Robert Meystre. Journal de mobilisation de guerre 1914-1918

Par : André Bandelier
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  • Nombre de pages198
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions15,8 cm × 22,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-88930-380-9
  • EAN9782889303809
  • Date de parution09/09/2021
  • CollectionTextuelles
  • ÉditeurAlphil éditions

Résumé

"J'ai une mauvaise odeur qui me vient de la bouche, j'ai beaucoup de fièvre, je sue, j'ai la langue blanche, les poumons froids et j'ai les veines noires". Caserne de Colombier, dimanche 21 juillet 1918, le lieutenant Robert Meystre est affecté pour la seconde fois de la grippe espagnole. Le 4 août 1914, il a prêté serment comme tous les soldats suisses. Dès lors, il a consigné scrupuleusement toutes ses activités au service de la patrie dans un carnet cartonné brun et rempli plusieurs albums de photos grâce à son précieux appareil Kodak.
Les mobilisations du bataillon de fusiliers neuchâtelois 18 et ses écoles écourtées d'aspirant officier sont narrées et illustrées. Robert Meystre survivra et ouvrira un nouveau carnet pour une dernière mobilisation partielle de sa troupe à l'automne. Pas de grand discours sur la stratégie, mais un Journal de mobilisation de guerre proche du militaire, de sa routine : l'heure de la diane et le temps qu'il fait ; le drill formel à la Prussienne et le drill aux armes ; l'ennui et la camaraderie ; la proximité avec la guerre, avec les "poilus" et les "boches".
Avec le diariste, en fonction du développement de la Grande Guerre, vous voyagerez dans la Suisse des périphéries : l'Ajoie de Gilberte et le Laufonnais face à l'Alsace allemande ; le Seeland et la Gruyère ; Bellinzone et la Mesolcina des marches italophones ; Zurich affecté par la grève, le Rheinthal et la Thurgovie. Un Neuchâtelois et ses camarades, sentinelles de la neutralité face à la France, à l'Autriche et au Reich.
"J'ai une mauvaise odeur qui me vient de la bouche, j'ai beaucoup de fièvre, je sue, j'ai la langue blanche, les poumons froids et j'ai les veines noires". Caserne de Colombier, dimanche 21 juillet 1918, le lieutenant Robert Meystre est affecté pour la seconde fois de la grippe espagnole. Le 4 août 1914, il a prêté serment comme tous les soldats suisses. Dès lors, il a consigné scrupuleusement toutes ses activités au service de la patrie dans un carnet cartonné brun et rempli plusieurs albums de photos grâce à son précieux appareil Kodak.
Les mobilisations du bataillon de fusiliers neuchâtelois 18 et ses écoles écourtées d'aspirant officier sont narrées et illustrées. Robert Meystre survivra et ouvrira un nouveau carnet pour une dernière mobilisation partielle de sa troupe à l'automne. Pas de grand discours sur la stratégie, mais un Journal de mobilisation de guerre proche du militaire, de sa routine : l'heure de la diane et le temps qu'il fait ; le drill formel à la Prussienne et le drill aux armes ; l'ennui et la camaraderie ; la proximité avec la guerre, avec les "poilus" et les "boches".
Avec le diariste, en fonction du développement de la Grande Guerre, vous voyagerez dans la Suisse des périphéries : l'Ajoie de Gilberte et le Laufonnais face à l'Alsace allemande ; le Seeland et la Gruyère ; Bellinzone et la Mesolcina des marches italophones ; Zurich affecté par la grève, le Rheinthal et la Thurgovie. Un Neuchâtelois et ses camarades, sentinelles de la neutralité face à la France, à l'Autriche et au Reich.