De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier. \"Une entrée fracassante en littérature\". Augustin Trapenard, La Grande Librairie Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. En 2015, elle a publié Polina Grigorievna, une enquête parue aux éditions Objet Livre. Tenir sa langue est son premier roman, il a été couronné par le prix Femina des lycéens 2022. ","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":6.95,"url":"/livres/tenir-sa-langue-9782757898123.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2023-09-01","isbn":"978-2-7578-9812-3","publisher":{"@type":"Organization","name":"Points"},"author":{"@type":"Person","name":"Polina Panassenko","url":"/auteur/13650541/polina+panassenko"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"4.2","ratingCount":"3"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Fabrice Baumann."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Une procédure. Et changer une seule voyelle, l’émotion remonte. La langue vous rappelle non à l’ordre mais aux souvenirs. Un prénom en héritage déjà modifié une fois pour dissimuler son origine et on vous somme de clarifier les vôtres. Commence alors l’histoire de votre langue, de quelques accents, d’une autre langue, le russe ; et une autre encore plus ancienne et pas tout à fait morte. Tout se passe dans l’enfance et à défaut de tirer la langue ou de vous taire encore une fois, vous ramenez plus d’un détail à lire et à entendre. Une naturalisation à rebours qui détaille cet héritage et fait sourire parfois quand il ne bouleverse pas tout autant. \"Russe à l'intérieur, français à l'extérieur\". Un apprentissage dans le temps, les deux langues en donnent parfois une autre, transitoire et orale. Il y a un fond d’Histoire récente et quelques mots qui manquent ou quelques paroles à trous. On accouche les syllabes, on prononce une nouvelle vie, on perd son accent mais on n’oublie pas celle qui donna son prénom, ça non !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Cécile P. - 10"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Plein d'une insolence charmante, tendre, ce premier roman autobiographique est le récit d'une enfance déchirée entre deux pays, entre deux cultures, entre deux langues. L'autrice se re-glisse dans sa peau de fillette, met sa langue imaginative au service des réflexions de celle qu'elle était avant ses dix ans pour le plus grand régal du lecteur (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/19/tenir-sa-langue-polina-panassenko/) "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Marie-Léonie B."},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Née en Russie, Polina se voit retirer son prénom de naissance quand, enfant, elle part vivre en France avec sa famille. \r\nElle est désormais Pauline, une jeune fille perdue dans un pays dont elle ne connaît ni la langue ni la culture.\r\nPolina retrace sa vie, tiraillée entre l'envie de s'intégrer et l'attachement qu'elle porte à son pays natal. \r\nRaconté avec humour, ce récit est aussi touchant que divertissant. \r\nUn premier roman très prometteur pour la suite !"}]}
Un prénom pour la vie ? "Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur". Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Polina en URSS, Pauline à Saint-Etienne. Elle se dédouble. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier. "Une entrée fracassante en littérature". Augustin Trapenard, La Grande Librairie Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. En 2015, elle a publié Polina Grigorievna, une enquête parue aux éditions Objet Livre. Tenir sa langue est son premier roman, il a été couronné par le prix Femina des lycéens 2022.
Un prénom pour la vie ? "Ce que je veux moi, c'est porter le prénom que j'ai reçu à la naissance. Sans le cacher, sans le maquiller, sans le modifier. Sans en avoir peur". Elle est née Polina, en France elle devient Pauline. Polina en URSS, Pauline à Saint-Etienne. Elle se dédouble. D'un côté, la Russie de l'enfance, celle de la datcha, de l'appartement communautaire où les générations se mélangent, celle des grands-parents inoubliables et de Tiotia Nina. De l'autre, la France, celle de la materneltchik, des mots qu'il faut conquérir et des Minikeums. Il lui faudra tenir sa langue sans trahir ni oublier. "Une entrée fracassante en littérature". Augustin Trapenard, La Grande Librairie Née à Moscou, Polina Panassenko est auteure, traductrice et comédienne. En 2015, elle a publié Polina Grigorievna, une enquête parue aux éditions Objet Livre. Tenir sa langue est son premier roman, il a été couronné par le prix Femina des lycéens 2022.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Une procédure. Et changer une seule voyelle, l’émotion remonte. La langue vous rappelle non à l’ordre mais aux souvenirs. Un prénom en héritage déjà modifié une fois pour dissimuler son origine et on vous somme de clarifier les vôtres. Commence alors l’histoire de votre langue, de quelques accents, d’une autre langue, le russe ; et une autre encore plus ancienne et pas tout à fait morte. Tout se passe dans l’enfance et à défaut de tirer la langue ou de vous taire encore une fois, vous ramenez plus d’un détail à lire et à entendre. Une naturalisation à rebours qui détaille cet héritage et fait sourire parfois quand il ne bouleverse pas tout autant. "Russe à l'intérieur, français à l'extérieur". Un apprentissage dans le temps, les deux langues en donnent parfois une autre, transitoire et orale. Il y a un fond d’Histoire récente et quelques mots qui manquent ou quelques paroles à trous. On accouche les syllabes, on prononce une nouvelle vie, on perd son accent mais on n’oublie pas celle qui donna son prénom, ça non !
Une procédure. Et changer une seule voyelle, l’émotion remonte. La langue vous rappelle non à l’ordre mais aux souvenirs. Un prénom en héritage déjà modifié une fois pour dissimuler son origine et on vous somme de clarifier les vôtres. Commence alors l’histoire de votre langue, de quelques accents, d’une autre langue, le russe ; et une autre encore plus ancienne et pas tout à fait morte. Tout se passe dans l’enfance et à défaut de tirer la langue ou de vous taire encore une fois, vous ramenez plus d’un détail à lire et à entendre. Une naturalisation à rebours qui détaille cet héritage et fait sourire parfois quand il ne bouleverse pas tout autant. "Russe à l'intérieur, français à l'extérieur". Un apprentissage dans le temps, les deux langues en donnent parfois une autre, transitoire et orale. Il y a un fond d’Histoire récente et quelques mots qui manquent ou quelques paroles à trous. On accouche les syllabes, on prononce une nouvelle vie, on perd son accent mais on n’oublie pas celle qui donna son prénom, ça non !
Née en Russie, Polina se voit retirer son prénom de naissance quand, enfant, elle part vivre en France avec sa famille.
Elle est désormais Pauline, une jeune fille perdue dans un pays dont elle ne connaît ni la langue ni la culture.
Polina retrace sa vie, tiraillée entre l'envie de s'intégrer et l'attachement qu'elle porte à son pays natal.
Raconté avec humour, ce récit est aussi touchant que divertissant.
Un premier roman très prometteur pour la suite !
Née en Russie, Polina se voit retirer son prénom de naissance quand, enfant, elle part vivre en France avec sa famille.
Elle est désormais Pauline, une jeune fille perdue dans un pays dont elle ne connaît ni la langue ni la culture.
Polina retrace sa vie, tiraillée entre l'envie de s'intégrer et l'attachement qu'elle porte à son pays natal.
Raconté avec humour, ce récit est aussi touchant que divertissant.
Un premier roman très prometteur pour la suite !
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Plein d'une insolence charmante, tendre, ce premier roman autobiographique est le récit d'une enfance déchirée entre deux pays, entre deux cultures, entre deux langues. L'autrice se re-glisse dans sa peau de fillette, met sa langue imaginative au service des réflexions de celle qu'elle était avant ses dix ans pour le plus grand régal du lecteur (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/19/tenir-sa-langue-polina-panassenko/)
Plein d'une insolence charmante, tendre, ce premier roman autobiographique est le récit d'une enfance déchirée entre deux pays, entre deux cultures, entre deux langues. L'autrice se re-glisse dans sa peau de fillette, met sa langue imaginative au service des réflexions de celle qu'elle était avant ses dix ans pour le plus grand régal du lecteur (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/08/19/tenir-sa-langue-polina-panassenko/)