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Voici un livre qui réhabilite la notion d'âme et ravive nos raisons d'espérer en son immortalité bienheureuse, dans la lumière des investigations de saint Thomas d'Aquin, qui en fut le théoricien le plus convaincant. La pensée moderne et contemporaine a accordé une place croissante à la "sensibilité" pour évacuer presque totalement la notion d'âme au profit d'un organe capital : le cerveau. Si la mort supprime les organes des sens, que reste-t-il de l'âme et de sa vie supposée ? Evidemment, si nous nions la réalité de lime et son immortalité, la problématique s'évapore, mais persiste en nous le sentiment d'être un "sujet", voire l'impression d'être immortels, puisque nul ne peut se penser comme non existant tant qu'il existe actuellement.
Quel rapport l'âme entretient-elle avec les sens, qui lui livrent les objets de perception et de désir ? Le sens de notre vie a-t-il quelque indépendance d l'égard des sens et des jouissances qu'ils dispensent 1 Si l'âme est unie au corps, que reste-t-ii d'elle après la mort de celui-ci ? Le présent ouvrage, à la suite de Platon, l'âme et le bien (2015), complète une réflexion commencée à propos de l'atman (l'âme en tant que soi), à la faveur de la traduction commentée de l'oeuvre de Prakãsãnanda.
Grâce à la Somme Théologique, léguée par saint Thomas d'Aquin, ce nouveau volume donne à notre inquiétude existentielle quelques éléments propices à l'espérance de notre salut.