Théâtre complet

Par : Alfred de Musset

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  • Nombre de pages1365
  • Poids0.57 kg
  • Dimensions11,5 cm × 18,0 cm × 3,6 cm
  • ISBN2-07-011180-6
  • EAN9782070111800
  • Date de parution01/03/1990
  • CollectionBibliothèque de la Pléiade
  • ÉditeurGallimard

Résumé

De son premier grand amour, Musset a conclu que la faculté d'aimer lui serait à jamais étrangère ; d'où, peut-être, les caractéristiques de son théâtre : ce dégoût de la débauche, ce vain désir d'un bonheur simple, cette conviction que rien de pur ne sera plus offert à qui s'est une fois livré au plaisir. Sous cet éclairage, qu'est-ce que Lorenzaccio, sinon le drame de l'idéal absent, du scepticisme absolu et du désespoir qui saisit l'homme affronté à la perte d'un paradis ? S'il est réducteur de négliger chez Musset le versant de la fantaisie, qui inspire nombre de ses pièces, on se gardera d'oublier que l'auteur du Chandelier est aussi celui de La Matinée de don Juan, un court fragment dont le héros vieilli mène, par le truchement d'un Leporello sans illusions, la quête sans espoir, comme machinale, de l'idéal féminin. La nouvelle édition du Théâtre complet de Musset contient les quinze pièces rassemblées sous le titre de Comédies et proverbes et ici données à lire dans leur version originale, antérieure aux manipulations imposées par les contraintes de la scène.
Elle procure également les ouvres dramatiques non recueillies par leur auteur ou publiées posthumes, ainsi que des fragments et des ébauches où l'on trouve du meilleur Musset. On découvrira en appendice les textes qui sont à la source de Lorenzaccio : le livre XV des Chroniques florentines de Varchi et la pièce de George Sand, Un conspiration en 1537.
De son premier grand amour, Musset a conclu que la faculté d'aimer lui serait à jamais étrangère ; d'où, peut-être, les caractéristiques de son théâtre : ce dégoût de la débauche, ce vain désir d'un bonheur simple, cette conviction que rien de pur ne sera plus offert à qui s'est une fois livré au plaisir. Sous cet éclairage, qu'est-ce que Lorenzaccio, sinon le drame de l'idéal absent, du scepticisme absolu et du désespoir qui saisit l'homme affronté à la perte d'un paradis ? S'il est réducteur de négliger chez Musset le versant de la fantaisie, qui inspire nombre de ses pièces, on se gardera d'oublier que l'auteur du Chandelier est aussi celui de La Matinée de don Juan, un court fragment dont le héros vieilli mène, par le truchement d'un Leporello sans illusions, la quête sans espoir, comme machinale, de l'idéal féminin. La nouvelle édition du Théâtre complet de Musset contient les quinze pièces rassemblées sous le titre de Comédies et proverbes et ici données à lire dans leur version originale, antérieure aux manipulations imposées par les contraintes de la scène.
Elle procure également les ouvres dramatiques non recueillies par leur auteur ou publiées posthumes, ainsi que des fragments et des ébauches où l'on trouve du meilleur Musset. On découvrira en appendice les textes qui sont à la source de Lorenzaccio : le livre XV des Chroniques florentines de Varchi et la pièce de George Sand, Un conspiration en 1537.
Alfred de Musset
D’origine française, Alfred de Musset est un poète, un dramaturge et un romancier. Né à Paris en décembre 1810, il est mort en 1857. C’est l’un des auteurs les plus illustres du romantisme avec Victor Hugo, Charles Baudelaire, Lamartine, etc. Élève brillant, il montre très tôt un goût pour la littérature. À 17 ans, Alfred Musset côtoie déjà Charles Nodier. Cela va déboucher sur la publication d’œuvres poétiques, de comédies. Le succès ne va pas tarder. En 1833, il écrit son chef-d’œuvre « Lorenzaccio ». Ce drame romantique place au cœur de l’intrigue Lorenzo. Ce patricien florentin souhaite évincer du pouvoir son tyran de cousin, le duc Alexandre de Médicis. Devant la passivité et la lâcheté des grandes familles, le manque de soutien du peuple, Lorenzo pourra-t-il mener à bien son projet ? Fort du succès de cette œuvre, Alfred de Musset publie « On ne badine pas avec l’amour ». Dans cette pièce de théâtre en 3 actes, l’auteur aborde des thèmes comme la douleur, l’exaltation de l’amour, la débauche, l’échec et la mort. Il s’est inspiré de sa relation tumultueuse avec George Sand. Ici, c’est l’histoire d’amour de Perdican et Camille. Endoctrinée par des sœurs désabusées par l’amour des hommes, Camille parviendra à former ce beau couple avec Perdican après s’être réfugiée au couvent ?