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Sur la Dalle
Edition collector

Par : Fred Vargas
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    • Disponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages576
  • PrésentationRelié
  • FormatPoche
  • Poids0.422 kg
  • Dimensions11,7 cm × 18,5 cm × 3,6 cm
  • ISBN978-2-290-41246-6
  • EAN9782290412466
  • Date de parution27/11/2024
  • ÉditeurJ'ai lu

Résumé

- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? -A deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.- Ca date de quand, un dolmen ? -Environ quatre mille ans. -Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.
- Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? Je ne sais pas, Johan.
- Le dolmen dont tu m'as parlé, Johan, il est bien sur la route du petit pont ? -A deux kilomètres après le petit pont, ne te trompe pas. Sur ta gauche, tu ne peux pas le manquer. Il est splendide, toutes ses pierres sont encore debout.- Ca date de quand, un dolmen ? -Environ quatre mille ans. -Donc des pierres pénétrées par les siècles. C'est parfait pour moi. - Mais parfait pour quoi ? Et cela servait à quoi, ces dolmens ? demanda Adamsberg sans répondre.
- Ce sont des monuments funéraires. Des tombes, si tu préfères, faites de pierres dressées recouvertes par de grandes dalles. J'espère que cela ne te gêne pas. - En rien. C'est là que je vais aller m'allonger, en hauteur sur la dalle, sous le soleil. - Et qu'est-ce que tu vas foutre là-dessus ? Je ne sais pas, Johan.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 4 notes dont 5 avis lecteurs
Retour réussi de la poésie et de l'humour perchés des polars vargasiens
Après six ans d’une interruption entrecoupée de deux essais sur le changement climatique, Fred Vargas revient au polar avec un très attendu dixième volet des enquêtes de l’inimitable commissaire Adamsberg. Ni l’homme ni la romancière n’ont perdu la main ! Un précédent opus avait confronté Adamsberg et sa brigade aux vieilles superstitions et à la méfiance traditionnelle que les horsains rencontrent encore parfois au coeur de la Normandie profonde. Cette fois, c’est la Bretagne, plus précisément le pays de Combourg en Ille-et-Vilaine, qui nous réserve les mystères de lieux chargés d’un long passé, médiéval au travers du fantôme qui fit tant trembler le jeune Chateaubriand, seul la nuit dans sa tourelle du château de Combourg, mais aussi néolithique avec l’aura ésotérique d’un grand dolmen sur la dalle duquel Adamsberg prend l’habitude de venir laisser décanter ses intuitions. Une atmosphère un rien chargée de forces occultes accompagne donc l’arrivée en Bretagne du commissaire parisien, appelé en renfort de son homoloque local débordé. En effet, alors que dans la nuit, semblant annoncer quelque malheur prochain, le claudicant fantôme du château de Combourg est revenu frapper de sa jambe de bois le pavé du village fictif de Louviec, Gaël Leven est retrouvé mortellement poignardé. Peu compréhensibles, ses derniers mots semblent incriminer l'homme avec qui il s'est querellé la veille, un certain Josselin de Chateaubriand, bien connu ici pour cultiver sa d’autant plus curieuse ressemblance avec l’auguste François-René qu’il ne descend aucunement de sa famille. Pas convaincu par ce coupable trop évident, Adamsberg se garde de l’arrêter. Commence alors une série de meurtres similaires qui orientent la recherche des enquêteurs vers un faux gaucher signant ses crimes d’un œuf de poule et refilant à son insu des puces à ses victimes… Soulignons à ce propos que les fidèles de Fred Vargas reconnaîtront bien d’autres clins d’oeil encore que ce rappel à la première enquête d’Adamsberg, et en l’occurrence pour ce cas précis, à la thèse d’archéozoologie de l’auteur sur le rôle de la puce de rat dans la transmission de la peste au Moyen Age ! L’on retrouve avec plaisir la poésie et l’humour perchés qui, plus encore que le mystère et le suspense d’enquêtes d’évidence fantaisistes, font tout le charme, autour de personnages aussi décalés qu’attachants, de dialogues souvent lunaires et d’une atmosphère baroque à souhait, des polars vargasiens.
Après six ans d’une interruption entrecoupée de deux essais sur le changement climatique, Fred Vargas revient au polar avec un très attendu dixième volet des enquêtes de l’inimitable commissaire Adamsberg. Ni l’homme ni la romancière n’ont perdu la main ! Un précédent opus avait confronté Adamsberg et sa brigade aux vieilles superstitions et à la méfiance traditionnelle que les horsains rencontrent encore parfois au coeur de la Normandie profonde. Cette fois, c’est la Bretagne, plus précisément le pays de Combourg en Ille-et-Vilaine, qui nous réserve les mystères de lieux chargés d’un long passé, médiéval au travers du fantôme qui fit tant trembler le jeune Chateaubriand, seul la nuit dans sa tourelle du château de Combourg, mais aussi néolithique avec l’aura ésotérique d’un grand dolmen sur la dalle duquel Adamsberg prend l’habitude de venir laisser décanter ses intuitions. Une atmosphère un rien chargée de forces occultes accompagne donc l’arrivée en Bretagne du commissaire parisien, appelé en renfort de son homoloque local débordé. En effet, alors que dans la nuit, semblant annoncer quelque malheur prochain, le claudicant fantôme du château de Combourg est revenu frapper de sa jambe de bois le pavé du village fictif de Louviec, Gaël Leven est retrouvé mortellement poignardé. Peu compréhensibles, ses derniers mots semblent incriminer l'homme avec qui il s'est querellé la veille, un certain Josselin de Chateaubriand, bien connu ici pour cultiver sa d’autant plus curieuse ressemblance avec l’auguste François-René qu’il ne descend aucunement de sa famille. Pas convaincu par ce coupable trop évident, Adamsberg se garde de l’arrêter. Commence alors une série de meurtres similaires qui orientent la recherche des enquêteurs vers un faux gaucher signant ses crimes d’un œuf de poule et refilant à son insu des puces à ses victimes… Soulignons à ce propos que les fidèles de Fred Vargas reconnaîtront bien d’autres clins d’oeil encore que ce rappel à la première enquête d’Adamsberg, et en l’occurrence pour ce cas précis, à la thèse d’archéozoologie de l’auteur sur le rôle de la puce de rat dans la transmission de la peste au Moyen Age ! L’on retrouve avec plaisir la poésie et l’humour perchés qui, plus encore que le mystère et le suspense d’enquêtes d’évidence fantaisistes, font tout le charme, autour de personnages aussi décalés qu’attachants, de dialogues souvent lunaires et d’une atmosphère baroque à souhait, des polars vargasiens.
La poésie ne fonctionne plus
J'adore les romans de Fred Vargas. Ou du moins j'adorais les premiers. Avec Sur La Dalle, j'ai peiné. Il arrive un moment du roman où tout stagne, l'intrigue n'avance plus, les personnages n'évoluent pas. Bref je n'y ai pas retrouvé les trouvailles des "évangélistes" par exemple. Certes les personnages secondaires sont toujours bien présents, originaux, et les dialogues réjouissants, mais la poésie ne fonctionne plus et l'histoire s'enlise rapidement.
J'adore les romans de Fred Vargas. Ou du moins j'adorais les premiers. Avec Sur La Dalle, j'ai peiné. Il arrive un moment du roman où tout stagne, l'intrigue n'avance plus, les personnages n'évoluent pas. Bref je n'y ai pas retrouvé les trouvailles des "évangélistes" par exemple. Certes les personnages secondaires sont toujours bien présents, originaux, et les dialogues réjouissants, mais la poésie ne fonctionne plus et l'histoire s'enlise rapidement.
Sur la dalle
Comme d’habitude, on est entraîné par ce commissaire, plein de mystères de suspense, trop bien, ça m’avait manqué ! C’est un plaisir de lire, c’est très bien écrit… a lire absolument.
Comme d’habitude, on est entraîné par ce commissaire, plein de mystères de suspense, trop bien, ça m’avait manqué ! C’est un plaisir de lire, c’est très bien écrit… a lire absolument.
Fred Vargas
Si nous savons peu de choses sur la vie de Fred Vargas (née le 7 juin 1957 à Paris), à part son doctorat d'histoire et sa spécialisation en archéozoologie, nous connaissons tous cette formidable auteure pour ses polars passionnants au suspense terrifiant et au dénouement toujours surprenant. Dans L'homme à l'envers, son personnage fétiche, le commissaire Adamsberg, doit enquêter sur des meurtres de brebis et de jeunes femmes perpétrés, dit-on, par un loup-garou. Avec Pars vite et reviens tard, le même enquêteur flegmatique affronte une terrible menace datant de plusieurs siècles. Avec son style d'écriture sec et concis, ses dialogues drôles et surréalistes associés à sa formidable érudition, laissez-vous entraîner dans des enquêtes captivantes aux personnages attachants et au rythme prenant. Faites confiance aux avis de nos lecteurs et rassasiez votre soif d'énigmes. Découvrez l'univers terrifiant de Franck Thilliez avec Atomka, de Maxime Chattam et La théorie Gaïa ou encore de Jean-Christophe Grangé avec Le vol des cigognes. Nuits blanches et suspense effroyable garantis.
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