En cours de chargement...
Au coeur des monts Adirondack, au nord-est de l'Etat de New York, connus pour la richesse et la variété de leur faune, Paul et Isabel Simmons, mariés depuis quelques mois, viennent passer l'été. Ils s'installent en bordure d'un lac paisible qui donne sur le pavillon familial, Sweetwater. Là, tous deux tentent de se reconstruire. Isabel, meurtrie par la perte de son premier mari, ne se berce pas trop d'illusions et nourrit juste l'espoir de ne pas vieillir seule au côté de Paul qui, lui, se remet peu à peu d'un douloureux divorce.
Le couple se ressource au contact de la nature et de la famille de Paul : de son père Douglas, homme affable, qui règne en patriarche, de sa mère Charlotte, impériale, désinvolte et de son frère Whitney, aimable et laconique, étrangement resté célibataire. Pourtant, ce fragile équilibre va progressivement se fissurer jusqu'à faire éclater au grand jour les failles de chacun. Le drame approche, inéluctable.
Un beau roman réaliste et psychologique qui questionne les délicats mécanismes du bonheur familial.
Escapade étrange.
Que dire de Sweetwater ? Il est d'abord question d'amour : comment réapprendre à s'aimer, comment laisser l'autre vous aimer après la mort d'un premier amour ?
Et puis les nouveaux époux Paul et Isabel, quinquas, s'échappent dans une région reculée et montagneuse des Etats-Unis dans la propriété familiale de Monsieur. Et c'est le drame familial qui s'enclenche : des beaux-parents un peu fantasques, et ce frère, surtout, que Paul s'efforce de taire, de distancer pour des raisons obscures. Isabel va se confronter à ce nouveau cercle auquel elle demeure singulièrement étrangère et découvrir qu'il existe de nombreux masques, sur les visages les plus inattendus... Ces découvertes la mèneront loin, bien loin de son initial désir de paix.
L'écriture est délicate, les dialogues intelligents. De nombreux genres se bousculent dans cette œuvre, de l'intrigue sentimentale à l'angoisse. Pourtant la fin m'a laissé un goût d'inachevé.