Rwanda, 13 mai 1994. Un massacre français ?

Par : Serge Farnel

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  • Nombre de pages809
  • PrésentationBroché
  • Poids1.003 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 4,0 cm
  • ISBN978-2-84405-256-8
  • EAN9782844052568
  • Date de parution01/03/2012
  • ÉditeurAviso Editions
  • PréfacierGéraud de Geouffre de La Pradell...

Résumé

"Le degré d'implication des autorités civiles et militaires françaises dans le soutien au Gouvernement intérimaire rwandais pendant qu'il procédait au génocide, est controversé. Divers travaux révèlent, entre autres méfaits, que, sur le terrain, dans le cadre des opérations "Amaryllis" (du 8 au 14 avril 1994) et "Turquoise" (du 22 juin au 22 août 1994), des militaires, agissant conformément aux ordres reçus, ont abandonné, sinon livré, des civils à leurs assassins dont ils avaient auparavant formé les cadres.
Par ailleurs, une dizaine de procédures introduites par des victimes de viols et de sévices graves qu'auraient commis ces soldats, sont actuellement pendantes devant le Tribunal aux armées de Paris. Toutefois, jamais encore on n'avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l'Armée française avaient directement participé à certains massacres. C'est chose faite aujourd'hui." "Le présent ouvrage expose les multiples aspects d'une enquête menée en deux temps, d'abord fin avril 2009, puis en février 2010, dans la région de Kibuye et les collines de Bisesero." Le 13 mai 1994, "plusieurs dizaines de milliers de Tutsi furent massacrés.
La chose est de notoriété publique. En revanche, jusqu'à présent, il n'avait pas été question d'une présence, encore moins d'une participation française à ces horreurs. C'est pourtant ce qui résulte de l'enquête menée par Serge Farnel. D'après les témoignages qu'il a pu recueillir, la participation des militaires (...) aurait été déterminante : puissamment armés, passant de colline en colline, ils auraient mitraillé, pilonné, les Tutsi encerclés par la multitude des génocidaires locaux qui, ensuite, achevaient les blessés à coups de gourdins et de machettes."
"Le degré d'implication des autorités civiles et militaires françaises dans le soutien au Gouvernement intérimaire rwandais pendant qu'il procédait au génocide, est controversé. Divers travaux révèlent, entre autres méfaits, que, sur le terrain, dans le cadre des opérations "Amaryllis" (du 8 au 14 avril 1994) et "Turquoise" (du 22 juin au 22 août 1994), des militaires, agissant conformément aux ordres reçus, ont abandonné, sinon livré, des civils à leurs assassins dont ils avaient auparavant formé les cadres.
Par ailleurs, une dizaine de procédures introduites par des victimes de viols et de sévices graves qu'auraient commis ces soldats, sont actuellement pendantes devant le Tribunal aux armées de Paris. Toutefois, jamais encore on n'avait sérieusement prétendu, encore moins démontré, que des commandos de l'Armée française avaient directement participé à certains massacres. C'est chose faite aujourd'hui." "Le présent ouvrage expose les multiples aspects d'une enquête menée en deux temps, d'abord fin avril 2009, puis en février 2010, dans la région de Kibuye et les collines de Bisesero." Le 13 mai 1994, "plusieurs dizaines de milliers de Tutsi furent massacrés.
La chose est de notoriété publique. En revanche, jusqu'à présent, il n'avait pas été question d'une présence, encore moins d'une participation française à ces horreurs. C'est pourtant ce qui résulte de l'enquête menée par Serge Farnel. D'après les témoignages qu'il a pu recueillir, la participation des militaires (...) aurait été déterminante : puissamment armés, passant de colline en colline, ils auraient mitraillé, pilonné, les Tutsi encerclés par la multitude des génocidaires locaux qui, ensuite, achevaient les blessés à coups de gourdins et de machettes."