Sortir du trou

Par : Odile Massé
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  • Nombre de pages80
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.19 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN979-10-92444-37-7
  • EAN9791092444377
  • Date de parution15/03/2016
  • ÉditeurL'Atelier Contemporain
  • IllustrateurJean-Claude Terrier

Résumé

Pendant longtemps, j'ai vécu en regardant les humains se comporter comme des bêtes féroces, en dépit de tous leurs efforts pour paraître civilisés - et je vivais au milieu de cet immense festin qui se joue en nous depuis toujours, depuis Cronos, depuis les contes de fées, en passant par les rapports amoureux et les relations familiales. Mais tandis que j'écrivais, mes ogres et mes ogresses, qui avaient bon appétit, se sont tous entredévorés.
Alors, il n'est plus resté qu'un trou - un vide, une lacune. C'est ainsi que le Je qui parle dans ce récit est au centre d'un noir opaque et n'a aucun repère tangible, aucun son, aucun souvenir concret, aucun sexe défini, aucune autre histoire à raconter que son expérience immédiate : que reste-t-il et comment exister quand on n'est peut-être rien ? Comment renaître à soi-même ? Je est peut-être un animal, une vieille idole, une cervelle blessée, un corps en formation ou le cul d'une oubliette, Je est peut-être un autre - peu importe.
Voilà que Je, loin d'entrer en introspection, se met à explorer le vide. Je pars en quête. Je a peur, mais ne manque pas de courage et va de l'avant, quitte à parfois tourner en rond. Je questionne, invente. Je cherche des sensations, de l'humain, de la mémoire. Je découvre des matières et des limites. Et Je s'applique par tous les moyens à sortir de ce trou. Mais Je n'a que peu de moyens à sa disposition, Je n'a que la force de son imaginaire.
Je descends dans la caverne. Je se fraie un chemin parmi les images et les fantômes. Je s'exerce, tâtonne, remue, farfouille dans les commencements, remonte du plus profond. Je parle, mais voudrait que le verbe se fasse chair. Et Je devient sa propre matrice. Je porte la mémoire du monde, Je veut recréer le monde, Je veut faire partie des vivants. Et Je m'a prise par la main, et à sa suite j'ai vu des merveilles dans le noir et fait mille et mille tentatives moi aussi, mille tours, mille ratures pour enfin m'éveiller et sortir du trou.
Car toute cette histoire est bien réelle. Aussi réelle qu'un rêve. O. M.
Pendant longtemps, j'ai vécu en regardant les humains se comporter comme des bêtes féroces, en dépit de tous leurs efforts pour paraître civilisés - et je vivais au milieu de cet immense festin qui se joue en nous depuis toujours, depuis Cronos, depuis les contes de fées, en passant par les rapports amoureux et les relations familiales. Mais tandis que j'écrivais, mes ogres et mes ogresses, qui avaient bon appétit, se sont tous entredévorés.
Alors, il n'est plus resté qu'un trou - un vide, une lacune. C'est ainsi que le Je qui parle dans ce récit est au centre d'un noir opaque et n'a aucun repère tangible, aucun son, aucun souvenir concret, aucun sexe défini, aucune autre histoire à raconter que son expérience immédiate : que reste-t-il et comment exister quand on n'est peut-être rien ? Comment renaître à soi-même ? Je est peut-être un animal, une vieille idole, une cervelle blessée, un corps en formation ou le cul d'une oubliette, Je est peut-être un autre - peu importe.
Voilà que Je, loin d'entrer en introspection, se met à explorer le vide. Je pars en quête. Je a peur, mais ne manque pas de courage et va de l'avant, quitte à parfois tourner en rond. Je questionne, invente. Je cherche des sensations, de l'humain, de la mémoire. Je découvre des matières et des limites. Et Je s'applique par tous les moyens à sortir de ce trou. Mais Je n'a que peu de moyens à sa disposition, Je n'a que la force de son imaginaire.
Je descends dans la caverne. Je se fraie un chemin parmi les images et les fantômes. Je s'exerce, tâtonne, remue, farfouille dans les commencements, remonte du plus profond. Je parle, mais voudrait que le verbe se fasse chair. Et Je devient sa propre matrice. Je porte la mémoire du monde, Je veut recréer le monde, Je veut faire partie des vivants. Et Je m'a prise par la main, et à sa suite j'ai vu des merveilles dans le noir et fait mille et mille tentatives moi aussi, mille tours, mille ratures pour enfin m'éveiller et sortir du trou.
Car toute cette histoire est bien réelle. Aussi réelle qu'un rêve. O. M.
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