Sarah, Susanne et l'écrivain

Par : Eric Reinhardt
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  • Nombre de pages464
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.23 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN978-2-07-309503-9
  • EAN9782073095039
  • Date de parution09/01/2025
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"A partir du jour où elle avait commencé de contempler la vie de sa famille par les fenêtres de sa maison, son seul territoire n'avait plus été que son monde intérieur". Voilà plusieurs semaines que le mari de Susanne se retire chaque soir dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Quand elle s'aperçoit qu'il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal, Susanne demande à son époux de rééquilibrer la répartition, en vain.
Alors, dans l'espoir qu'il réagisse enfin, elle lui annonce qu'elle part vivre ailleurs quelque temps. Mais cette décision provoquera un enchaînement d'événements aussi bouleversants qu'imprévisibles...
"A partir du jour où elle avait commencé de contempler la vie de sa famille par les fenêtres de sa maison, son seul territoire n'avait plus été que son monde intérieur". Voilà plusieurs semaines que le mari de Susanne se retire chaque soir dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Quand elle s'aperçoit qu'il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal, Susanne demande à son époux de rééquilibrer la répartition, en vain.
Alors, dans l'espoir qu'il réagisse enfin, elle lui annonce qu'elle part vivre ailleurs quelque temps. Mais cette décision provoquera un enchaînement d'événements aussi bouleversants qu'imprévisibles...

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5/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Sarah Suzanne et l'écrivain
Eric Reihnart signe un nouveau roman magistral, Une histoire hors norme, menée tambour battant, aucune fausse note, tout retranscrit avec dextérité, sensibilité et poésie Il faillait oser écrire sur un tel sujet , qui m'a littéralement scotchée. L'auteur manipule les mots, écrit ses textes en usant d'un vocabulaire élaboré, qui peut rendre la lecture longue, lourde pour certains lecteurs, mais un conseil, il faut perdurer, trouver la bonne porte pour rentrée dans son monde littéraire, Sarah suite à un cancer du sein et en état réminiscence, se rend compte que sa vie, n'est pas on 'est plus comme avant. Elle veut mettre par écrit avec l'aide d'un écrivain, l'histoire d'une partie de sa vie, Sarah devient Suzanne, Suzanne est la narratrice, elle extériorise les désillusions de sa vie de femme, de mère. Elle ne ressent plus les mêmes sentiments vis à vis de sa familles, elle s’aperçoit que son mari, ce dernier possède 75 pour cent des parts du mobilier, un gouffre s'installe entre eux Au fil de la lecture, Suzanne et Sarah sont deux âmes sœurs, il faut se reconnecter pour redéfinir le rôle de chacune dans cette histoire complexe , Suzanne décide de quitter son domicile, pour un laps de temps, à ce moment, des moments douloureux refont surface, une femme manipuler reléguer au rôle de mère au foyer, cette manipulation psychologique, un emprise extrême, l'exploitation financière, cette tomber dans les méandres de la folie, et essayer de refaire surface, reprendre le cours de sa vie, L'auteur s’approprie cette histoire d'une façon remarquable, du début jusqu'au final, déroutant, Laissez vous transporter, dans l'histoire de Sarah Suzanne et l’écrivain, vous ne le regrettez pas
Eric Reihnart signe un nouveau roman magistral, Une histoire hors norme, menée tambour battant, aucune fausse note, tout retranscrit avec dextérité, sensibilité et poésie Il faillait oser écrire sur un tel sujet , qui m'a littéralement scotchée. L'auteur manipule les mots, écrit ses textes en usant d'un vocabulaire élaboré, qui peut rendre la lecture longue, lourde pour certains lecteurs, mais un conseil, il faut perdurer, trouver la bonne porte pour rentrée dans son monde littéraire, Sarah suite à un cancer du sein et en état réminiscence, se rend compte que sa vie, n'est pas on 'est plus comme avant. Elle veut mettre par écrit avec l'aide d'un écrivain, l'histoire d'une partie de sa vie, Sarah devient Suzanne, Suzanne est la narratrice, elle extériorise les désillusions de sa vie de femme, de mère. Elle ne ressent plus les mêmes sentiments vis à vis de sa familles, elle s’aperçoit que son mari, ce dernier possède 75 pour cent des parts du mobilier, un gouffre s'installe entre eux Au fil de la lecture, Suzanne et Sarah sont deux âmes sœurs, il faut se reconnecter pour redéfinir le rôle de chacune dans cette histoire complexe , Suzanne décide de quitter son domicile, pour un laps de temps, à ce moment, des moments douloureux refont surface, une femme manipuler reléguer au rôle de mère au foyer, cette manipulation psychologique, un emprise extrême, l'exploitation financière, cette tomber dans les méandres de la folie, et essayer de refaire surface, reprendre le cours de sa vie, L'auteur s’approprie cette histoire d'une façon remarquable, du début jusqu'au final, déroutant, Laissez vous transporter, dans l'histoire de Sarah Suzanne et l’écrivain, vous ne le regrettez pas
Où condition féminine et création artistique s'entremêlent en une vertigineuse mise en abyme
Rééditant le schéma narratif de son roman L’amour et les forêts paru il y a presque dix ans, Eric Reinhardt poursuit son exploration des jeux de miroir et de la mise en abyme multiple avec une nouvelle histoire d’écrivain à qui une femme demande de s’inspirer de son récit de vie pour en faire une fiction. En rémission d’un cancer, Sarah se retrouve soudain à questionner son existence bourgeoise jusqu’ici sans histoires. Mariée depuis vingt ans, la voilà qui tout à coup ne parvient plus à se satisfaire de ses soirées seule avec leurs deux grands enfants, son époux préférant s’isoler tous les soirs dans son bureau aménagé à la cave. Et puis, naïve qu’elle était, elle vient de réaliser que son mari détient les trois-quarts de tous leurs biens, y compris ceux acquis au cours de leur vie commune. N’obtenant de lui que de vagues réassurances paternalistes, elle décide de provoquer un électrochoc en prenant le large quelques semaines, mais, à sa grande stupéfaction, ne réussit qu’à déclencher un engrenage de brutalité qui la mènera jusqu’aux rivages de la folie. Sous la plume de l’écrivain, les douloureuses confidences de cette femme donnent naissance à un nouveau personnage, Susanne, création mêlant au reflet de Sarah les propres projections de l’auteur. Le récit avance donc triplement, partie de billard à trois bandes rebondissant sans cesse entre réel, symbolique et imaginaire, à mesure que l’écrivain propose à son premier personnage d’en affiner avec lui le second sans hésiter à faire référence à son vécu personnel. Réalité et distorsions se pourchassent alors à l’infini, le plus diabolique étant sans doute que, bien avant d’apprendre à se regarder au travers de son reflet littéraire, Sarah, brutalement évincée de sa vie par les perverses manipulations d’un mari habile à la faire passer pour ce qu’elle n’est pas, se retrouve réduite à observer les siens en catimini, ombres se découpant la nuit sur l’écran éclairé des fenêtres de leur appartement. Voyeuse espionnant une existence dont elle est sortie, elle a l’impression de ne plus exister. « Elle leur est complètement sortie de l’esprit. Comment peut-on disparaître aussi vite de la vie de ceux que l’on aime ? C’est comme si elle était morte de son cancer et qu’elle avait eu la faculté de revenir les voir vivre une fois décédée. Ils ont fait disparaître Sarah de leur vie aussi sûrement que l’eût fait la maladie si elle s’était révélée fatale. » Alors, tandis que Sarah raconte, que Suzanne vit la même chose à sa façon, et que l’écrivain vient y mêler des éléments de sa propre histoire, le tourbillon de la narration s’accélère pour, de tous ces fils narratifs, ne plus faire qu’un, celui tout simplement de l’acte créateur dont on ne sait jamais vraiment où il va puiser sa source. Et comme l’auteur conserve tout du long un coup d’avance sur son lecteur, ce dernier, tenu en haleine, aura droit au renversement final inattendu, histoire de ne pas laisser le dernier mot aux réalités les plus méprisables du patriarcat. Ce livre à la construction vertigineuse donne non seulement une voix à une femme qui refuse d’abandonner ses idéaux face à l’égoïste indifférence de son mari, mais fait aussi voyager le lecteur, avec beaucoup d’originalité, au coeur du processus créatif. Pris par les sentiments en même temps que séduit intellectuellement, l'on ne peut que s’incliner, entre coup de coeur et coup de chapeau.
Rééditant le schéma narratif de son roman L’amour et les forêts paru il y a presque dix ans, Eric Reinhardt poursuit son exploration des jeux de miroir et de la mise en abyme multiple avec une nouvelle histoire d’écrivain à qui une femme demande de s’inspirer de son récit de vie pour en faire une fiction. En rémission d’un cancer, Sarah se retrouve soudain à questionner son existence bourgeoise jusqu’ici sans histoires. Mariée depuis vingt ans, la voilà qui tout à coup ne parvient plus à se satisfaire de ses soirées seule avec leurs deux grands enfants, son époux préférant s’isoler tous les soirs dans son bureau aménagé à la cave. Et puis, naïve qu’elle était, elle vient de réaliser que son mari détient les trois-quarts de tous leurs biens, y compris ceux acquis au cours de leur vie commune. N’obtenant de lui que de vagues réassurances paternalistes, elle décide de provoquer un électrochoc en prenant le large quelques semaines, mais, à sa grande stupéfaction, ne réussit qu’à déclencher un engrenage de brutalité qui la mènera jusqu’aux rivages de la folie. Sous la plume de l’écrivain, les douloureuses confidences de cette femme donnent naissance à un nouveau personnage, Susanne, création mêlant au reflet de Sarah les propres projections de l’auteur. Le récit avance donc triplement, partie de billard à trois bandes rebondissant sans cesse entre réel, symbolique et imaginaire, à mesure que l’écrivain propose à son premier personnage d’en affiner avec lui le second sans hésiter à faire référence à son vécu personnel. Réalité et distorsions se pourchassent alors à l’infini, le plus diabolique étant sans doute que, bien avant d’apprendre à se regarder au travers de son reflet littéraire, Sarah, brutalement évincée de sa vie par les perverses manipulations d’un mari habile à la faire passer pour ce qu’elle n’est pas, se retrouve réduite à observer les siens en catimini, ombres se découpant la nuit sur l’écran éclairé des fenêtres de leur appartement. Voyeuse espionnant une existence dont elle est sortie, elle a l’impression de ne plus exister. « Elle leur est complètement sortie de l’esprit. Comment peut-on disparaître aussi vite de la vie de ceux que l’on aime ? C’est comme si elle était morte de son cancer et qu’elle avait eu la faculté de revenir les voir vivre une fois décédée. Ils ont fait disparaître Sarah de leur vie aussi sûrement que l’eût fait la maladie si elle s’était révélée fatale. » Alors, tandis que Sarah raconte, que Suzanne vit la même chose à sa façon, et que l’écrivain vient y mêler des éléments de sa propre histoire, le tourbillon de la narration s’accélère pour, de tous ces fils narratifs, ne plus faire qu’un, celui tout simplement de l’acte créateur dont on ne sait jamais vraiment où il va puiser sa source. Et comme l’auteur conserve tout du long un coup d’avance sur son lecteur, ce dernier, tenu en haleine, aura droit au renversement final inattendu, histoire de ne pas laisser le dernier mot aux réalités les plus méprisables du patriarcat. Ce livre à la construction vertigineuse donne non seulement une voix à une femme qui refuse d’abandonner ses idéaux face à l’égoïste indifférence de son mari, mais fait aussi voyager le lecteur, avec beaucoup d’originalité, au coeur du processus créatif. Pris par les sentiments en même temps que séduit intellectuellement, l'on ne peut que s’incliner, entre coup de coeur et coup de chapeau.
Eric Reinhardt
Né en 1965 à Nancy, Eric Reinhardt est amateur de livres : il en édite, des livres d’art surtout, et il en écrit : des romans essentiellement. Depuis "Demi-sommeil" paru chez Actes Sud en 1998, quatre autres romans ont suivi, tous publiés par les éditions Stock : "Le Moral des ménages" (2002), "Existence" (2004), "Cendrillon" (2007) et "Le système Victoria" en 2011.
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