Thèmes religieux et thèmes profanes dans l'image médiévale. Transferts, emprunts, oppositions

Par : Christian Heck

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  • Nombre de pages307
  • PrésentationBroché
  • Poids1.36 kg
  • Dimensions21,0 cm × 29,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-503-54603-2
  • EAN9782503546032
  • Date de parution01/11/2014
  • ÉditeurBrepols

Résumé

Le religieux et le profane ne constituent pas, dans la pensée et la culture du Moyen Age, deux champs nettement séparés, et ils sont rapprochés dans une même conception du monde et du Salut. Mais à l'intérieur du vaste corpus global de l'iconographie médiévale, il reste très légitime de parler entre autres de thèmes religieux et de thèmes profanes, en une distinction parfaitement opératoire pour l'analyse de la majorité des oeuvres, et qui est à la base d'un grand nombre de banques de données, d'institutions de recherche, d'instruments de travail essentiels.Le colloque s'est attaché à l'analyse d'oeuvres d'art qui témoignent d'une relation entre ces deux grands domaines, ainsi la présence de thèmes iconographiques profanes dans des ensembles religieux (qu'il s'agisse d'une simple juxtaposition, du renforcement d'une même signification générale, ou au contraire d'une opposition, d'une inversion ou d'une parodie) ; de la présence de thèmes religieux dans des contextes profanes ; de parallèles formels entre des thèmes religieux et des thèmes profanes, quel que soit le sens dans lequel les glissements, les emprunts évidents ou déguisés, ont pu s'opérer ; ou de l'utilisation parfois religieuse, parfois profane, d'un même élément, d'un même motif.A travers les manuscrits enluminés, les tapisseries, les sceaux, le décor monumental..., les analyses de l'illustration érotique du Cantique des cantiques, des représentations mondaines ou de jongleurs dans des contextes ecclésiastiques, de l'homme à la peau du cerf, de l'eschatologie de Jérôme Bosch, des liens entre les généalogies religieuse et profane, entre Prométhée et la Genèse, ou le pèlerin et le courtisan, pour ne prendre que quelques exemples, apportent des éclairages neufs sur la circulation des motifs et des thèmes qui contribue à l'extraordinaire inventivité de l'art médiéval.
La proximité de motifs dans des contextes religieux et profanes très différents exprime vraiment une " ressemblance des formes malgré la différence des contenus ", et illustre cette Analogiebildung, " formation par analogie ", magistralement définie par Panofsky.
Le religieux et le profane ne constituent pas, dans la pensée et la culture du Moyen Age, deux champs nettement séparés, et ils sont rapprochés dans une même conception du monde et du Salut. Mais à l'intérieur du vaste corpus global de l'iconographie médiévale, il reste très légitime de parler entre autres de thèmes religieux et de thèmes profanes, en une distinction parfaitement opératoire pour l'analyse de la majorité des oeuvres, et qui est à la base d'un grand nombre de banques de données, d'institutions de recherche, d'instruments de travail essentiels.Le colloque s'est attaché à l'analyse d'oeuvres d'art qui témoignent d'une relation entre ces deux grands domaines, ainsi la présence de thèmes iconographiques profanes dans des ensembles religieux (qu'il s'agisse d'une simple juxtaposition, du renforcement d'une même signification générale, ou au contraire d'une opposition, d'une inversion ou d'une parodie) ; de la présence de thèmes religieux dans des contextes profanes ; de parallèles formels entre des thèmes religieux et des thèmes profanes, quel que soit le sens dans lequel les glissements, les emprunts évidents ou déguisés, ont pu s'opérer ; ou de l'utilisation parfois religieuse, parfois profane, d'un même élément, d'un même motif.A travers les manuscrits enluminés, les tapisseries, les sceaux, le décor monumental..., les analyses de l'illustration érotique du Cantique des cantiques, des représentations mondaines ou de jongleurs dans des contextes ecclésiastiques, de l'homme à la peau du cerf, de l'eschatologie de Jérôme Bosch, des liens entre les généalogies religieuse et profane, entre Prométhée et la Genèse, ou le pèlerin et le courtisan, pour ne prendre que quelques exemples, apportent des éclairages neufs sur la circulation des motifs et des thèmes qui contribue à l'extraordinaire inventivité de l'art médiéval.
La proximité de motifs dans des contextes religieux et profanes très différents exprime vraiment une " ressemblance des formes malgré la différence des contenus ", et illustre cette Analogiebildung, " formation par analogie ", magistralement définie par Panofsky.
Unterlinden
Georges Bischoff, Gabriel Braeuner, Christian Heck
E-book
7,49 €
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