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L'auteur développe une thèse originale sur le cours d'une économie marchande et financière qui traverse l'histoire de nos sociétés : lors du féodalisme et dans la transition au capitalisme, celle-ci prélève les marchandises sur les formes de production renouvelées (féodalisme, esclavagisme, petite production marchande...) de l'économie-monde, avec le capitalisme, elle se dote d'un continent propre et spécifique (l'industrie et les services joints) d'une production croissante, et apparemment sans limites, de marchandises (par des marchandises).
L'industrie, un moment relativement autonome, retombe en cette fin de XXeme siècle sous la coupe des marchands et financiers. Les marchands financiers, fondateurs hier de l'Utopie industrielle du capitalisme, en sont devenus aujourd'hui les prédateurs. Ce livre va à l'encontre des thèses communément admises et soutient par exemple que l'économie de marché, forme trop souvent éludée dans l'analyse marxiste ou néo-ricardienne, est la forme enveloppe, et d'une économie marchande et financière qui n'acquiert que l'épaisseur de ses prélèvement, et de l'industrie (ou économique), le fractionnement croissant d'une économie mondiale où le cours de la "globalisation" se limite au mieux aux "Centres" avec déconnexion des "Périphéries", la montée d'une logique économique d'exclusion des populations hors du salariat, légitimée par certaines analyses comme la fin du salariat.