L'an 1998 marque les neuf siècles d'existence de l'Ordre cistercien. Comment ne pas célébrer un tel anniversaire dans les publications de l'Académie Salésienne ? Une étude sur la présence cistercienne en Savoie s'imposait.
L'ouvrage focalise cette recherche sur l'abbaye de Tamié et la concentre sur le début du XVIIIe siècle, sous l'abbatiat de dom Arsène de Jougla. Les raisons de ce choix sont multiples
Tamié est la seule abbaye cistercienne de Savoie qui soit toujours bien vivante aujourd'hui, et son rayonnement spirituel déborde largement le cadre régional. Les moines de Tamié sont des cisterciens de la Stricte Observance, ceux qu'on appelle populairement les trappistes. Or, c'est l'abbé de Jougla qui a consolidé l'adhésion de Tamié à la réforme trappiste. Arsène de Jougla entretenait des relations privilégiées avec Victor-Amédée II. Le Traité de l'Institution d'un Prince, que Jougla avait commandé au célèbre janséniste Duguet, influença beaucoup la politique éclairée du souverain. C'est à Tamié que Victor-Amédée II arrêta la position de la Savoie aux négociations de la Paix d' Utrecht et c'est l'abbé de Tamié qui lui permit d'arracher au pape le Concordat de 1727. Enfin, l'abbé de Jougla ayant été vicaire général de l'Ordre de Cîteaux en Savoie, l'étude de son abbatiat permet de faire le point sur la situation de chacune des abbayes soumises à sa juridiction et d'apporter un éclairage nouveau sur ces communautés dont on ne connaissait guère, auparavant, que la liste des abbés ou des abbesses et des actes notariés concernant la gestion du temporel. Pour comprendre les enjeux de l'action menée par ce grand abbé, l'ouvrage commence par un large panorama qui va des origines de Cîteaux jusqu'à l'instauration de la réforme trappiste à Tamié.
L'an 1998 marque les neuf siècles d'existence de l'Ordre cistercien. Comment ne pas célébrer un tel anniversaire dans les publications de l'Académie Salésienne ? Une étude sur la présence cistercienne en Savoie s'imposait.
L'ouvrage focalise cette recherche sur l'abbaye de Tamié et la concentre sur le début du XVIIIe siècle, sous l'abbatiat de dom Arsène de Jougla. Les raisons de ce choix sont multiples
Tamié est la seule abbaye cistercienne de Savoie qui soit toujours bien vivante aujourd'hui, et son rayonnement spirituel déborde largement le cadre régional. Les moines de Tamié sont des cisterciens de la Stricte Observance, ceux qu'on appelle populairement les trappistes. Or, c'est l'abbé de Jougla qui a consolidé l'adhésion de Tamié à la réforme trappiste. Arsène de Jougla entretenait des relations privilégiées avec Victor-Amédée II. Le Traité de l'Institution d'un Prince, que Jougla avait commandé au célèbre janséniste Duguet, influença beaucoup la politique éclairée du souverain. C'est à Tamié que Victor-Amédée II arrêta la position de la Savoie aux négociations de la Paix d' Utrecht et c'est l'abbé de Tamié qui lui permit d'arracher au pape le Concordat de 1727. Enfin, l'abbé de Jougla ayant été vicaire général de l'Ordre de Cîteaux en Savoie, l'étude de son abbatiat permet de faire le point sur la situation de chacune des abbayes soumises à sa juridiction et d'apporter un éclairage nouveau sur ces communautés dont on ne connaissait guère, auparavant, que la liste des abbés ou des abbesses et des actes notariés concernant la gestion du temporel. Pour comprendre les enjeux de l'action menée par ce grand abbé, l'ouvrage commence par un large panorama qui va des origines de Cîteaux jusqu'à l'instauration de la réforme trappiste à Tamié.