour moi, c'est presque tout ce qui le rend attirant car il a un défaut majeur, il lui manque une âme et des personnages attachants. Je n'ai pas réussi à compatir aux malheurs de ces quatre allemands, sauf peut-être à Ruth lorsqu'elle arrive à un moment crucial de sa vie qui est un peu la chute de ce roman. Je n'ai pas été convaincue par l'écriture, sans originalité même si deux ou trois phrases m'ont plu: Elles n'y sont pour rien, les épouses qui arrivent après, si nous ne les aimons pas comme celles que nous avons aimées avant. Le problème avec la vie, c'est qu'on ne peut la mener qu'aveuglément, dans une seule direction. La mémoire, elle, suit son propre cours: elle pioche des bribes ça et là et essaie de les assembler. Historiquement, j'ai été aussi un peu déçue. J'ai aimé que l'auteure rappelle qu'en juillet 1934, deux cent nazis avaient été abattus parce qu'ils refusaient ce qu'Hitler avait en tête pour les années à venir mais j'aurais aimé des développements.
Histoire, amour et politique
Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils rêvaient pour leur pays de paix, de solidarité, de liberté, d'égalité. "Ils", ce sont Ruth, Dora, Hans et Ernst, une bande d'amis, journalistes ou auteurs, photographes ou étudiants. Et leur pays, c'est l'Allemagne, une nation exsangue après la défaite de 14-18 mais où tout est à faire pour un monde meilleur. Adhérents du Parti des travailleurs socialistes, ils luttent pour ne plus jamais être soldat et devoir se battre dans les tranchées, pour que les femmes soient les égales de des hommes, pour que les ouvriers puissent vivre décemment. L'arrivée d'Hitler au pouvoir brise leur élan. Elu démocratiquement, le führer ne tarde pas à s'emparer des pleins pouvoirs et à instaurer la terreur. Les opposants au régimes sont abattus, envoyés dans les premiers camps de concentration ou déchus de leur nationalité et contraints à l'exil. Ruth, Dora, Hans et Ernst arrivent ainsi à Londres où, malgré l'interdiction faite par le gouvernement , ils s'organisent pour dénoncer le régime nazi et ouvrir les yeux des démocraties européennes sur les velléités guerrières du nouveau chef d'état. Mais l'Allemagne ne tolère aucune critique. Les dissidents sont menacés, enlevés, tués, même en territoire étranger. C'est au prix fort qu'ils paient leurs convictions et leurs engagements. Quelques soixante-dix ans plus tard, Ruth, professeure de littérature à la retraite, reçoit, en Australie, son pays d'adoption, un colis contenant les derniers écrits d'Ernst, un récit de ces évènements rédigés dans une chambre d'hôtel new-yorkaise, juste avant la deuxième guerre mondiale. Au fil de sa lecture, Ruth se souvient...de sa jeunesse, de son amour pour Hans, de sa cousine Dora et d'Ernst son éternel amant. Défilent alors la lutte, la politique, les engagements, les amours, les trahisons, les persécutions, tous les amis qui se sont battus en vain contre la montée du nazisme. Intrigues politiques et amoureuses se conjuguent dans cette fiction très réussie, basé sur des faits réels, que l'auteure a entrepris d'écrire après sa rencontre avec Ruth, seule survivante de la bande d'amis idéalistes. Elle a choisi d'entremêler les souvenirs de Ruth, en Australie en 2001 avec ceux d'Ernst Toller, à New-York, en 1939. Le procédé, déstabilisant dans les premières pages, finit par ne plus gêner, à mesure que l'on s'y habitue et que les deux récits se rejoignent. Finalement, on est pris dans cette histoire et on ne la lâche plus jusqu'aux dernières pages. Avec brio, Anna FUNDER revient sur une époque qui a fait l'objet de tant de livres, films et documentaires, qu'on croit la connaitre par coeur, mais elle le fait du point de vue de la résistance allemande dont on parle peu en définitive. Et pourtant, quel courage il fallait pour oser s'opposer aux nazis ! Réfugiés en Grande-Bretagne, en France, en Tchécoslovaquie, ou ailleurs, désormais apatrides, ils vivaient de peu, n'ayant droit à aucune activité professionnelle ou politique. Révoltés par les agissement d'Hitler, inquiets pour leur pays, mais profondément convaincus que le nazisme ne saurait perdurer, ils ont sacrifié jeunesse, amours, famille au service de leur cause. Comment penser à l"avenir quand l'Allemagne prépare la guerre? Comment envisager de fonder une famille alors que le danger rôde, partout, tout le temps ? Jeunesse perdue, avenir incertain, ils se sont brûlés les ailes au feu de l'Histoire. Certains, perdus loin de leur pays, de tout ce qui était leur vie, ont renoncé à leurs idéaux dans l'espoir de redevenir "quelqu'un", ils ont trahi par faiblesse, par peur ou par désespérance. L'histoire bouleversante de Ruth, Hans, Dora et Ernst, de vraies personnes devenues personnages de roman, est rendue merveilleusement dans un récit balayé par le souffle de l'Histoire. Ces destins tragiques, brisés, nous emportent dans un tourbillon d'émotions qui vont de l'admiration à la pitié, en passant par la tristesse et l'effroi. Une belle réussite, portée par une plume sensible, qui a su s'effacer pour laisser la parole à ses héros méconnus. Enrichissant, passionnant, magistral !
Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils rêvaient pour leur pays de paix, de solidarité, de liberté, d'égalité. "Ils", ce sont Ruth, Dora, Hans et Ernst, une bande d'amis, journalistes ou auteurs, photographes ou étudiants. Et leur pays, c'est l'Allemagne, une nation exsangue après la défaite de 14-18 mais où tout est à faire pour un monde meilleur. Adhérents du Parti des travailleurs socialistes, ils luttent pour ne plus jamais être soldat et devoir se battre dans les tranchées, pour que les femmes soient les égales de des hommes, pour que les ouvriers puissent vivre décemment. L'arrivée d'Hitler au pouvoir brise leur élan. Elu démocratiquement, le führer ne tarde pas à s'emparer des pleins pouvoirs et à instaurer la terreur. Les opposants au régimes sont abattus, envoyés dans les premiers camps de concentration ou déchus de leur nationalité et contraints à l'exil. Ruth, Dora, Hans et Ernst arrivent ainsi à Londres où, malgré l'interdiction faite par le gouvernement , ils s'organisent pour dénoncer le régime nazi et ouvrir les yeux des démocraties européennes sur les velléités guerrières du nouveau chef d'état. Mais l'Allemagne ne tolère aucune critique. Les dissidents sont menacés, enlevés, tués, même en territoire étranger. C'est au prix fort qu'ils paient leurs convictions et leurs engagements. Quelques soixante-dix ans plus tard, Ruth, professeure de littérature à la retraite, reçoit, en Australie, son pays d'adoption, un colis contenant les derniers écrits d'Ernst, un récit de ces évènements rédigés dans une chambre d'hôtel new-yorkaise, juste avant la deuxième guerre mondiale. Au fil de sa lecture, Ruth se souvient...de sa jeunesse, de son amour pour Hans, de sa cousine Dora et d'Ernst son éternel amant. Défilent alors la lutte, la politique, les engagements, les amours, les trahisons, les persécutions, tous les amis qui se sont battus en vain contre la montée du nazisme. Intrigues politiques et amoureuses se conjuguent dans cette fiction très réussie, basé sur des faits réels, que l'auteure a entrepris d'écrire après sa rencontre avec Ruth, seule survivante de la bande d'amis idéalistes. Elle a choisi d'entremêler les souvenirs de Ruth, en Australie en 2001 avec ceux d'Ernst Toller, à New-York, en 1939. Le procédé, déstabilisant dans les premières pages, finit par ne plus gêner, à mesure que l'on s'y habitue et que les deux récits se rejoignent. Finalement, on est pris dans cette histoire et on ne la lâche plus jusqu'aux dernières pages. Avec brio, Anna FUNDER revient sur une époque qui a fait l'objet de tant de livres, films et documentaires, qu'on croit la connaitre par coeur, mais elle le fait du point de vue de la résistance allemande dont on parle peu en définitive. Et pourtant, quel courage il fallait pour oser s'opposer aux nazis ! Réfugiés en Grande-Bretagne, en France, en Tchécoslovaquie, ou ailleurs, désormais apatrides, ils vivaient de peu, n'ayant droit à aucune activité professionnelle ou politique. Révoltés par les agissement d'Hitler, inquiets pour leur pays, mais profondément convaincus que le nazisme ne saurait perdurer, ils ont sacrifié jeunesse, amours, famille au service de leur cause. Comment penser à l"avenir quand l'Allemagne prépare la guerre? Comment envisager de fonder une famille alors que le danger rôde, partout, tout le temps ? Jeunesse perdue, avenir incertain, ils se sont brûlés les ailes au feu de l'Histoire. Certains, perdus loin de leur pays, de tout ce qui était leur vie, ont renoncé à leurs idéaux dans l'espoir de redevenir "quelqu'un", ils ont trahi par faiblesse, par peur ou par désespérance. L'histoire bouleversante de Ruth, Hans, Dora et Ernst, de vraies personnes devenues personnages de roman, est rendue merveilleusement dans un récit balayé par le souffle de l'Histoire. Ces destins tragiques, brisés, nous emportent dans un tourbillon d'émotions qui vont de l'admiration à la pitié, en passant par la tristesse et l'effroi. Une belle réussite, portée par une plume sensible, qui a su s'effacer pour laisser la parole à ses héros méconnus. Enrichissant, passionnant, magistral !
Tout ce que je suis
Partout dans le monde, à chaque fois qu'un homme, qu'un groupe, qu'une idéologie a pris le contrôle d'un état, d'un peuple, pour imposer des dogmes, priver une population de ses libertés ; des voix - parfois seulement quelques voix- ont tenté de se faire entendre pour éveiller les consciences,avec l'espoir d'empêcher un pays tout entier de se retrouver placer sous le joug de quelques despotes souvent proches de la folie. Ce fut le cas de certains Allemands qui ont, avec les maigres moyens dont ils disposaient, essayé d'alerter leurs compatriotes, mais aussi les pays voisins de la montée du nazisme et du danger que tout un peuple, toute une nation, tout un continent encourait. À travers deux voix, celle de Ruth qui préfigure le présent et celle de Ernst Toller qui vient du passé, Anna Funder l'auteur de Tout ce que je suis, évoque de manière passionnante le destin de quatre jeunes berlinois engagés contre la montée du nazisme : celui de Ruth une jeune femme docteur es lettres, de sa cousine Dora une femme passionnée et jusqu'au-boutiste lorsqu'il s'agit de défendre ses opinions, de Ernst Toller le poète mondialement connu figure de proue du socialisme allemand, et de Hans un journaliste engagé qui n'hésite pas à commettre plusieurs pamphlets contre Hitler et consorts. Contraints de quitter l'Allemagne pour protéger leur vie, ces exilés n'auront de cesse de dénoncer, qu'ils soient en France, en Angleterre ou aux États-Unis les exactions commises par le pouvoir en place, quittent à mettre en péril leurs propres vies. Le roman d'Anna Funder à la fois roman historique, d'amour, et d'espionnage est véritablement passionnant. Certes, la construction narrative particulière (une double narration, et donc des temps différents), et une intrigue qui prend son temps pour s'installer peuvent au prime abord dérouter le lecteur. Mais si ce dernier persiste, accepte que l'auteur distille lentement l'essence de la psychologie de ses personnages et les faits historiques auxquels ils vont assister, il est largement récompensé de sa patience. Tout ce que je suis est un livre important en ce qu'il relate un pan de l'histoire peu dévoilé : des Allemands se sont élevés contre la montée du nazisme, certains n'y ont pas survécu. Ce livre participe au devoir de mémoire, mais il évoque aussi de manière magistrale les sentiments qui animaient Dora, Ruth et leurs compagnons: la passion, l'engagement viscéral contre le nazisme, mais aussi l'amour, la trahison et la haine. L'auteur décrit également avec un réalisme surprenant les conditions de vie de ses exilés forcés, leur sentiment de culpabilité permanente engendré par l'impression d'avoir abandonné leurs pays, leur angoisse pour ceux qui n'avaient pas pu ou pas voulu fuir l'Allemagne et leur volonté inextinguible de dénoncer ce qui allait bientôt bouleverser la face du monde. Tout ce que je suis est un roman au dénouement bouleversant, un roman à découvrir ne serait-ce que pour ne jamais oublier...
Partout dans le monde, à chaque fois qu'un homme, qu'un groupe, qu'une idéologie a pris le contrôle d'un état, d'un peuple, pour imposer des dogmes, priver une population de ses libertés ; des voix - parfois seulement quelques voix- ont tenté de se faire entendre pour éveiller les consciences,avec l'espoir d'empêcher un pays tout entier de se retrouver placer sous le joug de quelques despotes souvent proches de la folie. Ce fut le cas de certains Allemands qui ont, avec les maigres moyens dont ils disposaient, essayé d'alerter leurs compatriotes, mais aussi les pays voisins de la montée du nazisme et du danger que tout un peuple, toute une nation, tout un continent encourait. À travers deux voix, celle de Ruth qui préfigure le présent et celle de Ernst Toller qui vient du passé, Anna Funder l'auteur de Tout ce que je suis, évoque de manière passionnante le destin de quatre jeunes berlinois engagés contre la montée du nazisme : celui de Ruth une jeune femme docteur es lettres, de sa cousine Dora une femme passionnée et jusqu'au-boutiste lorsqu'il s'agit de défendre ses opinions, de Ernst Toller le poète mondialement connu figure de proue du socialisme allemand, et de Hans un journaliste engagé qui n'hésite pas à commettre plusieurs pamphlets contre Hitler et consorts. Contraints de quitter l'Allemagne pour protéger leur vie, ces exilés n'auront de cesse de dénoncer, qu'ils soient en France, en Angleterre ou aux États-Unis les exactions commises par le pouvoir en place, quittent à mettre en péril leurs propres vies. Le roman d'Anna Funder à la fois roman historique, d'amour, et d'espionnage est véritablement passionnant. Certes, la construction narrative particulière (une double narration, et donc des temps différents), et une intrigue qui prend son temps pour s'installer peuvent au prime abord dérouter le lecteur. Mais si ce dernier persiste, accepte que l'auteur distille lentement l'essence de la psychologie de ses personnages et les faits historiques auxquels ils vont assister, il est largement récompensé de sa patience. Tout ce que je suis est un livre important en ce qu'il relate un pan de l'histoire peu dévoilé : des Allemands se sont élevés contre la montée du nazisme, certains n'y ont pas survécu. Ce livre participe au devoir de mémoire, mais il évoque aussi de manière magistrale les sentiments qui animaient Dora, Ruth et leurs compagnons: la passion, l'engagement viscéral contre le nazisme, mais aussi l'amour, la trahison et la haine. L'auteur décrit également avec un réalisme surprenant les conditions de vie de ses exilés forcés, leur sentiment de culpabilité permanente engendré par l'impression d'avoir abandonné leurs pays, leur angoisse pour ceux qui n'avaient pas pu ou pas voulu fuir l'Allemagne et leur volonté inextinguible de dénoncer ce qui allait bientôt bouleverser la face du monde. Tout ce que je suis est un roman au dénouement bouleversant, un roman à découvrir ne serait-ce que pour ne jamais oublier...
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