Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au regard des encyclopédies, Spinoza est ordinairement présenté comme le philosophe de la Substance, qui seule existe et dont l'homme n'est qu'un Mode...
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Livré chez vous entre le 4 octobre et le 15 octobre
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Résumé
Au regard des encyclopédies, Spinoza est ordinairement présenté comme le philosophe de la Substance, qui seule existe et dont l'homme n'est qu'un Mode parmi d'autres, tous soumis au plus strict déterminisme. Le théoricien aussi du savoir absolu, seule voie vers la vraie liberté. Pour autant Spinoza ne prétend pas tout savoir : il ne cesse au contraire d'avouer des gouffres d'ignorance, cernant les îlots de certitude ; mais c'est pour mettre ces îlots à l'abri de ceux qui font de l'ignorance un argument pour tout plonger dans l'abîme. Car l'ignorance se substantialise elle-même sous la forme d'illusions tenaces, vidant la réalité de sa substance propre et bloquant l'accès à la connaissance de l'homme et de la Nature. Le libre arbitre, le finalisme, l'exaltation des passions tristes, sont les piliers d'une construction bancale et absurde, qui toujours s'effondre sur ses bâtisseurs et que, faute d'un autre modèle, on s'obstine de siècle en siècle à échafauder de nouvelle façon. C'est cet autre modèle que Spinoza construit en même temps qu'il démonte le précédent. Cet ouvrage n'a pas la prétention d'arpenter l'ensemble du système, mais seulement d'amorcer l'entreprise au moment où le savoir qui se sait se distingue de l'ignorance qui s'ignore. Alors, le progrès est possible.