Sur les soleils de Houroud (Poèmes)

Par : Chehem Watta

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  • Nombre de pages80
  • PrésentationBroché
  • Poids0.108 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 0,5 cm
  • ISBN2-7384-5766-5
  • EAN9782738457660
  • Date de parution15/09/1997
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Si Pèlerin d'errance est sous le signe de la marche et des cailloux, Sur les soleils de Houroud est sous celui du corps et du végétal. Dans cette région de la Corne de l'Afrique, les femmes emploient une poudre végétale, Houroud, dont elles se couvrent le visage pour rendre leur peau plus belle et plus soyeuse. Elles brillent alors d'une lumière solaire, féminine, que célèbre le poème ébloui. La beauté devient fête du corps, des yeux et de l'âme.
Mais Houroud est aussi l'image du masque, cachant le feu dont brûle la femme et qui va, quelque fois, jusqu'à la consummer. Un feu-soleil qui n'illumine pas mais détruit. Autre végétal, autre étrange feu : le khat, dont les hommes font un usage quotidien. Son soleil est celui d'une euphorie passagère, artificielle (mirkhan), sous lequel rien ne pousse si ce n'est un vent vide qu'une population s'acharne à réclamer sans répit.
Rêves vite embrasés et tout aussitôt éteints. Poésie est Houroud : ce qui imprime une forme soyeuse à l'émotion, ce qui fige dans l'évanescence des mots les tremblements du corps et de l'esprit. A moins que tout cela ne soit que sons illusoires, feuilles brûlées et emportées par le Khamsin. Soleil fulgurant et soudain fané, mots masques dévoilant beauté et laideur, par la poudre sonore du langage.
Si Pèlerin d'errance est sous le signe de la marche et des cailloux, Sur les soleils de Houroud est sous celui du corps et du végétal. Dans cette région de la Corne de l'Afrique, les femmes emploient une poudre végétale, Houroud, dont elles se couvrent le visage pour rendre leur peau plus belle et plus soyeuse. Elles brillent alors d'une lumière solaire, féminine, que célèbre le poème ébloui. La beauté devient fête du corps, des yeux et de l'âme.
Mais Houroud est aussi l'image du masque, cachant le feu dont brûle la femme et qui va, quelque fois, jusqu'à la consummer. Un feu-soleil qui n'illumine pas mais détruit. Autre végétal, autre étrange feu : le khat, dont les hommes font un usage quotidien. Son soleil est celui d'une euphorie passagère, artificielle (mirkhan), sous lequel rien ne pousse si ce n'est un vent vide qu'une population s'acharne à réclamer sans répit.
Rêves vite embrasés et tout aussitôt éteints. Poésie est Houroud : ce qui imprime une forme soyeuse à l'émotion, ce qui fige dans l'évanescence des mots les tremblements du corps et de l'esprit. A moins que tout cela ne soit que sons illusoires, feuilles brûlées et emportées par le Khamsin. Soleil fulgurant et soudain fané, mots masques dévoilant beauté et laideur, par la poudre sonore du langage.
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