Le devenir actif chez Spinoza

Par : Pascal Sévérac

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  • Nombre de pages476
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.415 kg
  • Dimensions12,4 cm × 19,2 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-38096-038-9
  • EAN9782380960389
  • Date de parution07/10/2021
  • CollectionChampion Classiques Essais
  • ÉditeurHonoré Champion

Résumé

Pourquoi devenir actif ? Et comment, dans une philosophie de la nécessité absolue, comprendre ce passage de la passivité à l'activité ? La thèse centrale de cet ouvrage est la suivante : le devenir actif chez Spinoza ne consiste pas à combler la béance entre une essence idéale et une existence réelle. La passivité ne peut être appréhendée comme scission entre soi et soi, et le devenir actif comme jonction de l'essence et de l'existence.
Une telle vision équivaut à réintroduire en l'homme la transcendance, la finalité et la potentialité, que l'éthique spinoziste entreprend pourtant de congédier. Pour saisir la nécessité de devenir actif, il faut commencer par s'interroger sur le paradoxe de la joyeuse passivité : en tant que joie, elle est augmentation de la puissance ; en tant que passivité, elle est négation de cette même puissance.
Comment alors comprendre une telle négation de soi, sans recourir à la disjonction entre l'acte et la puissance ? Le concept de distraction nous met sur la voie, en tant qu'il désigne une coupure non de soi avec soi, mais de soi avec les autres : cette admiration, entendue comme absorption dans une pensée et une affectivité obsessionnelles, nous oblige à réévaluer le rôle central du corps dans le devenir actif, à jeter les fondations d'une théorie de l'occupation de l'esprit, et à dessiner les contours d'une véritable intelligence de nos affects.
Alors nous comprendrons ce que signifie une pratique de la science intuitive, c'est-à-dire un rapport à soi et aux autres comme pures positivités.
Pourquoi devenir actif ? Et comment, dans une philosophie de la nécessité absolue, comprendre ce passage de la passivité à l'activité ? La thèse centrale de cet ouvrage est la suivante : le devenir actif chez Spinoza ne consiste pas à combler la béance entre une essence idéale et une existence réelle. La passivité ne peut être appréhendée comme scission entre soi et soi, et le devenir actif comme jonction de l'essence et de l'existence.
Une telle vision équivaut à réintroduire en l'homme la transcendance, la finalité et la potentialité, que l'éthique spinoziste entreprend pourtant de congédier. Pour saisir la nécessité de devenir actif, il faut commencer par s'interroger sur le paradoxe de la joyeuse passivité : en tant que joie, elle est augmentation de la puissance ; en tant que passivité, elle est négation de cette même puissance.
Comment alors comprendre une telle négation de soi, sans recourir à la disjonction entre l'acte et la puissance ? Le concept de distraction nous met sur la voie, en tant qu'il désigne une coupure non de soi avec soi, mais de soi avec les autres : cette admiration, entendue comme absorption dans une pensée et une affectivité obsessionnelles, nous oblige à réévaluer le rôle central du corps dans le devenir actif, à jeter les fondations d'une théorie de l'occupation de l'esprit, et à dessiner les contours d'une véritable intelligence de nos affects.
Alors nous comprendrons ce que signifie une pratique de la science intuitive, c'est-à-dire un rapport à soi et aux autres comme pures positivités.
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