Soumission à l'autorité. Un point de vue expérimental

Par : Stanley Milgram

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  • Nombre de pages320
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.26 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-8185-0528-1
  • EAN9782818505281
  • Date de parution13/09/2017
  • CollectionPluriel
  • ÉditeurHachette Pluriel
  • TraducteurEmy Molinié
  • PréfacierJean-Léon Beauvois

Résumé

Serions-nous tous des fonctionnaires de l'horreur en puissance ? C'est l'angoissante question que se pose tout lecteur de Soumission à l'autorité. Le récit qu'y donne Stanley Milgram de ses expériences effectuées en laboratoire entre 1950 et 1963 bouleverse en effet bien des idées reçues. Au prétexte d'une enquête apparemment banale sur l'apprentissage et la mémoire, Milgram a réalisé une fantastique série d'expériences, où des hommes et des femmes recevaient l'ordre d'infliger à une innocente victime des chocs électriques de plus en plus violents.
Combien d'entre eux allaient obéir ? Et jusqu'où ? Les résultats inattendus firent naître une controverse passionnée. Où finit la soumission à l'autorité... et où commence la responsabilité de l'individu ? Dans ce formidable document sur ce qui motive le comportement et les choix humains, Stanley Milgram propose une analyse originale de l'obéissance et de la résistance de citoyens ordinaires confrontés au pouvoir.
Serions-nous tous des fonctionnaires de l'horreur en puissance ? C'est l'angoissante question que se pose tout lecteur de Soumission à l'autorité. Le récit qu'y donne Stanley Milgram de ses expériences effectuées en laboratoire entre 1950 et 1963 bouleverse en effet bien des idées reçues. Au prétexte d'une enquête apparemment banale sur l'apprentissage et la mémoire, Milgram a réalisé une fantastique série d'expériences, où des hommes et des femmes recevaient l'ordre d'infliger à une innocente victime des chocs électriques de plus en plus violents.
Combien d'entre eux allaient obéir ? Et jusqu'où ? Les résultats inattendus firent naître une controverse passionnée. Où finit la soumission à l'autorité... et où commence la responsabilité de l'individu ? Dans ce formidable document sur ce qui motive le comportement et les choix humains, Stanley Milgram propose une analyse originale de l'obéissance et de la résistance de citoyens ordinaires confrontés au pouvoir.

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4.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Résumé du livre de Milgram
Vous pouvez trouver un résumé du livre de Milgram "Soumission à l'autorité", à cette adresse : http://cesarcesar.fr/index.php/manuels-de-combat/52-articles/manuels-de-combat/349-milgram-soumission-a-l-autorite-1974 Ou directement en tapant "César Valentine Milgram" dans Google. Le résumé du livre de Milgram est fait chapitre par chapitre. C'est un bon complément à la lecture de l'ouvrage, et permet une seconde lecture synthétique.
Vous pouvez trouver un résumé du livre de Milgram "Soumission à l'autorité", à cette adresse : http://cesarcesar.fr/index.php/manuels-de-combat/52-articles/manuels-de-combat/349-milgram-soumission-a-l-autorite-1974 Ou directement en tapant "César Valentine Milgram" dans Google. Le résumé du livre de Milgram est fait chapitre par chapitre. C'est un bon complément à la lecture de l'ouvrage, et permet une seconde lecture synthétique.
Une expérience terrifiante
Quel est le fonctionnement humain face à l'autorité ? Cette expérience de Stanley Milgram a été reproduite dans de nombreux pays et les résultats sont toujours les mêmes. 600 Sujets étaient recrutés par annonce de presse parue dans la publication locale de la ville de New Haven. L’expérimentation se déroulait dans un laboratoire de l’université de Yales. La procédure : faire croire aux participants que l’on réalise une expérience sur la mémoire et que l’on cherche à tester les effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Deux des sujets recrutés vont jouer, l'un le rôle du professeur et l'autre celui de l'élève. Le sujet "naïf" est en fait le professeur car ce que celui-ci ignore c'est que l'élève" n'est en fait pas un sujet recruté comme lui mais un comédien payé par Milgram. On demande donc au sujet naïf qui joue le professeur de faire apprendre des paires de mots à son élève. La consigne donnée par l'autorité en blouse blanche est simple : Si l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur (sujet naïf) doit lui administrer un choc électrique croissant de 15 volts à chaque erreur jusqu’à 450 Volts où il est d’ailleurs indiqué « danger ». Les chocs électriques ne sont pas réels mais ils le sont pour le sujet naïf (professeur) car l'élève simule la douleur. Le sujet élève est derrière une cloison vitrée et tape sur la vitre pour protester contre les chocs à partir d'un certain moment. A partir de 300 volts, il ne donne plus de signe de vie. L’expérimentateur habillé de sa blouse blanche ne dit que : « vous devez continuer » ou « l’expérience veut que vous poursuiviez ». 65 % des sujets naïfs vont (non par plaisir mais par soumission à l'autorité de l'expérimentateur en blouse blanche) administrer jusqu'au choc maximal et mortel de 450 Volts ! Lorsque le sujet naïf est en position d'entendre les supplication de l'élève et ses cris de douleur, le % baisse seulement à 62,5 %. Lorsque l'élève est dans la même pièce que le sujet naïf, le % baisse mais demeure à 40 % ! Lorsque l'élève arrive à un moment donné à établir un contact physique avec le sujet naïf, le % baisse à 30 %. Ces résultats mettent en évidence le poids très important de l’autorité ; ici symbolisée par la blouse blanche du médecin et les locaux de l'université prestigieuse de Yales... La hiérarchie apparaît indispensable à tous processus d’obéissance : sans blouse blanche, le % de chocs maximal chute, idem en cas de conflits d'autorité si une seconde blouse blanche contredit la première. Le résultat est effarant : l’individu qui entre dans un système d’autorité ne se voit plus comme l’acteur de ses actes ; contraires à la morale, mais plutôt comme l’agent exécutif des volontés d’autrui. Il va obéir et se dédouaner en attribuant la responsabilité à l’autorité.
Quel est le fonctionnement humain face à l'autorité ? Cette expérience de Stanley Milgram a été reproduite dans de nombreux pays et les résultats sont toujours les mêmes. 600 Sujets étaient recrutés par annonce de presse parue dans la publication locale de la ville de New Haven. L’expérimentation se déroulait dans un laboratoire de l’université de Yales. La procédure : faire croire aux participants que l’on réalise une expérience sur la mémoire et que l’on cherche à tester les effets de la punition sur le processus d’apprentissage. Deux des sujets recrutés vont jouer, l'un le rôle du professeur et l'autre celui de l'élève. Le sujet "naïf" est en fait le professeur car ce que celui-ci ignore c'est que l'élève" n'est en fait pas un sujet recruté comme lui mais un comédien payé par Milgram. On demande donc au sujet naïf qui joue le professeur de faire apprendre des paires de mots à son élève. La consigne donnée par l'autorité en blouse blanche est simple : Si l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur (sujet naïf) doit lui administrer un choc électrique croissant de 15 volts à chaque erreur jusqu’à 450 Volts où il est d’ailleurs indiqué « danger ». Les chocs électriques ne sont pas réels mais ils le sont pour le sujet naïf (professeur) car l'élève simule la douleur. Le sujet élève est derrière une cloison vitrée et tape sur la vitre pour protester contre les chocs à partir d'un certain moment. A partir de 300 volts, il ne donne plus de signe de vie. L’expérimentateur habillé de sa blouse blanche ne dit que : « vous devez continuer » ou « l’expérience veut que vous poursuiviez ». 65 % des sujets naïfs vont (non par plaisir mais par soumission à l'autorité de l'expérimentateur en blouse blanche) administrer jusqu'au choc maximal et mortel de 450 Volts ! Lorsque le sujet naïf est en position d'entendre les supplication de l'élève et ses cris de douleur, le % baisse seulement à 62,5 %. Lorsque l'élève est dans la même pièce que le sujet naïf, le % baisse mais demeure à 40 % ! Lorsque l'élève arrive à un moment donné à établir un contact physique avec le sujet naïf, le % baisse à 30 %. Ces résultats mettent en évidence le poids très important de l’autorité ; ici symbolisée par la blouse blanche du médecin et les locaux de l'université prestigieuse de Yales... La hiérarchie apparaît indispensable à tous processus d’obéissance : sans blouse blanche, le % de chocs maximal chute, idem en cas de conflits d'autorité si une seconde blouse blanche contredit la première. Le résultat est effarant : l’individu qui entre dans un système d’autorité ne se voit plus comme l’acteur de ses actes ; contraires à la morale, mais plutôt comme l’agent exécutif des volontés d’autrui. Il va obéir et se dédouaner en attribuant la responsabilité à l’autorité.
Obedience to Authority
Stanley Milgram
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