Prix Landerneau roman

Tangente vers l'est

Par : Maylis de Kerangal

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  • Nombre de pages134
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.125 kg
  • Dimensions11,7 cm × 17,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-07-013674-2
  • EAN9782070136742
  • Date de parution12/01/2012
  • CollectionMinimales
  • ÉditeurGallimard

Résumé

"Ceux-là viennent de Moscou et ne savent pas où ils vont. Ils sont nombreux, plus d'une centaine, des gars jeunes, blancs, pâles même, hâves et tondus, les bras veineux le regard qui piétine, le torse encagé dans un marcel kaki, allongés sur les couchettes, laissant pendre leur ennui résigné dans le vide, plus de quarante heures qu'ils sont là, à touche-touche, coincés dans la latence du train, les conscrits".
Pendant quelques jours, le jeune appelé Aliocha et Hélène, une Française montée en gare de Krasnoïarsk, vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d'un bout à l'autre du Transsibérien. Les voilà condamnés à fuir vers l'est, chacun selon sa logique propre et incommunicable.
"Ceux-là viennent de Moscou et ne savent pas où ils vont. Ils sont nombreux, plus d'une centaine, des gars jeunes, blancs, pâles même, hâves et tondus, les bras veineux le regard qui piétine, le torse encagé dans un marcel kaki, allongés sur les couchettes, laissant pendre leur ennui résigné dans le vide, plus de quarante heures qu'ils sont là, à touche-touche, coincés dans la latence du train, les conscrits".
Pendant quelques jours, le jeune appelé Aliocha et Hélène, une Française montée en gare de Krasnoïarsk, vont partager en secret le même compartiment, supporter les malentendus de cette promiscuité forcée et déjouer la traque au déserteur qui fait rage d'un bout à l'autre du Transsibérien. Les voilà condamnés à fuir vers l'est, chacun selon sa logique propre et incommunicable.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.3/5
sur 16 notes dont 4 avis lecteurs
a laisser sur le banc
désolée, ce court roman m'est tombé des mains..; Dans le train qui l'emporte, Aliocha, jeune mobilisé russe voudrait bien déserter. Seul:pas facile...Il jette donc son dévolu sur Hélène, routarde occidentale pour l'aider- et plus si affinité- Leurs tribulations ferroviaires pourraient nous interesser, mais le style redondant de métaphores m'a plutot fait rigoler et je ne me suis attachée ni aux personnages, ni au récit. Donc, un roman de gare qui se passe dans un train...si vous le trouvez sur votre siège, il vous passera un moment , et vous pourrez l'y laisser .
désolée, ce court roman m'est tombé des mains..; Dans le train qui l'emporte, Aliocha, jeune mobilisé russe voudrait bien déserter. Seul:pas facile...Il jette donc son dévolu sur Hélène, routarde occidentale pour l'aider- et plus si affinité- Leurs tribulations ferroviaires pourraient nous interesser, mais le style redondant de métaphores m'a plutot fait rigoler et je ne me suis attachée ni aux personnages, ni au récit. Donc, un roman de gare qui se passe dans un train...si vous le trouvez sur votre siège, il vous passera un moment , et vous pourrez l'y laisser .
Pas de train train
Dans ce récit, il y a trois protagonistes : les hommes, le paysage hors du commun et le train. Avec une écriture plus exigeante qu'un roman de gare, Maylis de Kerangal nous dresse ici une version pas si magique que cela du Transsibérien. On est assez loin des images chiques, luxueuses et un peu glamour que j'en avais en tête et forcément faussées par ma nature un brin trop romantique et des lectures plus légères. Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre, mais j'ai été moins emballée que lors de ma lecture précédente de cette auteur. La magie n'a pas complètement prise sur moi cette fois, mais ce sont des choses qui arrivent. Les personnages d'Aliocha et d'Hélène ne m'ont pas convenu. Je n'ai pas ressenti beaucoup de sentiments favorables ou défavorables envers eux. Je crois que leur histoire à glisser sur moi sans véritablement me toucher. Trop ternes, trop fugaces, trop indécis ? Peut-être un peu de tout ceci et sans doute d'autres choses que je n'ai pas forcément su identifié. Dommage, mais on se retrouvera certainement Maylis et moi au détour d'un autre livre.
Dans ce récit, il y a trois protagonistes : les hommes, le paysage hors du commun et le train. Avec une écriture plus exigeante qu'un roman de gare, Maylis de Kerangal nous dresse ici une version pas si magique que cela du Transsibérien. On est assez loin des images chiques, luxueuses et un peu glamour que j'en avais en tête et forcément faussées par ma nature un brin trop romantique et des lectures plus légères. Je ne me suis pas ennuyée avec ce livre, mais j'ai été moins emballée que lors de ma lecture précédente de cette auteur. La magie n'a pas complètement prise sur moi cette fois, mais ce sont des choses qui arrivent. Les personnages d'Aliocha et d'Hélène ne m'ont pas convenu. Je n'ai pas ressenti beaucoup de sentiments favorables ou défavorables envers eux. Je crois que leur histoire à glisser sur moi sans véritablement me toucher. Trop ternes, trop fugaces, trop indécis ? Peut-être un peu de tout ceci et sans doute d'autres choses que je n'ai pas forcément su identifié. Dommage, mais on se retrouvera certainement Maylis et moi au détour d'un autre livre.
  • XXIe siècle
  • Surprenant
  • Ennuyant
Un voyage éphémère
« Le premier train passait à vingt-deux heures. Le transsibérien. La ligne mythique. Deux rails en forme de lignes de fuite qui la conduisaient jusqu’au pacifique. La piste de la liberté qui donnait sur l’océan. » Tout comme les rails du transsibérien sont deux lignes de fuites, ce court roman est l’histoire de deux fuites qui se rencontrent. Hélène est française, vit une histoire avec un russe, et un jour décide de s’en aller. Aliocha, est incorporé à l’armée, et fait tout pour s’y soustraire. Une tranche de vie partagée au gré des arrêts, des rives du Lac Baïkal, des populations qui montent et descendent. L’invitation au voyage est partout présente, tant dans l’étude des personnages, dans les descriptions des lieux, que dans les phrases qui se déroulent presque à l’infini, comme des wagons dont on ne voit pas arriver le dernier. Je n’en reste pas pour autant moins partagée quant à mon ressenti de lecture. Si elle en est aisée, et je le reconnais bien volontiers prenante, les choses s’évaporent assez vite malgré tout. Peut-être que le thème aurait peut- être davantage étoffé, travaillé. Sans doute, ce roman, qui est à mon avis plus une nouvelle, aurait gagné en profondeur, et ainsi laissé un sillage un peu plus persistant…
« Le premier train passait à vingt-deux heures. Le transsibérien. La ligne mythique. Deux rails en forme de lignes de fuite qui la conduisaient jusqu’au pacifique. La piste de la liberté qui donnait sur l’océan. » Tout comme les rails du transsibérien sont deux lignes de fuites, ce court roman est l’histoire de deux fuites qui se rencontrent. Hélène est française, vit une histoire avec un russe, et un jour décide de s’en aller. Aliocha, est incorporé à l’armée, et fait tout pour s’y soustraire. Une tranche de vie partagée au gré des arrêts, des rives du Lac Baïkal, des populations qui montent et descendent. L’invitation au voyage est partout présente, tant dans l’étude des personnages, dans les descriptions des lieux, que dans les phrases qui se déroulent presque à l’infini, comme des wagons dont on ne voit pas arriver le dernier. Je n’en reste pas pour autant moins partagée quant à mon ressenti de lecture. Si elle en est aisée, et je le reconnais bien volontiers prenante, les choses s’évaporent assez vite malgré tout. Peut-être que le thème aurait peut- être davantage étoffé, travaillé. Sans doute, ce roman, qui est à mon avis plus une nouvelle, aurait gagné en profondeur, et ainsi laissé un sillage un peu plus persistant…
Maylis de Kerangal
Romancière et éditrice, Maylis de Kerangal est née en juin 1967 au Havre. Élève au lycée Jeanne- d’Arc de Rouen, elle poursuit ses études supérieures en histoire, en philosophie et en ethnologie à Paris avant de trouver un emploi chez Gallimard Jeunesse. Elle quitte son emploi après deux séjours aux États-Unis avant de regagner la France pour y suivre des études en sciences sociales. C’est le début d’une carrière d’écrivain. Maylis de Kerangal publie de nombreuses œuvres dont l’une des plus remarquables est « Réparer les vivants ». Couronné par de nombreux prix, ce livre parle de la transplantation, du don d’organes. Sur un ton personnel et intrigant, Maylis de Kerangal raconte une histoire de cœur. La vie d’un jeune surfeur s’arrête prématurément et s’en suit une véritable mission pour prélever ses organes vitaux et les transplanter dans des patients qui s’en sortiront grâce à lui. Une histoire émouvante, difficile mais si profonde. Publié en 2010, l’ouvrage « Naissance d'un pont » a été un gros succès commercial. Maylis de Kerangal a même obtenu le prix Médicis pour cette œuvre. Elle y parle de la solidarité humaine, du brassage des peuples, la modernité, etc. C’est l’histoire de la construction d’un pont devant relier Coca à la rive voisine. Mise en œuvre par Georges Diderot, ce grand chantier va-t-il connaître une fin heureuse ?
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