Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Dans une lettre adressée à Pauline, Stendhal livre incidemment le mode d'emploi de sa correspondance : " Ne perds pas mes lettres ; elles nous seront...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 11 octobre et le 25 octobre
En librairie
Résumé
Dans une lettre adressée à Pauline, Stendhal livre incidemment le mode d'emploi de sa correspondance : " Ne perds pas mes lettres ; elles nous seront utiles à tous deux : à toi tu pourras comprendre par la suite ce que tu n'as pas saisi d'abord, à moi elles me donneront l'histoire de mon esprit ". C'est bien l'histoire d'un esprit que ses lettres retracent, composant a posteriori une autobiographie intellectuelle en fragments. Ecriture première selon la chronologie, la correspondance a rempli, selon les âges de la vie, des fonctions diverses mais toutes essentielles à la formation de l'homme comme de l'écrivain : confessions intimes, exercice de sociabilité à distance, débat critique, genèse des œuvres. C'est pourquoi elle constitue un matériau de première importance pour comprendre le parcours de l'écrivain. Mais c'est aussi l'histoire d'une arme que ces lettres écrivent en filigrane. A côté du Journal, la correspondance a été pour Stendhal une propédeutique à l'écriture de soi qui le mènera à l'autobiographie : la vie de Henry Brulard, écrite " comme une lettre à un ami ". Pièce essentielle de l'œuvre, la correspondance de Stendhal est aussi la pierre de touche de cette autre œuvre qu'il a voulu faire de lui-même.