Il faut lire Terreur, il faut lire Yann Moix.
Parce qu'il faut toujours dépasser ses à priori, aller voir de l'autre côté de l'écran. Non Moix n'est pas que le roquet de Ruquier, le samedi soir, il est aussi, selon moi, l'un de nos plus grands écrivains contemporains; lauréat dès 28 ans du prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel, "l'un des meilleurs premiers romans jamais écrit" selon François Busnel, l'animateur de La Grande Librairie sur France 5.
Auteur de fables aussi cyniques que burlesques, de romans-monde égotistes et fantasques, de textes graves, solennels,
Yann Moix, écrivain polyvalent, glisse de terrains en terrains pour y apposer sa marque, sa patte, sa bave.
Terreur est un livre important. Très peu de livres sont réellement importants, celui-ci l'est. Moix tente la rationalisation d'un monde qui tombe en quenouille, d'un monde que l'on ne comprend plus. Lui essaie. Terreur c'est une peinture de l'époque, c'est le journal de bord d'une trouille. Il nous explique, au moins il tente, à coups d'instantanés, d'argumentaires en construction, comment penser le terrorisme, le terroriste. Comment vivre, désormais, menacés.
"L'état islamique est en train de devenir un état mental. Peu importe que la part des régions conquises par Daech se recroqueville comme peau de chagrin. L'État islamique, doucement mais sûrement, se déterritorialise, il migre désormais vers la géographie des esprits. À mesure qu'il perd des territoires, l'État Islamique gagne des cerveaux. Il sera le pays de tous ceux qui n'ont d'autres état psychologique que celui de vouloir en faire partie. Ce sera l'État de tous ceux qui se trouveront dans un certain état. L'État de tous ceux qui seront dans cet état."
Terreurisme
Il faut lire Terreur, il faut lire Yann Moix.
Parce qu'il faut toujours dépasser ses à priori, aller voir de l'autre côté de l'écran. Non Moix n'est pas que le roquet de Ruquier, le samedi soir, il est aussi, selon moi, l'un de nos plus grands écrivains contemporains; lauréat dès 28 ans du prix Goncourt du premier roman pour Jubilations vers le ciel, "l'un des meilleurs premiers romans jamais écrit" selon François Busnel, l'animateur de La Grande Librairie sur France 5.
Auteur de fables aussi cyniques que burlesques, de romans-monde égotistes et fantasques, de textes graves, solennels, Yann Moix, écrivain polyvalent, glisse de terrains en terrains pour y apposer sa marque, sa patte, sa bave.
Terreur est un livre important. Très peu de livres sont réellement importants, celui-ci l'est. Moix tente la rationalisation d'un monde qui tombe en quenouille, d'un monde que l'on ne comprend plus. Lui essaie. Terreur c'est une peinture de l'époque, c'est le journal de bord d'une trouille. Il nous explique, au moins il tente, à coups d'instantanés, d'argumentaires en construction, comment penser le terrorisme, le terroriste. Comment vivre, désormais, menacés.
"L'état islamique est en train de devenir un état mental. Peu importe que la part des régions conquises par Daech se recroqueville comme peau de chagrin. L'État islamique, doucement mais sûrement, se déterritorialise, il migre désormais vers la géographie des esprits. À mesure qu'il perd des territoires, l'État Islamique gagne des cerveaux. Il sera le pays de tous ceux qui n'ont d'autres état psychologique que celui de vouloir en faire partie. Ce sera l'État de tous ceux qui se trouveront dans un certain état. L'État de tous ceux qui seront dans cet état."