Un roman tranchant comme l’époque à laquelle il se situe.
Où les protagonistes sont des caricatures, ce qui n’étonne pas le lecteur qui se rappelle les westerns de son enfance.
Mais sous la plume aiguisée, sensuelle, féroce, suggestive, parfois crue de l’auteur, ce contexte prend une nouvelle dimension.
D’abord parce qu’il mêle deux caractéristiques de l’archaïsme d’un pays où le seul fait d’être noir ou indien fait de vous un esclave ou un sauvage…
Ensuite l’intrigue, (un désir viscéral de vengeance) , le style, tendu, nerveux, de nombreux flash-back, (qui
mettent en lumière la situation présente), des rencontres aux profils incroyables de vérité, (chacun des trois principaux portraits étant bouleversant de culpabilité, de détermination, de pardon), des péripéties qui s’enchaînent dans un rythme soutenu, alternant les points de vue et desseins de chacun, tout, dans ce roman fascinant maintient le lecteur en apnée de la première à la dernière page.
Le limiter à un rayon ado serait réducteur, le souffle de ce grand roman emportera plus d’un adulte dans son sillage, et c’est parfaitement légitime !
New Hope ou bad trip?
Un roman tranchant comme l’époque à laquelle il se situe.
Où les protagonistes sont des caricatures, ce qui n’étonne pas le lecteur qui se rappelle les westerns de son enfance.
Mais sous la plume aiguisée, sensuelle, féroce, suggestive, parfois crue de l’auteur, ce contexte prend une nouvelle dimension.
D’abord parce qu’il mêle deux caractéristiques de l’archaïsme d’un pays où le seul fait d’être noir ou indien fait de vous un esclave ou un sauvage…
Ensuite l’intrigue, (un désir viscéral de vengeance) , le style, tendu, nerveux, de nombreux flash-back, (qui mettent en lumière la situation présente), des rencontres aux profils incroyables de vérité, (chacun des trois principaux portraits étant bouleversant de culpabilité, de détermination, de pardon), des péripéties qui s’enchaînent dans un rythme soutenu, alternant les points de vue et desseins de chacun, tout, dans ce roman fascinant maintient le lecteur en apnée de la première à la dernière page.
Le limiter à un rayon ado serait réducteur, le souffle de ce grand roman emportera plus d’un adulte dans son sillage, et c’est parfaitement légitime !