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Les services ne pèsent guère plus de 20% des échanges internationaux, alors qu'ils représentent près de 80% du PIB des pays riches. Pourquoi un tel écart ? La réponse vient pour une part de la grande difficulté à établir des normes internationales de type ISO pour les activités du secteur tertiaire. Il est en effet plus simple de mondialiser la production et la commercialisation d'un smartphone ou d'une voiture que celles de prestations médicales ou d'assurances.
A l'aide d'un riche ensemble d'études de cas, cet ouvrage novateur pointe les entraves à la mondialisation des services, qu'elles soient sociales, économiques ou culturelles. Il se distingue des analyses conventionnelles sur la mondialisation des marchés, qui se fondent principalement sur les rapports de puissance interétatiques. En plaçant la problématique des services au coeur du nouveau régime de croissance capitaliste, il met en perspective les polémiques sur la sous-traitance et les délocalisations, et ouvre de nouvelles hypothèses sur les liens entre tertiarisation, internationalisation et normalisation.