Le narrateur a ce qu’il appelle des « pathologies géographiques » ! Depuis son enfance, il adore les atlas, dort avec un globe terrestre gonflable là où d’autres câlinent des ours, rêve sur les noms comme Ouzbékistan ou Tananarive. C’est dire que son premier passeport, obtenu dès ses dix-huit ans, est pour lui le sésame le plus précieux qui soit. Visiter chacun des deux cent et quelques pays du monde est son but, il est touriste, c’est son objectif, sa vie, sa destinée !
Il commence par Hull, en Angleterre, ville qui sent le poisson, c’est ce que j’en ai retenu. A chaque
étape, du moins dans ses jeunes années, il se loge comme il peut chez des amis d’amis ou de vagues connaissances. C’est un peu une version non télévisuelle de « J’irai dormir chez vous » ! C’est en effet la rencontre des habitants qu’il privilégie par rapport à la découverte des sites et des monuments, bien que parfois les deux soient liés.
Son regard aiguisé et son sens de la formule m’ont ravis et j’ai adoré suivre le narrateur, qui semble être un double de l’auteur, dans des endroits où je ne suis pas du tout certaine d’aller un jour : la Colombie « Comme la plupart des grandes villes sud-américaines, Bogotá hurle ses inégalités et sent la pisse. » l’Inde : « Dès l’aéroport, on est aspiré par les arômes de l’Inde, l’encens, les épices et la merde. L’arrivée à Bombay, il aurait fallu que Céline l’écrive. » la Polynésie, le cœur de la Chine, Israël, la Palestine, le Guatemala…
Si vous aimez voyager ou si préférez rester dans votre fauteuil, vous trouverez quoi qu’il en soit de bonnes raisons de sourire à cette lecture.
Voyagez !
Le narrateur a ce qu’il appelle des « pathologies géographiques » ! Depuis son enfance, il adore les atlas, dort avec un globe terrestre gonflable là où d’autres câlinent des ours, rêve sur les noms comme Ouzbékistan ou Tananarive. C’est dire que son premier passeport, obtenu dès ses dix-huit ans, est pour lui le sésame le plus précieux qui soit. Visiter chacun des deux cent et quelques pays du monde est son but, il est touriste, c’est son objectif, sa vie, sa destinée !
Il commence par Hull, en Angleterre, ville qui sent le poisson, c’est ce que j’en ai retenu. A chaque étape, du moins dans ses jeunes années, il se loge comme il peut chez des amis d’amis ou de vagues connaissances. C’est un peu une version non télévisuelle de « J’irai dormir chez vous » ! C’est en effet la rencontre des habitants qu’il privilégie par rapport à la découverte des sites et des monuments, bien que parfois les deux soient liés.
Son regard aiguisé et son sens de la formule m’ont ravis et j’ai adoré suivre le narrateur, qui semble être un double de l’auteur, dans des endroits où je ne suis pas du tout certaine d’aller un jour : la Colombie « Comme la plupart des grandes villes sud-américaines, Bogotá hurle ses inégalités et sent la pisse. » l’Inde : « Dès l’aéroport, on est aspiré par les arômes de l’Inde, l’encens, les épices et la merde. L’arrivée à Bombay, il aurait fallu que Céline l’écrive. » la Polynésie, le cœur de la Chine, Israël, la Palestine, le Guatemala…
Si vous aimez voyager ou si préférez rester dans votre fauteuil, vous trouverez quoi qu’il en soit de bonnes raisons de sourire à cette lecture.