Nous sommes tous des morts ou des vivants, et on s'emmerde. Nous sommes tous perdus sur un petit caillou qu'on appelle planète terre . Le monde est flou, les choses sont bien incapables de rester à leur place. La technologie c'est juste un truc pour te foutre une pression d'enfer, ça te poursuit par la poche de pantalon, ça te remplace l'oeil d'un homme par l'oeil d'un robot.
Dans cette ville qui pourrait une sorte de Los Angeles, oui LA ou New York où n'importe quelle mégapole, un flic enquête sur quelque chose, on ne sait pas trop quoi, c'est souterrain, c'est une enquête qui mène
à une autre enquête qui mène à une autre enquête.
Les rues quand elles ne changent pas de position géographique, accueillent toute sorte de bizarrerie (des macchabs en veux-tu en voilà, des bars où le thème du soir c'est le nudisme, l'animalerie des Morts-vivants, des quartiers vintage, des putes et des dealers,...)
Les drones surveillent le potentiel terroriste de tout un chacun, les IA essaient de rendre service, et ce bonhomme qu'on suit est peut-être bien le dernier représentant d'une espèce en voie de disparition : l'être humain.
Dans une ambiance underground cyberpunk, loufoque trash, c'est bien les contours de l'humanité, de son désespoir, de sa vacuité et de sa décadence, qui se dessinent .
Hommage au hard-boiled, poilant et saucissonné comme un cadavre mort dans une blague, violent comme une pétoire en pleine canicule, Street Cop est ce genre de petite croquette assez dingue à placer sous le sapin ou dans le panier à linge, peu importe.
Et puis c'est rehaussé, last but not least, par les illustrations d'Art Spiegelman, excusez du peu.
Street Cop
Nous sommes tous des morts ou des vivants, et on s'emmerde. Nous sommes tous perdus sur un petit caillou qu'on appelle planète terre . Le monde est flou, les choses sont bien incapables de rester à leur place. La technologie c'est juste un truc pour te foutre une pression d'enfer, ça te poursuit par la poche de pantalon, ça te remplace l'oeil d'un homme par l'oeil d'un robot.
Dans cette ville qui pourrait une sorte de Los Angeles, oui LA ou New York où n'importe quelle mégapole, un flic enquête sur quelque chose, on ne sait pas trop quoi, c'est souterrain, c'est une enquête qui mène à une autre enquête qui mène à une autre enquête.
Les rues quand elles ne changent pas de position géographique, accueillent toute sorte de bizarrerie (des macchabs en veux-tu en voilà, des bars où le thème du soir c'est le nudisme, l'animalerie des Morts-vivants, des quartiers vintage, des putes et des dealers,...)
Les drones surveillent le potentiel terroriste de tout un chacun, les IA essaient de rendre service, et ce bonhomme qu'on suit est peut-être bien le dernier représentant d'une espèce en voie de disparition : l'être humain.
Dans une ambiance underground cyberpunk, loufoque trash, c'est bien les contours de l'humanité, de son désespoir, de sa vacuité et de sa décadence, qui se dessinent .
Hommage au hard-boiled, poilant et saucissonné comme un cadavre mort dans une blague, violent comme une pétoire en pleine canicule, Street Cop est ce genre de petite croquette assez dingue à placer sous le sapin ou dans le panier à linge, peu importe.
Et puis c'est rehaussé, last but not least, par les illustrations d'Art Spiegelman, excusez du peu.