Sans être une panacée, la technologie demeure néanmoins un ingrédient du développement ; car son influence, et conséquent, celle du triptyque "science-technique-innovation" sur la société et l'homme n'est plus à démontrer. Faut-il, dès lors, s'étonner que les pays en développement comme le Cameroun, sans être obligés de refaire le long parcours technologique que les nations industrialisées ont suivi, aient l'intention de tirer parti de l'acquis accumulé ? Le problème particulier auquel se trouvent cependant confrontés ces pays, tourne autour de l'appropriation des technologies conçues et développées ailleurs, le plus souvent par et pour les entreprises des pays industrialisés ; ce qui ne va pas sans entraîner une série de malentendus.
L'enseignement qui prend faveur, revient a dire qu'il est essentiel, préalablement à tout transfert technologique, de déterminer de façon cohérente si un projet donné peut être mené à bien dans les conditions existant dans le pays intéressé. Il s'ensuit qu'aucun projet ne saurait être analysé isolément, mais devrait, au contraire, être considéré en relation avec les réalités physiques, économico-industrielles, culturelles et humaines en présence.
L'ouvrage de Monsieur Alain Boutat révèle à la fois la culture de l'auteur, sa pluridisciplinarité, sa rigueur scientifique et son souci de ne pas se limiter seulement aux diagnostics. Il débouche sur des recommandations qui gagneront à être entendues.
Sans être une panacée, la technologie demeure néanmoins un ingrédient du développement ; car son influence, et conséquent, celle du triptyque "science-technique-innovation" sur la société et l'homme n'est plus à démontrer. Faut-il, dès lors, s'étonner que les pays en développement comme le Cameroun, sans être obligés de refaire le long parcours technologique que les nations industrialisées ont suivi, aient l'intention de tirer parti de l'acquis accumulé ? Le problème particulier auquel se trouvent cependant confrontés ces pays, tourne autour de l'appropriation des technologies conçues et développées ailleurs, le plus souvent par et pour les entreprises des pays industrialisés ; ce qui ne va pas sans entraîner une série de malentendus.
L'enseignement qui prend faveur, revient a dire qu'il est essentiel, préalablement à tout transfert technologique, de déterminer de façon cohérente si un projet donné peut être mené à bien dans les conditions existant dans le pays intéressé. Il s'ensuit qu'aucun projet ne saurait être analysé isolément, mais devrait, au contraire, être considéré en relation avec les réalités physiques, économico-industrielles, culturelles et humaines en présence.
L'ouvrage de Monsieur Alain Boutat révèle à la fois la culture de l'auteur, sa pluridisciplinarité, sa rigueur scientifique et son souci de ne pas se limiter seulement aux diagnostics. Il débouche sur des recommandations qui gagneront à être entendues.