Science et territoires de l'ignorance

Par : Mathias Girel
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  • Nombre de pages156
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.16 kg
  • Dimensions12,0 cm × 19,0 cm × 0,9 cm
  • ISBN978-2-7592-2591-0
  • EAN9782759225910
  • Date de parution07/12/2017
  • CollectionSciences en questions
  • ÉditeurQuae éditions
  • PréfacierRaphaël Larrère

Résumé

L'ignorance peut être autre chose que la pure absence de savoir ou que le simple fait d'être privé de connaissances possédées par d'autres : elle peut être surmontée, elle peut aussi être produite. Quels sont les variétés et les modes de l'ignorance, et pourquoi est-il essentiel d'en tenir compte dans les débats environnementaux et sanitaires ? Lorsqu'elle est "produite", comme l'estiment certains, comment l'est-elle ? L'ouvrage répond à ces questions et, au-delà de l'opposition tranchée entre l'ignorance conçue comme front de la science et l'ignorance stratégique, il explore une véritable "zone grise" qui constitue une partie de ce paysage : conflits d'intérêt, débats sur les sources de financement de la recherche, crise de la réplication des expérimentations.
Quand et comment peut-on sortir de cette "zone grise" où tout devient indiscernable pour qualifier plus nettement les phénomènes en jeu ? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent réussir ou échouer, échouer de manière épisodique ou persistante, sous l'action d'un tiers ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces échecs à des intentions ?
L'ignorance peut être autre chose que la pure absence de savoir ou que le simple fait d'être privé de connaissances possédées par d'autres : elle peut être surmontée, elle peut aussi être produite. Quels sont les variétés et les modes de l'ignorance, et pourquoi est-il essentiel d'en tenir compte dans les débats environnementaux et sanitaires ? Lorsqu'elle est "produite", comme l'estiment certains, comment l'est-elle ? L'ouvrage répond à ces questions et, au-delà de l'opposition tranchée entre l'ignorance conçue comme front de la science et l'ignorance stratégique, il explore une véritable "zone grise" qui constitue une partie de ce paysage : conflits d'intérêt, débats sur les sources de financement de la recherche, crise de la réplication des expérimentations.
Quand et comment peut-on sortir de cette "zone grise" où tout devient indiscernable pour qualifier plus nettement les phénomènes en jeu ? Si nos enquêtes comme nos actions peuvent réussir ou échouer, échouer de manière épisodique ou persistante, sous l'action d'un tiers ou non, dans quels cas est-il raisonnable de relier ces échecs à des intentions ?