Saint-Louis du Sénégal. Palimpseste d'une ville
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- Nombre de pages132
- PrésentationBroché
- Poids0.18 kg
- Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-8111-0601-0
- EAN9782811106010
- Date de parution29/02/2012
- ÉditeurKarthala
Résumé
Quelle est cette ville d'Afrique de l'Ouest, persistant à s'appeler d'un nom très français et très chrétien, alors que la population qui la compose et le pays dont elle fut longtemps la capitale sont majoritairement musulmans ? Qu'est-ce que Saint-Louis du Sénégal sinon un formidable lieu de mémoires, aujourd'hui classé au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, installé primitivement sur un site non moins exceptionnel, une île entre fleuve et océan, désert et terres arables, propice à la fiction et au romanesque ? Dans ce livre, Jean-Pierre Dozon nous fait découvrir, à la manière d'un palimpseste, les visages successifs de Saint-Louis.
D'abord comptoir de traite, fondé à l'époque de Colbert, se métamorphosant bientôt en cité créole, en cité de puissantes commerçantes nommées "signares", elle devint, sous Faidherbe, la porte d'entrée et le lieu d'expérimentation de la colonisation française en Afrique, puis de la IIIe République conquérante qui l'érigea en commune de plein exercice assimilant tous ses habitants (blancs, noirs ou métis) à des citoyens.
Montrant ainsi que Saint-Louis du Sénégal ressortit largement à notre histoire nationale, le livre débouche cependant sur une autre mémoire, celle du fondateur de la confrérie musulmane des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba, qui y fut jugé et condamné par les autorités françaises à la fin du XIXe- siècle. Parce que la geste de celui-ci n'a cessé de grandir au fur et à mesure que cette confrérie s'affermissait au sein de la société sénégalaise post-coloniale, le destin de Saint-Louis semble donc désormais balancer entre sa vocation patrimoniale et la vitalité mémorielle de ses ressortissants mourides.
D'abord comptoir de traite, fondé à l'époque de Colbert, se métamorphosant bientôt en cité créole, en cité de puissantes commerçantes nommées "signares", elle devint, sous Faidherbe, la porte d'entrée et le lieu d'expérimentation de la colonisation française en Afrique, puis de la IIIe République conquérante qui l'érigea en commune de plein exercice assimilant tous ses habitants (blancs, noirs ou métis) à des citoyens.
Montrant ainsi que Saint-Louis du Sénégal ressortit largement à notre histoire nationale, le livre débouche cependant sur une autre mémoire, celle du fondateur de la confrérie musulmane des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba, qui y fut jugé et condamné par les autorités françaises à la fin du XIXe- siècle. Parce que la geste de celui-ci n'a cessé de grandir au fur et à mesure que cette confrérie s'affermissait au sein de la société sénégalaise post-coloniale, le destin de Saint-Louis semble donc désormais balancer entre sa vocation patrimoniale et la vitalité mémorielle de ses ressortissants mourides.
Quelle est cette ville d'Afrique de l'Ouest, persistant à s'appeler d'un nom très français et très chrétien, alors que la population qui la compose et le pays dont elle fut longtemps la capitale sont majoritairement musulmans ? Qu'est-ce que Saint-Louis du Sénégal sinon un formidable lieu de mémoires, aujourd'hui classé au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, installé primitivement sur un site non moins exceptionnel, une île entre fleuve et océan, désert et terres arables, propice à la fiction et au romanesque ? Dans ce livre, Jean-Pierre Dozon nous fait découvrir, à la manière d'un palimpseste, les visages successifs de Saint-Louis.
D'abord comptoir de traite, fondé à l'époque de Colbert, se métamorphosant bientôt en cité créole, en cité de puissantes commerçantes nommées "signares", elle devint, sous Faidherbe, la porte d'entrée et le lieu d'expérimentation de la colonisation française en Afrique, puis de la IIIe République conquérante qui l'érigea en commune de plein exercice assimilant tous ses habitants (blancs, noirs ou métis) à des citoyens.
Montrant ainsi que Saint-Louis du Sénégal ressortit largement à notre histoire nationale, le livre débouche cependant sur une autre mémoire, celle du fondateur de la confrérie musulmane des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba, qui y fut jugé et condamné par les autorités françaises à la fin du XIXe- siècle. Parce que la geste de celui-ci n'a cessé de grandir au fur et à mesure que cette confrérie s'affermissait au sein de la société sénégalaise post-coloniale, le destin de Saint-Louis semble donc désormais balancer entre sa vocation patrimoniale et la vitalité mémorielle de ses ressortissants mourides.
D'abord comptoir de traite, fondé à l'époque de Colbert, se métamorphosant bientôt en cité créole, en cité de puissantes commerçantes nommées "signares", elle devint, sous Faidherbe, la porte d'entrée et le lieu d'expérimentation de la colonisation française en Afrique, puis de la IIIe République conquérante qui l'érigea en commune de plein exercice assimilant tous ses habitants (blancs, noirs ou métis) à des citoyens.
Montrant ainsi que Saint-Louis du Sénégal ressortit largement à notre histoire nationale, le livre débouche cependant sur une autre mémoire, celle du fondateur de la confrérie musulmane des Mourides, Cheikh Ahmadou Bamba, qui y fut jugé et condamné par les autorités françaises à la fin du XIXe- siècle. Parce que la geste de celui-ci n'a cessé de grandir au fur et à mesure que cette confrérie s'affermissait au sein de la société sénégalaise post-coloniale, le destin de Saint-Louis semble donc désormais balancer entre sa vocation patrimoniale et la vitalité mémorielle de ses ressortissants mourides.